Lu dans Le Monde

Lu dans Le Monde d'aujourd'hui:

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05 août 2009
L’Etat fédéral belge glisse lentement vers la déconfiture

Alors qu’il est le pivot central de l’Etat Belgique, comme dans tous les états fédéraux normaux, le pouvoir fédéral belge ne parvient plus à autofinancer que 40 pc de ses besoins.

La cause de ce terrible désargentement est bien simple : le très généreux et inamovible système de dotations aux entités fédérées (négocié in illo tempore) qui lui vide les poches au profit de celles des communautés (flamande, wallonne et germanophone) et des régions (Flandre, Bruxelles, Wallonie). Mais pas question de revenir en arrière, évidemment. Pas besoin de faire un dessin à l’heure ou la Flandre vise à vider l’Etat de sa substance pour acquérir son autonomie totale. Ce qui oblige le Premier ministre à quémander une obole aux entités fédérées pour alléger quelque peu la charge fédérale

Des 130/140 milliards d’euros de recettes du Trésor et de la sécurité sociale générés par les impôts et les cotisations sociales, il ne reste plus au pouvoir fédéral qu’un petit 8 milliards alors que ses besoins annuels, drastiquement budgétés, tournent autour de 18/19 milliards pour gérer ce qui reste en commun : justice, social, retraites, santé, emploi, défense, intérieur, finances, relations extérieures et quelques autres bricoles liées directement à la gouvernance de l’état providence.

L’Etat fédéral belge est donc bel et bien sur la pente glissante de la déconfiture puisqu’il lui faut faire face de manière récurrente et de plus en plus accrue à un important déficit structurel annuel qui s’élève pour l’instant à plus de 10 milliards d’euros, soit près de 60 pc de ses besoins. La crise économique et financière (Fortis, Dexia) ainsi que le poids glouton de la dette ont sérieusement obéré les finances publiques déjà pas très brillantes, tout bénéfice pour la Flandre dont la stratégie politique est maintenant sans ambiguïté : assécher l’Etat België-Belgique, de gré ou de force.

Le risque d’éclatement de la Belgique se trouve maintenant là et non plus dans les aboiements nationalistes.

Chaque année la meme chose. Pire que les témoins de Jéhovah.

Ouaip
Comme si l'an passé le fédéral avec 150% de revenus supplémentaires

Lu dans Père Ubu (imprimé à Nivelles)

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Requiem moules-frites
1 août 2009

Notre pays croule sous les dettes. Après les folies des années 70 qui avaient créé un trou abyssal, il y eut un semblant d’accalmie sous Dehaene et Verhofstadt.
Il a suffi de voir arriver le funeste Yves Leterminus et ses amis cartélisés pour ruiner 20 ans d’efforts et hypothéquer l’avenir du pays et celui de toutes les générations futures

Quote :

Avec la gestion publique calamiteuse des malades qui nous gouvernent aujourd’hui, nous ne pourrions rentrer dans la zone Euro. C’est dire que le mal est profond !

Il n’y a pas si longtemps, notre pays était envié et respecté aux 4 coins du monde, grâce au génie de ses Rois, au dynamisme de ses entrepreneurs dynamiques et au bon sens de ses élus qui pensaient avant tout à l’intérêt général, au merveilleux partenariat avec nos frères Africains, tissé dans le respect des êtres.
Aujourd’hui, seul le court terme tient lieu d’agenda et les jeux politiques sont devenus un cirque permanent où seul compte l’intérêt personnel.
Qu’il est loin le temps des expos universelles de 1910, 35 ou 58… Oubliés les JO d’Anvers de 1920, les festivités pour le Cinquantenaire et le Centenaire, qui avaient généré tant de projets visionnaires…
Rangés dans les musées [pour ceux qui n'ont pas été rasés] les courants Art Nouveau et Cobra, pourtant parmi les plus audacieux !
Au train où vont les choses, une seule certitude s’impose : la Belgique ne fêtera pas son bicentenaire.
Les chacals se seront déchirés et répartis les derniers morceaux pour être chacun chef chez eux, en noyautant l’initiative et la responsabilité, en voulant s’occuper de tout et n’importe quoi, contre la volonté du peuple, en accueillant au gré d’une politique d’accueil dispendieuse tous les profiteurs de notre État providence en faillite bien réelle.

