De l'ambiance au MR !

Cela fait penser à Berlusconi: j'y suis, j'y reste.

LA LIBRE BELGIQUE

Didier Reynders ne veut pas démissionner

Van De Woestyne Francis

Mis en ligne le 19/10/2009

Trente-sept élus du Mouvement Réformateur auraient demandé d'une seule voix de nouvelles élections présidentielles au sein du parti.

Génial de Kroll !



LE SOIR

Le communautaire, victime collatérale de la crise au MR

VERONIQUE LAMQUIN

mercredi 21 octobre 2009, 09:53

Les tourments de Didier Reynders au MR ne laissent assurément pas indifférent Herman Van Rompuy. Le Premier ministre sait mieux que quiconque que la stabilité d’un gouvernement est une équation à deux inconnues : l’alchimie entre partis et la force de ses composantes. Par Véronique Lamquin

Les tourments de Didier Reynders ne laissent assurément pas indifférent Herman Van Rompuy. Certes, les deux hommes ne sont pas particulièrement proches… Mais en homme politique expérimenté, le Premier ministre sait mieux que quiconque que la stabilité d’un gouvernement est une équation à deux inconnues : l’alchimie entre partis – il s’y emploie – et la force de ses composantes. Et là, clairement, voir le Mouvement réformateur, premier parti (23 sièges à la Chambre, ex aequo avec le CD&V), se déchirer, voilà qui peut faire vaciller l’attelage fédéral. D’autant que le président du MR, qui cristallise la contestation, est aussi le chef de file de son parti au gouvernement.

Mais il y a plus grave, pour Herman Van Rompuy : cette querelle de famille libérale risque de peser lourd sur les négociations communautaires. Parce que l’un de ses négociateurs, Didier Reynders, par ailleurs ministre des Réformes institutionnelles, est pour l’heure affaibli. Mais aussi, et surtout, parce que le FDF, lui, pourrait sortir renforcé de la crise réformatrice. Olivier Maingain a en effet apporté son soutien indéfectible – et celui de tous ses mandataires – à Didier Reynders. La posture peut surprendre : idéologiquement, les troupes amarante sont bien plus proches du libéralisme social de Louis Michel que de la ligne plus droitière de Didier Reynders. C’est oublier le fonds de commerce du Front démocratique des francophones : l’institutionnel. Sur ce point, clairement, Olivier Maingain se sent davantage soutenu par l’actuel président du MR que par ses prédécesseurs.

Gageons que si Didier Reynders sauve sa peau, il saura se montrer redevable à l’égard de ses partisans. À la table des négociations communautaires, cela pourrait bien se traduire par un raidissement, en particulier sur la scission de BHV (« c’est non, sans élargissement » dit le FDF) et la nomination des trois bourgmestres de la périphérie.

Or, à un an et demi du prochain scrutin, tout raidissement d’un parti francophone pourrait bien contaminer les trois autres.

Voilà pourquoi Herman Van Rompuy suit avec anxiété la crise au MR. Mais aussi les questions existentielles de l’Open VLD ou l’incertitude au CDH…

Pas mal !

Véronique Lamquin voit un peu vite le MR se déchirer. Faut bien faire du tirage n'est-ce pas !

Belgica wrote:

Cela fait penser à Berlusconi: j'y suis, j'y reste.

LA LIBRE BELGIQUE

Didier Reynders ne veut pas démissionner

Van De Woestyne Francis

Mis en ligne le 19/10/2009

Trente-sept élus du Mouvement Réformateur auraient demandé d'une seule voix de nouvelles élections présidentielles au sein du parti.

C'est triste, lorsqu'on s'obstine à ne pas lâcher lorsqu'a sonné l'heure.

Mais non ce n'est pas triste, c'est juste la loi du plus fort. L'heure ne sonne jamais pour une quelconque vérité mais pour changer de pouvoir.

Si certains ont le pouvoir de remplacer Reynders pour développer une autre ligne de conduite cela ne veut pas dire qu'ils ont raison, ils sont simplement plus forts - peut-être par le nombre et surtout par les voix qu'ils collectent.

La raison du plus fort est toujours la meilleure, disait déjà La Fontaine.

C'est un parti du passé: unilingue et wallo-bruxellois.

Belgica wrote:

C'est un parti du passé: unilingue et wallo-bruxellois.

L'avenir est cependant au fédéralisme et à l'unilinguisme des régions puisque c'est la forme légale unique. Sauf si BUB, avec ses 472 voix, change cela mais on attend encore.

Bourla Louis wrote:

Belgica wrote:

C'est un parti du passé: unilingue et wallo-bruxellois.

L'avenir est cependant au fédéralisme et à l'unilinguisme des régions puisque c'est la forme légale unique. Sauf si BUB, avec ses 472 voix, change cela mais on attend encore.

Bruxelles unilingue?

Bruno wrote:

Bourla Louis wrote:

Belgica wrote:

C'est un parti du passé: unilingue et wallo-bruxellois.

L'avenir est cependant au fédéralisme et à l'unilinguisme des régions puisque c'est la forme légale unique. Sauf si BUB, avec ses 472 voix, change cela mais on attend encore.

Bruxelles unilingue?

Ah oui j'avais oublié cela, vu que pour nous Bruxelles parle français.

Espérons que c'est vrai:

Forum La Libre Belgique

Kh_Ubla - Glain

25.10.09 | 14h36
9 votes favorables

@NOKO:
".....sans le MR, Maingain est un nain.... le CD&V a eu .... la N-VA...."

Comparez la N-VA au FDF, c'est comparer une pomme verte reluisante à un "gras cochon" (cf. corpulence respective), est un non sens, puisque le FDF prône une Belgique UNITAIRE, et ce, en respectant droits et obligations de chacuns démocratiquement, flamands comme francophones.En d'autres termes le FDF, n'est ni à option de séparatisme, ni nationaliste et encore moins à vivier de "thèses ou de phylosophie extrémiste* voulant la fin d'un Etat...

Puis le MR n'est pas un cartel à la "sauce CD&V" où "extrémistes de tendance" comme nationalistes avoués sont la bienvenus dans le seul but de faire une machine électorale!

Ce qui explique que le MR à autant besoin d'une composante forte FDF et vice-versa dans un même but idéalo-politique que socio-économiques.
D'où son déploiement en Wallonie pour contrer PP tout en renforçant avec vigueur le MR avec sa sensibilté libéro-sociale.

Mauvais temps pour le PS... (Kroll, Le Soir)