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 Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir

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PostSubject: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 12:14 pm

Le soir

L’image de De Wever : la raison de son succès



« Quel politicien francophone a le plus contribué à la montée de Bart De Wever en Flandre ? » Sur cette question, le politologue n’épargne personne. « Daerden est pour De Wever le symbole de l’immobilisme des dernières années », explique-t-il. Milquet et Maingain ? « Ils sont l’équipe de campagne de De Wever », les déclarations de Milquet renforçant la N-VA et affaiblissant le CD&V.



De nombreux internautes s’interrogent sur les choix électoraux des Flamands. Selon Dave Sinardet, beaucoup d’électeurs de la N-VA ne sont pas séparatistes, « ou ne savent même pas que la N-VA est séparatiste. » Le politologue évoque un taux de séparatistes autour de 10 % en Flandre, selon diverses études. Dès lors, comment expliquer le succès annoncé de Bart De Wever ? « Il y a autour de lui, aujourd’hui, une perception de crédibilité : il dit ce qu’il pense et il fait ce qu’il dit », explique Dave Sinardet. Cette même perception existait autour de Leterme en 2007, de Steve Stevaert en 2003. « En Flandre, on a des hypes politiques. De Wever est le hype du moment, aussi grâce à son talent de communication politique incontestable. »



Ce phénomène Bart De Wever aurait été créé en grande partie par les médias. « Avec ces apparitions dans ‘de slimste mens’, De Wever a pu toucher un public d’un à deux millions de personnes, tandis que les émissions politiques touchent autour de 200 000 personnes », explique Dave Sinardet ajoutant que son « grand talent de communication » fait de De Wever « l’invité rêvé » pour les émissions de divertissement.

Des électeurs non séparatistes ?



Les électeurs ne voteraient pas N-VA pour son programme séparatiste, selon le politologue anversois. « Beaucoup de gens se disent probablement : la séparation n’est pas à l’ordre du jour, donc il n’y a pas de danger à voter N-VA aujourd’hui. S’ils viennent vraiment avec l’indépendance, je ne voterai plus pour eux. » Ce raisonnement « pas très intelligent » traduirait un véritable paradoxe. Les électeurs flamands désirent majoritairement la résolution des problèmes communautaires, « qu’on sorte de l’immobilisme et qu’on puisse s’occuper d’autre chose. Peu importe comment ils sont résolus, finalement seulement une poignée d’experts comprend vraiment ces dossiers techniques ».



Ceux qui votent N-VA le feraient principalement parce que les autres n’ont pas réussi à résoudre le problème, d’après Dave Sinardet. Dès lors, « pourquoi ne pas laisser essayer De Wever ? » Seulement, et c’est là que réside principalement le paradoxe, la N-VA placera le communautaire encore plus haut dans l’agenda, rendant « les chances d’avoir un accord justement plus minces. »



Si le succès annoncé de la N-VA se confirme et si elle devient incontournable « on devra l’inviter à négocier dans un premier temps ». Pourtant Dave Sinardet ne pense pas qu’il sera possible d’arriver à un accord avec la N-VA, « il faudra alors essayer une autre formule après quelque temps ».

Quelle définition pour le confédéralisme ?



Le confédéralisme a occupé une place importante dans cette campagne politique. « Dans la définition stricte, il faut d’abord séparer pour ensuite confédérer », explique le politologue. En Flandre, certains partis donnent une autre définition à ce concept, ce qui « énerve » Dave Sinardet. « Trois partis parlent maintenant de confédéralisme, mais en fait aucun n’est confédéraliste dans le vrai sens du terme. Le VLD et le CD&V sont pour un fédéralisme avec plus de compétences pour les entités fédérées. La N-VA est pour le séparatisme, mais parle de confédéralisme parce qu’elle ne sait pas vendre le séparatisme à la Flandre ».



