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| Ah mais qu'il est brave ce Bart ! | |
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Gonda
Number of posts : 377 Location : Chez Laurette, c'était chouette Registration date : 2009-09-30
| Subject: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 12:33 pm | |
| Dans Le soir en ligne on commente l'interview de BDW au journal allemand Der Spiegel. A lire ses explications, ce bon Bart (bombarde) serait un enfant de choeur. Voyez plutôt; - Quote :
- De Wever : « La Belgique est le malade de l’Europe »
Rédaction en ligne
lundi 13 décembre 2010, 09:17
« La Belgique, après des querelles politiques interminables, est devenue le malade de l’Europe », déclare le président de la N-VA, Bart De Wever, dans une interview à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Décodage dans « Le Soir »
De Wever : « La Belgique est le malade de l’Europe »
©Belga
Dans un entretien qui paraît ce lundi dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, et dont Le Soir publie de larges extraits, Bart De Wever lâche une véritable bombe qui n’épargne rien ni personne. En ordre dispersé, la Belgique, la monarchie, la Wallonie, les socialistes francophones. Le leader des nationalistes flamands explique aux lecteurs de l’hebdo, qui titre à plus d’un million d’exemplaires et qui est lu aux quatre coins du Vieux Continent, que la Belgique est le malade de l’Europe. Pas la Grèce, ni l’Irlande, l’Espagne ou le Portugal.
Et ce, le jour même où les experts du Fonds monétaire international vont livrer leurs conclusions sur la situation budgétaire du pays.
C’est aussi ce lundi que les négociations sur la réforme de l’Etat, qui durent depuis précisément six mois, doivent reprendre.
M. De Wever s’en prend notamment à la monarchie, affirmant que « le Roi ne pense pas comme nous », et estime que les Wallons, et en particulier les socialistes, « bloquent toutes les réformes sensées ».
Interrogé ce lundi matin par Radio 1, le président des nationalistes flamands a dit regretter que ses propos soient sortis de leur contexte. « Si l’on veut prendre la peine de lire l’interview complète, on s’apercevra que j’ai dit de nombreuses choses rassurantes sur notre pays ». Il souligne que dans cet entretien il ne fait qu’expliquer les lignes de force de son parti, qui ne sont pas nouvelles. « Peut-être le calendrier n’est-il pas le bon, mais le Spiegel réclamait cet entretien depuis des mois. Je ne vais pas cacher mes convictions profondes », s’est défendu De Wever.
Le président N-VA refuse que ses déclarations puissent hypothéquer les négociations en cours. « Je suis assis à la table des négociations pour réussir », assène-t-il.
A propos des négociations en cours, M. De Wever déclare : « Si nous entrons dans un tel gouvernement, nous courons le risque de perdre les prochaines élections. Nous avons été élus parce que nous prônons des réformes radicales. »
Quant à la monarchie, elle joue le jeu des francophones, selon le président de la N-VA. « Le problème, c’est que le Roi joue encore un rôle politique. Pour nous, Flamands, cela pose un problème, parce que le Roi ne pense pas comme nous. Pour les Wallons, c’est un avantage, car ils sont alliés avec lui. »
Concernant la Wallonie, M. De Wever estime qu’elle est en droit de bénéficier de transferts financiers Nord-Sud, mais « à des conditions normales ». « Cet argent ne doit pas être une perfusion, comme de la drogue pour un junkie », ajoute-t-il. Ainsi donc les Wallons sont coupables de ne pas abaisser leur culotte à tous les coups pour passer la vaseline ! | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 1:53 pm | |
| Celui qui cause un dommage doit le rembourser. Cela vaut aussi pour BDW.
