France: une femme choisie en fonction de sa petite taille

C'est assez fort et assez embêtant pour les adeptes de la "Grande" République:

La RTBF fâche l'Elysée

AFP

lundi 07 septembre 2009, 00:28

Dans un reportage de la RTBF, une ouvrière d'une usine normande visitée le 3 septembre par Nicolas Sarkozy a assuré avoir été sélectionnée pour sa petite taille, afin de ne pas apparaître à l'image plus grande que le président français. La présidence française a qualifié cette affirmation de « grotesque ».

Les images du reportage du correspondant en France de la RTBF, Jean-Philippe Schaller, étaient notamment reprises ce dimanche par plusieurs sites d'information français comme Rue89 ou Arrêt sur images.

Interrogée ce dimanche par l'AFP sur l'existence d'un critère de taille pour sélectionner les salariés placés de façon à se trouver derrière le président, l'un des responsables de Faurecia de Caligny (ouest de la France) s'est borné à déclarer : « La direction de Faurecia ne souhaite pas commenter cette information ».

« C'est totalement saugrenu et grotesque », a déclaré ce dimanche soir l'Elysée, en démentant les insinuations selon lesquelles une salariée aurait été choisie en fonction de sa taille.

Dans un premier temps, le service de presse du président Sarkozy, en route pour le Brésil où il doit entamer dimanche soir une brève visite officielle, n'avait pu être joint.

Le reportage diffusé samedi par la RTBF montre en particulier une salariée parmi les ouvriers en tablier blanc se tenant sur le podium où le président français allait ensuite prononcer un discours, sous l'œil des caméras.

« On m'a dit que vous avez été choisie sur un critère de taille. Est-ce que c'est vrai ? », interroge le correspondant de la chaîne belge. « Oui », répond cette femme. « Il ne faut pas être plus grand que le président ? », insiste le journaliste. « Voilà », répond l'employée.

(afp)

C'est parce qu'ici, on a l'habitude des attaques de la presse - justifiées ou non - contre la Maison royale.

Bizarre que cette même RTBF n'ose pas s'attaquer au fédéralisme linguistique, même pas quant au coût de ce système...

Belgica wrote:

Bizarre que cette même RTBF n'ose pas s'attaquer au fédéralisme linguistique, même pas quant au coût de ce système...

Oui et non...

En Belgique, on préfère critiquer les régimes à l'étranger plutôt que de remettre en question le sien. D'un autre côté, je considère que la fausse émission en décembre 2006 sur la fin de la Belgique constitue une critique du fédéralisme bipolaire et linguistique belge, dans le sens où il a été démontré que scinder la Belgique est quasi impossible!

Quote :

Bizarre que cette même RTBF n'ose pas s'attaquer au fédéralisme linguistique, même pas quant au coût de ce système...

Ceterum censeo Carthaginem esse delendam! (Cato)

Voor rest een leuk verhaal, heb het ook juist op het nieuws gehoord. Ongehoord dat zulke zaken nog gebeuren .

En tout cas, je connais une personne qui, grâce à la RTBf, va se retrouver au chômage...

C'est du pain béni pour le PS français:

LE SOIR

Sarkozy à Faurecia : le PS dénonce une mise en scène

Rédaction en ligne

lundi 07 septembre 2009, 18:58

Benoît Hamon, porte-parole du PS français, a dénoncé ce lundi la « mise en scène complète » de la visite de Nicolas Sarkozy à l’usine Faurecia à Caligny, en Normandie. Le PS pointe aussi le fait que cette « manipulation » n’ait été révélée que par la télévision belge et par aucune des télévisions françaises sur place.



AFP
Sarkozy à Faurecia : le PS dénonce une mise en scène

« Déplacements bidons : après Luc Chatel, Nicolas Sarkozy », M. Hamon ironise dans un communiqué sur la visite du chef de l’État à Faurecia le 3 septembre et estime qu’un reportage de la télévision belge « a levé le voile sur l’organisation des déplacements présidentiels ».

Un syndicaliste CFDT de Faurecia a assuré lundi que l’Elysée avait demandé que soient sélectionnés des salariés de petite taille pour accompagner la visite de Nicolas Sarkozy jeudi à l’usine de Caligny, ce que la direction de l’entreprise a démenti.

« Si l’image est belle et la communication bien huilée, c’est au prix d’une mise en scène complète de l’événement », juge M. Hamon. « Une présence policière massive interdit l’accès aux abords du site. Les « ouvriers » sont des employés convoyés depuis d’autres sites, triés sur le volet pour éviter toute interpellation et toute contestation. Et on va jusqu’à sélectionner les figurants qui apparaissent derrière le président sur des critères de taille », assure-t-il.

« Toute cette mise en scène pourrait prêter à sourire, si un manquement beaucoup plus grave n’était aussi révélé par cet événement », poursuit M. Hamon.

Celui-ci s’étonne « qu’une telle manipulation ait été relevée par la télévision belge et qu’aucune des télévisions françaises, pourtant présentes sur place dans les mêmes conditions, ne s’en soient fait l’écho ». Pour lui, « les Français ont le droit d’être informés sur les méthodes de manipulation du pouvoir. Il appartient aux médias, en responsabilité, de lever le voile sur ces mises en scène de l’information, et ce d’où qu’elles viennent ».

(D’après AFP)

Que la RTBF s'intéresse aussi un peu à la catastrophe du fédéralisme. Le reportage "Bye bye Belgium" n'a aucunement fait cela, Diogène. Il a ridiculisé le séparatisme, mais pas le fédéralisme linguistique, la cause principale du séparatisme.