Pour le politologue, « la N-VA n’a pas de plan concret pour la séparation, parce que ce plan n’existe tout simplement pas. » La N-VA n’aurait d’ailleurs pas de plan cohérent pour scinder la sécurité sociale. De plus, « ce serait impossible à Bruxelles », ajoute Dave Sinardet. La récente sortie de Bart De Wever sur Bruxelles cogérée par les deux communautés est « bien sûr totalement irréaliste et De Wever le sait très bien »


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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 12:30 pm

Dus BDW is een hype ... of toch niet. Een heel aantal politicologen is verbonden aan think tanks (Dave Sinardet en Van Parijs zijn lid van de Paviagroep, Bart Maddens is lid van de Gravensteengroep enz.) die zouden moeten ophouden om hun mening als wetenschappelijk te verkopen. Zij analyseren niet, zij opinieren.

Wat schrijft een journalist als Jean Quatremer, Frans journalist en Europees correspondent voor Libération in De Morgen.

Hoewel volgens de peilingen 43 procent van Vlaanderen bereid is om op partijen te stemmen die openlijk onafhankelijkheid willen (N-VA, Vlaams Belang, LDD); hoewel de N-VA, een partij die vier jaar geleden nauwelijks bestond, de grootste partij van Vlaanderen belooft te worden; hoewel een derde van de Vlamingen Bart De Wever als eerste minister van het koninkrijk ziet, wijst volgens dezelfde peilingen een overweldigende meerderheid het separatisme af (amper 15 procent is er voorstander van).

Een contradictie? Ik denk het niet. In Frankrijk geven mensen zelden toe dat ze voor het Front National stemmen en moeten de opiniepeilers, dertig jaar nadat het Front op het politieke toneel verscheen, de resultaten van hun onderzoeken nog altijd naar boven toe corrigeren (en waren ook zij in 2002 verrast toen Jean-Marie Le Pen de tweede ronde van de presidentsverkiezingen haalde). Fransen die extreem rechts stemmen, zullen evenmin gemakkelijk bekennen dat ze racisten zijn. Een racist is, net als de nationalist, altijd de ander. Wanneer 43 procent van de Vlamingen op separatistische partijen stemt, is 43 procent van de Vlamingen separatist. Men moet ophouden met woordspelletjes te spelen of dat stemgedrag te verontschuldigen met bijvoorbeeld de beruchte afkeer van de politiek. Ofwel weten de burgers wat ze doen, ofwel is democratie zinloos
.

Weten de burgers niet wat ze doen? Ik denk het wel, de tijd dat de kiezer lomp is, is voorbij. Als een aantal mensen er ons om wijzen dat BDW verantwoordelijk is voor de rente stijging in ons land (OVLD, Coene) is dat meer om electorale redenen dan om economische redenen. Zowel Geert Noels (econoshock.be) en Paul de Grauwe (Phara) vinden dat complete bull shit.
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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 4:32 pm

En binnen een jaar spreekt niemand er nog van...

Peter Vandermeersch: "De Wever veut entrer dans l’Histoire"

avec la rédacton de “La Libre”

Mis en ligne le 10/06/2010
Peter Vandermeersch, le rédacteur en chef du “Standaard”, explique : “Les Flamands ne sont pas des séparatistes. Mais ils en ont ras-le-bol. Et Bart De Wever a su, mieux que d’autres, exploiter ce sentiment.” Reste à voir s’il pourra faire des concessions.

BHV vu par Peter Vandermeersch

* Relisez le chat d'hier avec Peter Vandermeersch

Un entretien

Peter Vandermeersch est directeur général des quotidiens "De Standaard" et "Het Nieuwsblad". Il livre son analyse de la situation politique à quelques jours des élections législatives.

Qu’est ce qui explique le succès de Bart De Wever ?

Je crois qu’en Flandre, il y a un ras-le-bol que les francophones sous-estiment. Même chez les gens les plus modérés. Je pense que Joëlle Milquet a joué un rôle très important dans ce sentiment. "Nous ne sommes demandeurs de rien" est une phrase qui est devenue phare en Flandre. Pendant trois ans, beaucoup de Flamands ont eu l’impression que les francophones bloquaient tout.

Mais Joëlle Milquet n’est pas le seule à tenir ce discours...

Non, bien sûr, mais c’est la femme symbolique, la "Madame Non". Bart De Wever, avec son talent et son bon feeling politique, a su exploiter, mieux que les autres, ce sentiment de ras-le-bol. Et aujourd’hui, beaucoup de personnes modérées voient dans la N-VA le seul vote modéré.