Degene die schade berokkent, moet ze terugbetalen. Dat geldt ook voor BDW. | |
| | | BFE
Number of posts : 1312 Age : 36 Location : Namuren Registration date : 2008-11-21
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 2:23 pm | |
| Honnêtement, on se demande vraiment pourquoi on l'interviewe encore. Chaque fois, c'est pour l'entendre dire que le pays ne fonctionne pas, alors que c'est lui qui en est le principal fautif. Ah, elle est belle l'impartialité médiatique : on interviewe les séparatistes (même le RWF, qui n'a pourtant aucune importance électorale) pour leur faire dire des choses auxquelles on s'attend, et on oblige les autres, qui peuvent dire des choses politiquement incorrect, à se taire. | |
| | | Belgica Admin
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| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 3:33 pm | |
| DH le dit bien et surtout l'internaute en-dessous:
Le coup bas du "flämischen Nationalistenführer"
Reporters ADVERTISING - ne pas effacer
Sur le même sujet
* "La Belgique est le malade de l'Europe", selon Bart De Wever * Conciliateur: Vande Lanotte reprend son travail lundi en rencontrant un expert fiscal
Bart De Wever a le sens du "momentum" c'est connu. L'interview qu'il vient d'accorder dans le Spiegel va bien dans le sens de l'histoire politique que nous sommes en train de vivre. Et n'en déplaise au boss de la N-VA, ce sens, c'est celui du chaos.
Sur son site internet, Der Spiegel présente ainsi son entretien avec Bart De Wever: "Interview mit dem flämischen Nationalistenführer über di Krise seines Landes". Pas besoin de traduction. Cela se comprend tout seul .
Dans cette interview, Bart De Wever utilise donc la Dicke Bertha, vous voyez cette grosse pièce d'artillerie utilisée par les Allemands durant la guerre 14-18. A croire que cette rencontre avec l'hebdomadaire teuton lui a donné des idées à notre Bart.
Le problème c'est qu'à défaut d'être précise, la grosse Bertha, elle fait des dégâts. Des gros dégâts. Ce matin dans l'édito que j'écrivais pour la version papier de "L'Avenir" je disais encore que "Oui, il faut la N-VA au sein du gouvernement". Pour des raisons évidentes, nier la N-VA, c'est nier le message des électeurs flamands et c'est aller vers plus d'incompréhension. L'interview de ce matin en vient même à ébranler ce postulat. Comment voulez-vous établir une relation de confiance avec un homme politique aussi imprévisible?
1. L'accusation injurieuse vis-à-vis des Francophones
Après le chèque en blanc pour Bruxelles, l'argent de poche pour les Francophones voilà la drogue pour les junkies wallons. Faut pas exagérer. Là, Bart fait dans la surenchère.
Quel est son but? Franchement, dire des trucs pareils relève de la tactique kamikaze. Si cela ne sert pas à faire capoter les négociations, c'est à n'y plus rien comprendre.
Si le MR était amené à prendre part aux négos maintenant, j'y réfléchirais à deux fois. Autant entamer des discutions avec la N-VA les mois précédents restait une chose sensée. Le faire aujourd'hui serait plutôt suspect... Discuter avec un type qui vous traite de junkie? Non mais...
C'est de la provoc'. Bête et brutale.
2. "La Belgique? Le malade de l'Europe"
Alors là, splendide! Alors qu'il y a quelques semaines, Bart de Wever critiquait ceux qui mettait la pression économique sur les négociations le voilà qui renforce l'image d'un pays en déliquescence à l'étranger.
Der Spiegel, ce n'est pas un toutes-boîtes flamand. C'est un hebdomadaire beaucoup lu avec une vraie image internationale. Lâcher des idioties pareilles dans ce média, c'est irresponsable, point barre. C'est jouer avec l'image du pays, c'est jouer avec sa force économique.
Encore une fois, Bart De Wever s'enfonce dans un de ses défauts les plus fondamentaux, sa volonté de plaire... S'il en vient à cette comparaison dans l'interview, c'est aussi pour flatter l'Allemagne par une comparaison: "Aujourd'hui l'Allemagne est redevenue la locomotive de l'Europe et la Belgique après des querelles politiques interminables, est devenue le malade de l'Europe".
Pour Bart De Wever: "La Belgique est une nation qui a échoué". Le refrain est connu, mais l'interprétation est plus que jamais violente et nihiliste.