Tel père, tel fils
Notre pays qui s’endette jour après jour court à sa perte mais continue à faire l’autruche : après Wathelet père qui avait bradé la nationalité à 500 000 nouveaux Belges devenus automatiquement citoyens de ce pays [sans adhérer à un corpus de valeurs communs qui fait notre histoire], voilà que Wathelet Junior vient de régulariser, en 48 heures encore bien, 25 000 sans papiers [au bas mot]. Il oublie de compter l’appel d’air que va entraîner cette mesure, le sort des non régularisés qui ne partiront jamais et surtout le piège à cons de la politique laxiste et suicidaire de regroupement familial, véritable catastrophe sociologique sans nom qui va transformer la capitale de l’Europe, berceau de notre civilisation judéo-chrétienne, en une ville dominée par l’islam endéans les 20 ans.
On a commencé à subsidier imams et mosquées, on impose aujourd’hui les cantines halal ou des salles de sports et de prières différenciées…
On laisse la porte ouverte à des Te Deum multiconfessionnels le 21 juillet avec un un imam qui se permet de s’adresser en arabe aux fidèles pour les inviter à chasser les Juifs et Chrétiens !
Le créationnisme s’immisce dans les écoles, le voile entre au Parlement et on supprime le sapin de Noël dans nos Palais de Justice…

Jusque que va durer tout ce cirque ? Quand les Belges vont-ils se réveiller ?
Sans doute trop tard : la Belgique aura vécu, vidée de sa substance et rongée de l’intérieur tel un malade du cancer.

R.I.P. UBU

Bref la Belle Gicle ne passera pas 200 ans. Qu'on se le dise.

Jean de Nivelles wrote:

Lu dans Père Ubu (imprimé à Nivelles)

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Requiem moules-frites
1 août 2009

Notre pays croule sous les dettes. Après les folies des années 70 qui avaient créé un trou abyssal, il y eut un semblant d’accalmie sous Dehaene et Verhofstadt.
Il a suffi de voir arriver le funeste Yves Leterminus et ses amis cartélisés pour ruiner 20 ans d’efforts et hypothéquer l’avenir du pays et celui de toutes les générations futures

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Avec la gestion publique calamiteuse des malades qui nous gouvernent aujourd’hui, nous ne pourrions rentrer dans la zone Euro. C’est dire que le mal est profond !

Il n’y a pas si longtemps, notre pays était envié et respecté aux 4 coins du monde, grâce au génie de ses Rois, au dynamisme de ses entrepreneurs dynamiques et au bon sens de ses élus qui pensaient avant tout à l’intérêt général, au merveilleux partenariat avec nos frères Africains, tissé dans le respect des êtres.
Aujourd’hui, seul le court terme tient lieu d’agenda et les jeux politiques sont devenus un cirque permanent où seul compte l’intérêt personnel.
Qu’il est loin le temps des expos universelles de 1910, 35 ou 58… Oubliés les JO d’Anvers de 1920, les festivités pour le Cinquantenaire et le Centenaire, qui avaient généré tant de projets visionnaires…
Rangés dans les musées [pour ceux qui n'ont pas été rasés] les courants Art Nouveau et Cobra, pourtant parmi les plus audacieux !
Au train où vont les choses, une seule certitude s’impose : la Belgique ne fêtera pas son bicentenaire.
Les chacals se seront déchirés et répartis les derniers morceaux pour être chacun chef chez eux, en noyautant l’initiative et la responsabilité, en voulant s’occuper de tout et n’importe quoi, contre la volonté du peuple, en accueillant au gré d’une politique d’accueil dispendieuse tous les profiteurs de notre État providence en faillite bien réelle.

Tel père, tel fils
Notre pays qui s’endette jour après jour court à sa perte mais continue à faire l’autruche : après Wathelet père qui avait bradé la nationalité à 500 000 nouveaux Belges devenus automatiquement citoyens de ce pays [sans adhérer à un corpus de valeurs communs qui fait notre histoire], voilà que Wathelet Junior vient de régulariser, en 48 heures encore bien, 25 000 sans papiers [au bas mot]. Il oublie de compter l’appel d’air que va entraîner cette mesure, le sort des non régularisés qui ne partiront jamais et surtout le piège à cons de la politique laxiste et suicidaire de regroupement familial, véritable catastrophe sociologique sans nom qui va transformer la capitale de l’Europe, berceau de notre civilisation judéo-chrétienne, en une ville dominée par l’islam endéans les 20 ans.
On a commencé à subsidier imams et mosquées, on impose aujourd’hui les cantines halal ou des salles de sports et de prières différenciées…
On laisse la porte ouverte à des Te Deum multiconfessionnels le 21 juillet avec un un imam qui se permet de s’adresser en arabe aux fidèles pour les inviter à chasser les Juifs et Chrétiens !
Le créationnisme s’immisce dans les écoles, le voile entre au Parlement et on supprime le sapin de Noël dans nos Palais de Justice…

Jusque que va durer tout ce cirque ? Quand les Belges vont-ils se réveiller ?
Sans doute trop tard : la Belgique aura vécu, vidée de sa substance et rongée de l’intérieur tel un malade du cancer.

R.I.P. UBU

Bref la Belle Gicle ne passera pas 200 ans. Qu'on se le dise.

Parions pour 100,000 euros?

Le Monde et Jean de Nivelles dénoncent implicitement le fédéralisme. Il faut s'en réjouir !

@Jean de Nivelle : Pourrais-je avoir le lien vers l'article du monde ? Merci

Belgica wrote:

Le Monde et Jean de Nivelles dénoncent implicitement le fédéralisme. Il faut s'en réjouir !