Le programme de la N-VA est séparatiste. Or la majorité des Flamands ne sont pas séparatistes...

C’est très clair que la N-VA est séparatiste. Le but final de Bart De Wever, c’est la fin de la Belgique. Durant cette campagne, il a refusé de répéter cela, car il est en train de récupérer des voix beaucoup plus modérées. De plus, personne ne comprend exactement ce qu’est le confédéralisme. Et il répète qu’il va avancer par petits pas. Je connais assez bien Bart De Wever, c’est un historien. Il est très concerné par sa place dans l’Histoire, il veut sa place dans l’Histoire, il se voit comme l’héritier de Schiltz. Il sait qu’avec ses 25 ou 26 %, il pourrait avoir une chance historique de faire bouger les choses. Je ne suis pas convaincu qu’il veut faire la révolution mais je ne suis pas convaincu qu’il veut faire des concessions. Ce qui est très dangereux, finalement, c’est qu’il pourrait prendre le parti de ne plus bouger. Et dire : "Voilà, ça ne bouge pas en Belgique, et j’ai toujours dit que ça ne bougeait pas." S’il agit comme ça, on est parti pour des mois très difficiles. Mais c’est une posture que ses électeurs modérés n’apprécieraient pas.

Sa reconnaissance est-elle due à une émission comme “De Slimste mens” ?

Avec "De Slimste mens", une émisison qui a fait 1,5 million de spectateurs chaque soir, la Flandre a découvert Bart De Wever comme un homme intelligent, avec beaucoup d’humour. Il est devenu très populaire en Flandre, il a quitté son costume de pauvre type séparatiste. C’est un mythe qui s’est créé. La plus grande force de la N-VA, c’est Bart De Wever, mais la plus grande faiblesse de la N-VA, c’est aussi Bart De Wever.

Pour Bart De Wever, Bruxelles est le synonyme de mauvaise gouvernance, il aimerait d’ailleurs supprimer la Région bruxelloise. Partagez-vous son avis ?

Les Flamands ne connaissent pas bien Bruxelles. J’ai une rédaction de plus de 100 journalistes au "Standaard", seuls 5 ou 6 personnes habitent Bruxelles. Nous vivons à Gand, à Anvers, à Bruges. Les faits divers violents de ces dernières semaines ont accentué ce sentiment de mal gouvernance. Mais la faiblesse de la N-VA, c’est aussi Bruxelles et les Flamands de Bruxelles : ils ne savent pas vraiment quoi en faire, ils sont embêtés. Moi je trouve que Bruxelles doit être mieux gérée, les 19 communes, ça ne va pas. Les bourgmestres qui se comportent tous comme des petits barons, cela ne va pas. Mais on ne doit pas lâcher Bruxelles comme région, c’est le résultat d’un équilibre institutionnel dans notre pays. Si on enlève Bruxelles, tout l’édifice s’écroule. Guy Verhofstadt avait produit une note remarquable sur Bruxelles, il y a quelques années. C’est dans ce sens-là qu’il faut aller.

Etes-vous favorable à l’accession d’un francophone au poste de Premier ministre ?

Oui. Et beaucoup de néerlandophones espèrent que Di Rupo sera formateur et peut-être Premier ministre. Si Di Rupo et De Wever peuvent se trouver, on peut avoir un boulevard pour sortir du marais institutionnel. Il ne faut surtout pas marginaliser De Wever et mettre un cordon sanitaire autour de De Wever, sinon c’est la révolution en Flandre. Avant qu’Hugo Schiltz ne meure, j’ai eu l’occasion de lui parler quelques fois et il m’a raconté les jeux auxquels ils jouaient avec Guy Spitaels. Ils se téléphonaient et se prévenaient : "Voilà, disait Schiltz, j’ai un congrès et je vais dire des choses terribles sur toi. Mais c’est pour mon parti. Après, on se parlera." C’est comme cela qu’il faut parfois agir dans ce pays. Yves Leterme ne connaît pas les politiciens francophones, Alexander de Croo non plus, Bart De Wever non plus. Beaucoup de Flamands pensent que si un francophone arrivent au "16", des concessions seront plus faciles à obtenir pour avancer dans la réforme de l’Etat. L’image de Di Rupo a beaucoup changé en Flandre, avant, c’était le diable en Flandre...

