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 FORD GENK: merci aux flamingants et wallingants / met dank aan flaminganten en wallinganten

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PostSubject: FORD GENK: merci aux flamingants et wallingants / met dank aan flaminganten en wallinganten   FORD GENK: merci aux flamingants et wallingants / met dank aan flaminganten en wallinganten EmptyThu Oct 25, 2012 12:48 pm

De echte impact van de politiek-communautaire crisis wordt nu duidelijk. De verantwoordelijken zijn "onze" politici die ons land verder opsplitsen. Het getouwtrek tussen de verschillende overheden over de aanpak van de crisis verergert alleen maar de zaken. Het federalisme is failliet.

Le vrai impact de la crise politico-communautaire se révèle de plus en plus. Les responsables sont "nos" politiciens qui continuent à détricoter notre pays. Le tiraillement entre les différents niveaux de pouvoir sur la gestion de la crise ne fait qu'empirer les choses. Le fédéralisme est en faillite.

LA LIBRE BELGIQUE

Ford Genk : Existe-t-il un "mal belge" ?

Raphaël Meulders

Mis en ligne le 25/10/2012
FORD GENK: merci aux flamingants et wallingants / met dank aan flaminganten en wallinganten Pict_453543

La compétitivité de la Belgique régresse. Beaucoup pointent les coûts salariaux élevés, mais il y a d’autres raisons…

L’occasion fait le larron. En plein débat budgétaire, d’aucuns se sont engouffrés dans la brèche : la fermeture de l’usine de Ford à Genk serait due au coût salarial trop élevé en Belgique. Le discours vient du monde patronal, mais aussi syndical. "En 1997, lors de la fermeture de Renault à Vilvorde, nous avions déjà proposé de diminuer les charges sociales sur le travail et de taxer davantage le capital, explique Karel Gacoms, représentant de la FGTB. Le gouvernement n’a pas eu le courage de le faire ".

Les statistiques d’un institut allemand (Diw) pourraient donner de l’eau au moulin de cette théorie : la Belgique détenait en 2011 le record de l’Union européenne en matière de coût salarial par heure, soit deux fois plus que l’Espagne, où Ford a décidé de rapatrier la production des modèles produits à Genk. La banque UBS nuance quelque peu cette différence dans le cas précis du constructeur nord-américain : un travailleur allemand de Ford coûterait 45,53 euros de l’heure, pour 44,04 à son homologue belge - et 25,44 à un espagnol.

Même si Ford ne l’écrit pas noir sur blanc, il semble évident que ce différentiel de coût entre le Belgique et l’Espagne a pesé dans sa décision de fermeture à Genk. "Ignorer ce problème de coût en Belgique serait de l’aveuglement pur, explique Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING. I l y a une alerte et elle est importante. Mais se focaliser sur ce coût est aussi une erreur". Selon l’économiste, d’autres facteurs ont joué et continueront à pénaliser notre pays face à des multinationales du type de Ford. Certains sont liés à la taille de notre pays, d’autres à des décisions politiques ou des perspectives stratégiques.

- L’incertitude belge. "En matière de fiscalité, les entreprises ne savent plus trop à quoi s’en tenir, explique M. Vanden Houte. Or, dans le business, l’incertitude paralyse et fait fuir". Selon le professeur Gert Peersman de l’université de Gand, cette incertitude est d’ailleurs l’actuel handicap numéro un de l’économie belge. "Si une entreprise investit quelque part, elle pense d’abord sur le long terme" , i ndique le professeur à l’agence Belga. "Il y a trop d’incertitudes en Belgique, fiscales notamment. Les impôts sur le travail seront-ils réduits ? [ ] Les intérêts notionnels diminueront-ils ? Il ne s’agit pas de déterminer si ces mesures sont bonnes ou mauvaises, mais rien n’est clair à ce sujet. Si une entreprise veut investir et doit choisir entre la Belgique et l’Allemagne, où ces certitudes existent, le choix sera vite fait." Les incertitudes sur l’avenir même de la Belgique pèsent aussi sur les investissements. "Gardons-nous un Etat fédéral ou évoluons-nous vers un modèle confédéral ? Il s’agit d’un facteur d’incertitude pour les entreprises qui souhaitent investir."

- Demande à la baisse. La tendance est globale : les constructeurs veulent rapprocher le plus possible leurs sites d’assemblage de leurs lieux de vente. Question de coût de transport, entre autres. Or la demande a très fortement chuté en Belgique et plus globalement en Europe de l’Ouest. Les constructeurs privilégient désormais l’Europe centrale, de l’Est, et surtout la Russie, marché en plein "boom".

- Manque de centre décisionnel et faible poids politique. Le quartier général européen de Ford se trouve en Allemagne, à Cologne. Le constructeur américain y possède aussi deux usines (Cologne et Saarelouis). Or, "il est beaucoup plus difficile pour une multinationale de fermer un site dans un pays où se trouve son QG, développe M.Vanden Houte. Il faut garder de bons rapports avec les autorités en place". Les poids politiques de pays comme l’Allemagne ou la France, où se trouvent de nombreux QG de grandes entreprises, jouent en leur faveur. "Cela fait moins de dégâts quand on ferme dans un petit pays."

- Réputation. Là aussi la petitesse de la Belgique est un handicap. "Lorsque Renault a fermé son usine à Vilvorde, les réactions des consommateurs ont été immédiates et beaucoup ont boycotté le constructeur français pendant des années." Ford sait que son image ne va certainement pas sortir grandie en Belgique suite à cette fermeture. Il pourrait y avoir des répercussions commerciales plus ou moins importantes. "Mais en fermant dans un petit pays, on limite ce risque", explique l’économiste. Simple question d’échelle de grandeur.

- Opportunisme vs incertitude. Le "timing" choisi par Ford ne serait pas innocent : le système de prépension devrait "se durcir" en Belgique dans les prochains mois. On en revient au problème de l’incertitude existant en Belgique : le conditionnel fait fuir. "En lançant sa restructuration dès maintenant, le constructeur est sûr de s’en sortir avec un coût social assez bas."

- Perte de compétitivité de la Belgique. C’est un fait : la Belgique attire de moins en moins les multinationales du type de Ford. "Le climat pour entreprendre" y serait moins favorable qu’auparavant, d’après le rapport de compétitivité de la Banque mondiale où notre pays est passé de la 20e place en 2008 à la 33e place en 2012. Or dans ce même laps de temps, d’autres pays européens ont progressé. C’est le cas de l’Espagne, qui a bondi de la 62e place à la 44e place. "Ces dernières années, il n’y a eu aucune mesure en Belgique pour faciliter le monde des affaires, estime l’économiste. On voit que les pays mis sous pression par les marchés et la "Troika", comme l’Espagne, ont changé totalement leur marché du travail. Des mesures très douloureuses pour la population espagnole (sortie de l’indexation des salaires, assouplissement des conditions de licenciements ) ont été prises. Mais, c’est la loi du marché, cela rend le pays beaucoup plus intéressant pour les investisseurs étrangers".

Bref, la Belgique serait victime d’une sorte de "dumping social" venu du sud de l’Europe. "Mais à long terme, ces mesures seront probablement bénéfiques pour les Espagnols, précise Peter Vanden Houte. Le problème de la Belgique est assez paradoxal : les marchés nous ont épargnés. Du coup, beaucoup s’imaginent que tout va très bien et qu’il n’y a aucune urgence à réformer notre marché du travail. D’autant que ce n’est pas avec ce genre de mesures qu’on gagne les élections. Mais la réalité est là : on a pris du retard par rapport à d’autres pays européens".
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