3. Et donc?
Que la N-VA se positionne une fois pour toutes. Que Bart De Wever prenne ses responsabilités. Il ne veut pas d'un gouvernement fédéral, il veut interrompre les négociations, jeter l'éponge. Qu'il le dise, mais sans duplicité ni double langage sournois.
Pour l'instant, c'est tout un pays qu'il prend en otage. Accuser les socialistes wallons de bloquer toute réforme relève de la caricature stupide et pathologique.
Pourtant Bart devrait se méfier des caricatures comme il le dit dans le Spiegel: "Di Rupo, pendant des années, nous l'avons considéré comme un petit comique, comme une caricature (...) Cela dit quand on apprend à le connaître personnellement, on ne peut que changer d'avis".
Alors, des élections en février? Comme c'est parti, sans doute. Mais cela n'arrangera rien et Bart De Wever le sait. C'est ça qui est inquiétant.
Post Scriptum:
'Führer' est évidemment à prendre dans le sens de la traduction littérale 'chef', 'dirigeant', 'guide'. Mais c'est vrai que ce terme a toujours une curieuse résonnance à nos oreilles. L'utiliser n'est que l'effet boomerang d'une provocation initiée par De Wever. A ce titre, il est intéressant de lire dans 'Le Soir' l'interview du correspondant du Spiegel qui a mené l'entretien: 'Bart De Wever est un personnage intéressant, en plus d'être un 'client' pour un journaliste. C'est un provocateur. Je pense à des hommes politiques comme Geert Wilders aux Pays-Bas, à un Jean-Marie Le Pen en France, même si la comparaison a ses limites: De Wever n'est pas islamophobe, me semble-t-il, et il n'est pas d'extrême droite'.
Reactions
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13 décembre 2010 13h25 | Jean-Yves Hubert
Alain Vandendriessche, j'ai la même vision pessimiste que vous. Via ce forum, j'essaye vainement depuis le début de faire bouger les choses, les gens, les hommes politiques, les Flamands qui n'adherent pas à cette ideologie et qui pourraient lire ces différents forums. En vain, il me semble. C'est l'immobilisme de la part des politiques et des opposants, comme s'ils craignaient ce type ou comme si on les faisait taire à coup de diverses pressions. Faut pas exagérer,quand même. Prenons garde, de la passivité à la complicité, il n'y a qu'un pas, c'est d'ailleurs plaidé chaque jour dans les tribunaux. Il est temps pour les Wallons et les démocrates de réagir et de refuser de se faire sans arret insulter par cette crapule populiste.Et dire que la majorité des Belges, Wallons et Flamands ne veulent pas de la séparation mais on n'écoute plus cette majorité, on donne uniquement la parole à une minorité d'excités.
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| | | Loik
Number of posts : 183 Age : 41 Location : Brussels Registration date : 2010-05-10
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 5:48 pm | |
| La Belgique, malade du nationalisme flamand
13.12.10 - 12:11 "Belgique, l’homme malade de l’Europe", "Les Wallons, les socialistes en particulier bloquent toutes les réformes sensées", "La Belgique ne fonctionne plus, est une Nation qui a échoué", "Le Roi ne pense pas comme nous", "Nous versons de l’argent à la Wallonie. Cet argent ne doit pas être une injection, comme la drogue pour un junkie."
Pour ceux qui auraient raté toutes les déclarations de Bart De Wever depuis 3 ans, il suffit de s'offrir un exemplaire de l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" pour y trouver condensé un florilège de ce que le président de la N-VA pense de la Belgique, des Wallons ou de l'avenir de la Flandre. Entre simplisme et populisme avec une dose de mauvaise foi et de falsification historique !
Rien de véritablement nouveau dans cette interview (reléguée en page 108, malgré tout) mais celle-ci intervient à un moment important du processus de négociation. Il est clair que Bart De Wever songe toujours plus à ce stade à la fin de la Belgique qu'à un accord gouvernemental. La VRT-radio a interrogé le président de la N-VA ce matin, et pour lui ce sont "ceux qui montent en épingle cette interview qui veulent en finir avec les négociations !"