Et maintenant, c’est Joëlle Milquet le diable ?

Oui. Elle a une image terrible en Flandre.

Le patron du Voka dit que sans réforme de l’Etat, on va droit vers un scénario grec pour la Belgique...

Beaucoup de Flamands partagent cette opinion. BHV n’est pas important, c’est notre économie qui est importante. On ne veut pas être la Grèce de la mer du Nord.

Depuis quelques mois, percevez-vous un changement de perception par rapport au redressement de la Wallonie ?

C’est une perception que nous avons aussi, et cela conforte le sentiment, en Flandre, qu’il faut faire une réforme de l’Etat, puisqu’on a parfois l’impression que la Wallonie se redresse et que c’est la Flandre qui paye ce redressement.

Ce n’est quand même pas la Wallonie qui décide de fermer Opel Anvers...

Non, bien sûr ! La Plan Marshall marche, le plan flamand VIA ne fonctionne pas et on ne peut pas dire que ce soit à cause des Wallons ou des francophones. On ne peut plus répéter à l’infini : ce que nous faisons nous-même, nous le faisons mieux.

Les Flamands souhaitent-ils une coalition qui exclut le MR ?

Oui, clairement. Pour les Flamands, Maingain, c’est bien pire que De Wever. Maingain, c’est pire que Milquet. Maingain, c’est l’enfer. En Flandre, certains espèraient que le MR se sépare du FDF. Mais on a bien vu que ce divorce n’interviendra pas. Les Flamands ne comprennent pas pourquoi les francophones qui viennent habiter en Flandre ne s’adaptent pas, pourquoi la frontière linguistique est remise en cause. Si chacun reste dans son jardin, l’entente entre les voisins sera très bonne. Cela dit, il n’est pas logique que 3 bourgmestres francophones ne soient pas nommés mais que 10 bourgmestres flamands, qui ont refusé d’organiser des élections, aient pu trouver un arrangement pour être nommés.

Faut-il nommer les 3 bourgmestres de la périphérie ?

Pour moi, oui, il faut les nommer. Il faut surmonter les obstacles symboliques et ensuite réformer l’Etat et simplifier les choses.

Comment avez-vous perçu le coup de force d’Alexander De Croo ?

Pour moi, c’est clair, c’était de la politique politicienne. C’était quoi son but ? Prendre le pouvoir, le contrôle de son parti et se distancier de la génération des Somers, Verhofstadt, De Gucht. Je suis convaincu que le jour où il est devenu président du parti, il a décidé qu’à la première occasion, il faudrait faire tomber ce gouvernement. Il veut être le nouveau Verhofstadt.

Qui payera la note de l’austérité ?

Il est un peu regrettable que l’on ne parle pas de rigueur et d’austérité pendant cette campagne. Quand on voit les débats que cela sucite aux Pays-Bas, en Allemagne... Il faut réformer l’Etat pour faire face à cette austrérité. Reste à voir qui payera la note... Nous tous, je le crains.

On ne pourra pas lutter contre la crise uniquement en réformant l’Etat. Car le niveau de pouvoir le plus fragile, c’est peut-être l’Etat fédéral.

C’est vrai. Il sera plus facile de lutter contre la crise avec un Etat réformé. La négociation de la loi de financement sera primordiale. Toute réforme devra aboutir aussi à un renfinancement de l’Etat fédéral.

Quel sera le signal le plus important, dimanche ?

La plupart des Flamands ne veulent pas du séparatisme. Mais, dimanche, le signal de la Flandre sera très fort. Il y aura entre 40 et 45 % d’électeurs flamands qui voteront plus ou moins pour des partis séparatistes.

Ne craignez-vous pas que l’image de la Belgique soit écornée, de manière durable, à la veille de la présidence de l’Union europénne ?

Les diplomates affirment que la présidence est très symbolique et est sous contrôle. Ce n’est pas un hasard si De Wever a donné cette conférence de presse à destination de la presse internationale. Il essaye de calmer le jeu, de rassurer. Vous aurez aussi remarqué qu’il ne prononce plus le mot "séparatisme" depuis le début de cette campagne. Mais son rêve, c’est bien celui-là.
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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 4:35 pm

[quote="Belgica"]En binnen een jaar spreekt niemand er nog van...