Peut-être une diffusion à l'échelle de quelques millions de lecteurs supplémentaires permet de comprendre aux Européens le vide qui se creuse au centre de son continent. Qui sait les autres états-membres viendront à la rescousse du gouvernement belge, ne fût-ce qu'indirectement en s'abstenant de cautionner toutes les velléités dont il est question. Ce n'est qu'une piste, et il faut bien plus que le Monde, mais parfois l'aide peut être trouvée ailleurs.

Tôt ou tard, tous ces états seront logés à la même enseigne; l'Espagne, le Royaume Uni, l'Italie, la France, tous des pays multiethniques; la Belgique (comme il est de coutume) prend les sinistres devants, mais ne déroge pas d'une tendance de crispation identitaire plus générale qui réapparaît une fois sur un siècle ou deux.

Quote :

Lu dans Père Ubu (imprimé à Nivelles)

Vous oubliez de dire que le père ubu doit surement avoir sa carte de membre chez Wallon ou au FN

Belgica wrote:

Le Monde et Jean de Nivelles dénoncent implicitement le fédéralisme. Il faut s'en réjouir !

J'ai toujours dit deux choses au sujet du fédéralisme: 1. c'est un des maux belges - 2. sans lui la Belgique aurait éclaté il y a 30 ou 40 ans.

Olivier wrote:

Quote :

Lu dans Père Ubu (imprimé à Nivelles)

Vous oubliez de dire que le père ubu doit surement avoir sa carte de membre chez Wallon ou au FN

Je suis d'accord mais c"était tellement gros que j'ai passé l'info.

Sprakeloos wrote:

Tôt ou tard, tous ces états seront logés à la même enseigne; l'Espagne, le Royaume Uni, l'Italie, la France, tous des pays multiethniques; la Belgique (comme il est de coutume) prend les sinistres devants, mais ne déroge pas d'une tendance de crispation identitaire plus générale qui réapparaît une fois sur un siècle ou deux.

Les autre spays cités ont déjà dépassé leur crise identitaire pour ce siècle sauf que l'Ecosse a du pétrole.

Admin wrote:

@Jean de Nivelle : Pourrais-je avoir le lien vers l'article du monde ? Merci ;)

Je ne sais plus, c'était hier en première sur leur site www.lemonde.fr

La double crise (d'abord institutionnelle, puis économique) a quand-même apporté quelques remèdes:

1) le dégoût des Belges vis-à-vis des flamingants trop gourmands et maladroits;
2) la méfiance des Belges à l'égard du gouvernement français trop avide de nos banques (Dexia, Fortis);
3) le sentiment que la Belgique est un petit pays et qu'il est dès lors un non-sens de le scinder encore plus.

De mauvaises nouvelles, accompagnées de quelques bonnes. Décidément, tout n'est pas si triste.

Belgica wrote:

La double crise (d'abord institutionnelle, puis économique) a quand-même apporté quelques remèdes:

1) le dégoût des Belges vis-à-vis des flamingants trop gourmands et maladroits;
2) la méfiance des Belges à l'égard du gouvernement français trop avide de nos banques (Dexia, Fortis);
3) le sentiment que la Belgique est un petit pays et qu'il est dès lors un non-sens de le scinder encore plus.

D'abord il ne s'agit pas d'une crise économique mais d'une crise financière essentiellement du manque de crédit.

Ensuite il faut scinder ce que vous appelez les Belges. D'un côté les Flamands qui ont voté à 37% pour les partis ouvertement flamingants (sans oublier que le CD&V est pourri à au moins 50% dans ce domaine alors qu'il n'est pas officiellement flamingant). De l'autre les Francophones qui en ont largement au-dessus des oreilles depuis bien avant la crise institutionnelle, et qui ont décidé de ne plus se laisser faire.

Au sujet du gouvernement français, il faut quand même remarquer que la crème politique flamande s'est empressée de l'appeler pour nettoyer les écuries d'Augias qu'elle avait largement laissées s'encrotter. Ne pas cracher dans la soupe quand la facture est payée. En plus cela rétablit un peu l'équilibre linguistique, merci la France. On en redemande.

Enfin le sentiment non pas d'un petit pays mais d'une micro-principauté bananière. La logique est donc de le scinder avant que tout ne soit déconfit, de récupérer les morceaux viables et de les remettre en valeur avec d'autres pays. On peut se rappeler que la scission d'avec la Hollande fut aussi pénible mais la raison a prévalu et au bout de quelques générations l'antagonisme a complètement disparu. Ce sera le cas dans notre séparation aussi.

Jean de Nivelles wrote:

Admin wrote:

@Jean de Nivelle : Pourrais-je avoir le lien vers l'article du monde ? Merci

Je ne sais plus, c'était hier en première sur leur site www.lemonde.fr

Vraiment ? http://francoisquinqua.blog.lemonde.fr/

(François Quinqua est un rattach' notoire)

Admin wrote:

(François Quinqua est un rattach' notoire)

C'est pire apparemment, lui il est déjà rattaché car il habite Belle-Ïle. Cela me plairait bien. C'était cependant sur la première du Monde.