Belgica Admin
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| Subject: Encore un forum pour Gendebien sur LLB Fri Oct 22, 2010 12:07 pm | |
| Quand est-ce que La Libre BELGIQUE (!) va enfin donner la parole aux 50% d'unitaristes en Belgique? Ou est-ce que 5% de zozos francolâtres valent plus? © Christophe Bortels LA LIBRE BELGIQUE Préparer l’après-Belgique
Paul-Henry Gendebien, coprésident du RWF
Mis en ligne le 22/10/2010 Francophones, ne vous laissez pas dicter par la Flandre les conditions du divorce belge.
L’histoire le montre : quand l’heure est dépassée, les réformateurs sont perdants en face des révolutionnaires. Les francophones belges arrivent trop tard et à reculons au rendez-vous ordonné par le mouvement flamand. L’échec est fatal dès lors que notre fédéralisme ne repose pas sur un compromis mais sur un malentendu : une étape vers l’indépendance pour la Flandre, un aboutissement pour les Wallons et les Bruxellois. Un fédéralisme évolutif de soustraction n’est pas amendable parce qu’il se conjuguera tôt ou tard au passé décomposé. Il n’y a pas de place, dans un même espace géopolitique, pour deux Etats concurrents : un Etat flamand émergent et un Etat belge déliquescent. C’est le plus faible qui s’effacera.
Nos élites sous-estiment la radicalité du nationalisme flamand.
A son ancienne revendication autonomiste, la Flandre a ajouté récemment un souverainisme économique et fiscal porté par les organisations patronales (Voka, Unizo ) Constatant l’impuissance belge devant les effets pervers de la mondialisation et pressentant les carences croissantes de 1’Union européenne, la Flandre a déjà rompu avec le pacte fédéral des années 80 et se prépare à compter pour l’essentiel sur ses propres forces. Quant à l’énormité de notre dette globale et de nos déficits annuels, elle attise le risque d’attaques spéculatives des marchés internationaux, d’où l’impatience grandissante de la Flandre politique et patronale qui a perdu sa confiance en un Etat belge moribond.
Voilà pourquoi la NV-A n’est pas isolée dans la société flamande. Aussi l’indignation moralisatrice des partis francophones à son égard apparaît-elle comme dérisoire et contre-productive.
"Je crois en l’éternité de la Belgique !" a déclaré récemment Louis Michel.
Quand donc cessera-t-on de gruger les bonnes gens avec des contes de nourrice, sauf à vouloir leur préparer des lendemains de douleur et de fureur ? Il est vrai que ces discours trompent de moins en moins l’opinion publique. Celle-ci a commencé à comprendre que la fin de l’Etat approche inexorablement. Quelque chose de profond et de presque sacré pour beaucoup de nos concitoyens est en train de se briser. Et bientôt, la classe politique - considérée dans son ensemble - sera jugée coupable d’avoir produit le "chaos durable", cette ultime invention belge.
Nos partis officiels pourraient se ressaisir à condition de reconnaître que leur stratégie est fautive : on ne peut pas simultanément vouloir un Etat fédéral cohérent et se placer sur le terrain de la N-VA, celui d’un découpage du pouvoir central à la tronçonneuse conduisant à un confédéralisme plus ou moins honteux. De même, on ne peut plus s’en tenir à une posture quasi munichoise en marchandant une paix communautaire purement provisoire. C’est joindre le cul-de-sac politique à l’humiliation morale que de brader la scission de BHV, sans contrepartie substantielle, et en jetant aux orties l’élargissement de Bruxelles et sa continuité territoriale avec la Wallonie.
Les consultations royales successives, les caucus - de haut niveau ou pas -, la prolongation des affaires courantes en affaires fuyantes, rien de tout cela ne ressuscitera un Etat fédéral digne de ce nom.
Au mieux, on lui donnera un petit sursis, la cigarette du condamné.
L’heure n’est plus aux regrets ni aux vitupérations. Nos quatre partis officiels francophones, toute rivalité mise au rancart, doivent établir ensemble et publiquement un diagnostic clair et net : il est impératif de préparer l’après-Belgique. A cet égard, on verra bientôt que le Wallo-Brux (petite Belgique sans la Flandre) n’est pas viable, ainsi que l’a récemment rappelé Mme Milquet. On connaît notre position : seule la solution française apportera une sécurité réelle à notre population.
Les dirigeants francophones ont le devoir politique et moral de proposer les procédures et le calendrier d’une séparation à l’amiable dans l’ordre et le calme. Il est urgent pour eux de commencer afin d’anticiper les événements et de les contrôler, si du moins ils veulent éviter le pourrissement total, générateur de désordre et - craignons-le - de violence.
Le double langage des élites et leurs atermoiements augmenteront l’inquiétude des citoyens, leur dignité et leur détermination les rassureront.
Le moment est venu pour les Wallons et les Bruxellois de se donner un destin honorable et un cadre politique sécurisant, en fonction de leurs intérêts. Nous ne pouvons plus lier notre sort à celui d’un Etat qui prend l’eau de toutes parts et dont les restes constitueraient pour nous un cadeau empoisonné. La nostalgie belgiciste sentimentale est parfaitement compréhensible, mais elle ne mène à rien. Se résigner à une prétendue éternité belge reviendrait à subir pour l’éternité le chantage flamand à la séparation. Il suffit ! Nous devons cesser d’attendre docilement que la Flandre nous dicte le moment et les conditions de son départ.
Bon commentaire: * conservateur6 - Tournai * * 22.10.10 | 10h54
Que la France rende le patrimoine qu'elle a pillé en Belgique durant les tristes occupations. Allez au Musée des Beaux-Arts de Lille, vous y verrez des tableaux avec en-dessous "saisie citoyenne de 1792" : ce sont des œuvres d'arts pillés par la France.
D'ailleurs, il faut rappeler que quelques familles à l'époque ont fait leur fortune lors de ces saisies. C'est le cas de la famille Gendebien qui a fait fortune en pillant ses compatriotes.
L'occupation française fut pire à bien des égards que les occupations allemandes réunies.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot en 1793 : «Tout ce qui se trouve en Belgique doit être amené en France, il faut dépouiller le pays.»
Rapport du 13 octobre 1794 au Comité de Salut Public par de Briez et Hausman : «Nous levons des contributions en numéraire, nous prenons tous les grains et fromages, nous employons tous les chevaux du pays, nous prenons toutes les étoffes, draps, toiles et marchandises. Nous épuisons enfin ce pays de toutes les manières.»
Cambon au général Dumouriez : «Quand on aura ruiné les Belges, quand on les aura mis au même point de détresse que les Français, alors on les admettra comme membres de la République»
Commissaire Bouteville. : «La Belgique, est un pays immensément riche sous tous les rapports. Elle est la véritable ressource pour la restauration de nos finances.»
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BFE
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| Subject: Re: Encore un forum pour Gendebien sur LLB Fri Oct 22, 2010 12:20 pm | |
| Encore lui ! On leur donne décidément une importance excessive. Et puis, franchement, si c'est pour l'entendre dire qu'il faut préparer l'après Belgique, on s'en passerait volontiers de ses interviews. Là, on n'a aucune excuse: on lui donne des interviews inutiles malgré sa faible importance électorale, par contre, nous, on ne nous demande rien.
En tout cas, il ne pourra jamais espérer le moindre succès électoral tant que Sarkozy sera président car il forme à lui tout seul un argument anti-attachiste. à moins que le RWF ne soit lui-même sarkoziste. | |
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