Hoe heet die partij weer die zogenaamd al tien jaar bestaat en waar nog altijd niemand over spreekt?
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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 4:54 pm

perikles wrote:
Dus BDW is een hype ... of toch niet. Een heel aantal politicologen is verbonden aan think tanks (Dave Sinardet en Van Parijs zijn lid van de Paviagroep, Bart Maddens is lid van de Gravensteengroep enz.) die zouden moeten ophouden om hun mening als wetenschappelijk te verkopen. Zij analyseren niet, zij opinieren.

Wat schrijft een journalist als Jean Quatremer, Frans journalist en Europees correspondent voor Libération in De Morgen.

Hoewel volgens de peilingen 43 procent van Vlaanderen bereid is om op partijen te stemmen die openlijk onafhankelijkheid willen (N-VA, Vlaams Belang, LDD); hoewel de N-VA, een partij die vier jaar geleden nauwelijks bestond, de grootste partij van Vlaanderen belooft te worden; hoewel een derde van de Vlamingen Bart De Wever als eerste minister van het koninkrijk ziet, wijst volgens dezelfde peilingen een overweldigende meerderheid het separatisme af (amper 15 procent is er voorstander van).

Een contradictie? Ik denk het niet. In Frankrijk geven mensen zelden toe dat ze voor het Front National stemmen en moeten de opiniepeilers, dertig jaar nadat het Front op het politieke toneel verscheen, de resultaten van hun onderzoeken nog altijd naar boven toe corrigeren (en waren ook zij in 2002 verrast toen Jean-Marie Le Pen de tweede ronde van de presidentsverkiezingen haalde). Fransen die extreem rechts stemmen, zullen evenmin gemakkelijk bekennen dat ze racisten zijn. Een racist is, net als de nationalist, altijd de ander. Wanneer 43 procent van de Vlamingen op separatistische partijen stemt, is 43 procent van de Vlamingen separatist. Men moet ophouden met woordspelletjes te spelen of dat stemgedrag te verontschuldigen met bijvoorbeeld de beruchte afkeer van de politiek. Ofwel weten de burgers wat ze doen, ofwel is democratie zinloos
.

Weten de burgers niet wat ze doen? Ik denk het wel, de tijd dat de kiezer lomp is, is voorbij. Als een aantal mensen er ons om wijzen dat BDW verantwoordelijk is voor de rente stijging in ons land (OVLD, Coene) is dat meer om electorale redenen dan om economische redenen. Zowel Geert Noels (econoshock.be) en Paul de Grauwe (Phara) vinden dat complete bull shit.

Jean Quatremer is een "rattachist".
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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 4:58 pm

Quote :
Wanneer 43 procent van de Vlamingen op separatistische partijen stemt, is 43 procent van de Vlamingen separatist.

Alle partijen zijn separatistisch - op sp.a en Groen! na: een confederatie (wat de N-VA ook voorstelt) is immers een bond van onafhankelijke staten (zoals Bart DW terecht heeft aangestipt). Dus, volgens die redenering is straks 80% van de zgn. Vlamingen separatistisch? En 99 à 100% van de zgn. Vlamingen wil méér bevoegdheden voor de deelstaten? Rolling Eyes
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PostSubject: Re: Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir   Analyse du succès de BDW par Dave Sinardet dans Le Soir EmptyThu Jun 10, 2010 5:45 pm

De omhooggevallen boer De Wever krijgt er van alle kanten van langs. Hij ziet al complotten. Laughing

DE STANDAARD

N-VA ziet 'blauw complot' over rente

* donderdag 10 juni 2010
*
* Auteur: Wouter Verschelden

BRUSSEL - Analyse Waarom de rente op Belgisch staatspapier plots zo gevoelig ligt De N-VA voelt zich het slachtoffer van 'een gecoördineerde liberale aanval', nadat Luc Coene, vicegouverneur bij de Nationale Bank, heeft gesteld dat de Vlaams-nationalisten de financiële stabiliteit van het land bedreigen. 'Te gek voor woorden. Wij vertellen gewoon de waarheid', reageert minister van Begroting Guy Vanhengel (Open VLD).

Van onze redacteur

Het moet even slikken zijn geweest voor Bart De Wever (N-VA), toen hij gisteren het commentaarstuk in Het Laatste Nieuws las. Volgens de krant 'zijn de markten niet gerustgesteld na de internationale persconferentie van De Wever', 'vrezen de markten voor lange instabiliteit en zelfs het uiteenvallen van België' en 'kan het maandag serieus mislopen als de N-VA de verkiezingen wint'.

Het standpunt van de krant lag volledig in de lijn van wat Luc Coene, vicegouverneur bij de Nationale Bank en lange tijd kabinetschef van Guy Verhofstadt (Open VLD), dinsdag al had laten optekenen. Volgens Coene betalen we een prijs op de financiële markten voor de onzekerheid die de N-VA opwekt. 'De internationale markten kennen de peilingen en hebben ook gehoord dat meneer De Wever van een evolutie spreekt. (...) De N-VA blijft onduidelijk over het eindstadium van haar bedoelingen met dit land. De markten vragen zich af wie hun kredieten in de toekomst zal terugbetalen.'

Bij N-VA was de combinatie Coene-Het Laatste Nieuws én een persconferentie dinsdag van Open VLD om te waarschuwen dat de N-VA-plannen de markten beroerden, voldoende om het over 'een goed gecoördineerde liberale aanval' te hebben. 'De blauwe machine moet blijkbaar op gang worden gebracht om de mensen bang te maken', stelt een hoge N-VA-bron.

N-VA-woordvoerder Jeroen Overmeer wil het zelf zo niet gezegd hebben, maar de boosheid over Coenes uitval blijft. 'Och, de spread -het verschil tussen Duitse en Belgische rente op staatspapier- daalt opnieuw, toevallig sinds onze persconferentie plaatsvond. Zullen diegenen die het over een 'De Wever-spread' hadden, nu ook zeggen dat wij de financiële markten hebben gesust? In alle ernst, men moet stoppen met te vertellen dat ons kiesprogramma invloed heeft op de prijs van Belgisch staatspapier. Dat is onzin. Zeker Coene, als vicegouverneur, roept zo de speculanten als wolven naar de schapenstal.'

Paul De Grauwe, economieprofessor en ooit senator voor de liberalen, had in het praatprogramma Phara weinig goede woorden over voor de rol die Coene speelt. 'Ik heb problemen met de houding van de vicegouverneur. Hij mag zo geen interventies doen. De politiek mag zich niet bemoeien met het geldbeleid van de Nationale Bank, maar evengoed mag het personeel van de Nationale Bank zich niet bemoeien met de politiek. Zelf geen lessen willen krijgen, houdt in dat je er ook geen geeft.'

Coene zelf weigerde nog verder commentaar te geven, maar binnen de Nationale Bank is te horen dat hij bij zijn standpunt blijft. Guy Vanhengel (OpenVLD), aftredend vicepremier en minister van Begroting, wuift de blauwe complottheorie van N-VA weg.

'Dit is te gek voor woorden. Waren al die internationale journalisten door de liberalen gestuurd misschien? Als buitenlanders is het voor hen net makkelijker om het dubbele discours van de N-VA te doorprikken. Het einddoel van De Wever is voor die perslui heel duidelijk: Vlaamse onafhankelijkheid. Dan is het toch logisch dat men zich afvraagt wie ooit die Belgische staatsschuld zal terugbetalen', zegt Vanhengel. 'Trouwens, in een prachtig stuk van Thomas Leysen in De Standaard werd dezelfde analyse gemaakt. Is dat ook deel van het blauwe complot?'

Overigens deden de buitenlandse perslui, die massaal kwamen luisteren naar De Wever op dinsdag, bitter weinig met wat ze raapten. Geen enkele Europese krant met enige naam publiceerde iets rond de N-VA-show; de Dallas Morning News en Detroit Free Press brachten een berichtje op basis van het persbureau AP
.



Laat ons toch maar hopen dat die domme boeren van de N-VA zondag winnen. Anders gaan die hypocrieten van CD&V, VLD, SP.a en GROEN België helemaal uitkleden.
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