Bart De Wever touche là au merveilleux du cynisme : ce sont ceux qui accorderaient foi à ses déclarations qui pourraient faire capoter les négociations gouvernementales !
Insultés, méprisés, les francophones ne pourront que hausser les épaules, rappeler qu'un accord équilibré est possible (défense de rire !)... et retourner négocier avec Bart De Wever.
La N-VA est incapable d'un accord qui lui demanderait des concessions, mais puisque tous les autres veulent la N-VA, cette dernière peut se permettre toutes les humiliations.
Mais les francophones auraient tort de balayer d'un revers de la main, les accusations du leader de la N-VA. Il est patent que la "Belgique ne fonctionne plus", d'autres, y compris en Wallonie, l'ont constaté avant Bart De Wever.
Faute de projets, Wallons et Bruxellois se sont accrochés à un modèle de Belgique qui existait de moins en moins... Ils se retrouvent à négocier aujourd'hui avec ceux qui veulent en finir avec ce pays...
Philippe Walkowiak
rtbf.be | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 6:42 pm | |
| Goede commentaar op DS:
Op 13 december 2010 omstreeks 16:12, zei Egmont H., Lembeek:
Toch verwonderlijk dat er nooit reactie komt op het Vlaamse spiegelbeeld van de PS: het ACW; dezelfde oer-conservatieve ideologie, dezelfde machtspolitiek van zelfbehoud en zelfbediening en geen enkel respect of interesse voor de burger, maar De Wever zwijgt in alle talen over deze Vlaamse PS.....
Il n'y a pas que De Wever qui est mauvais pour la Belgique. Il n'est que la manifestation cutanée du cancer de la particratie, du nationalisme, du fédéralisme et de la bureaucratie.
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| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 9:27 pm | |
| Het IMF zal het toch iets beter weten dan onze moderne Nero.
Een noodregering is voor mij ok. Un gouvernement d'affaires urgentes? D'acc !LE SOIR « La Belgique n'est pas le malade de l'Europe » pour le FMI
BERNARD DEMONTY
lundi 13 décembre 2010, 18:00
En plus du fait de contredire De Wever et de demander à la Belgique un budget pour 2011, le FMI demande qu'on limite les allocations de chômage dans le temps et qu'on réforme l'indexation automatique des salaires. Par Bernard Demonty
Belga
Le fonds monétaire international n'est pas du genre à mettre le pied dans la mare aux canards belgo-belge. Il se base sur les chiffres, rien que sur les chiffres. Et c'est sur cette base que le directeur assistant du FMI, Erik De Vrijer a marqué son opposition aux propos de Bart De Wever au Spiegel. « Non, a-t-il dit, la Belgique n'est pas le malade de l'Europe ».
Dans l'hebdomadaire allemand, Bart De Wever avait estimé, lui, que la Belgique était le malade de l'Europe, notamment en raison de sa situation économique.
Pour le FMI, qui clôturait ainsi une visite de 10 jours en Belgique, la situation est plus nuancée. « Non, la Belgique n'est pas le malade de l'Europe. Mais cela ne veut pas dire que sa santé ne peut pas être améliorée. Il faut notamment que la Belgique améliore son fédéralisme fiscal. Il faut aussi qu'elle améliore la résistance de son système bancaire. Actuellement, beaucoup de pays d'Europe ont des problèmes de santé, et c'est dommage. »
Le FMI a également demandé à la Belgique de préparer immédiatement un budget pour l'année 2011. Faute gouvernement, le pays n'a toujours pas de budget. « La Belgique doit confectionner son budget sans délai, a dit Erik De Vrijer. Pour faire baisser le déficit. Il a déjà baissé, mais se trouve encore très loin des 3 % qu'il faut atteindre en 2012. » Le FMI estime aussi que la Belgique doit « sans délai » faire baisser sa dette et financer le vieillissement de la population. « Il faut faire des plans concrets, à présent. Et dans ce domaine, d'autres pays ont pris le leadership. » Pour le FMI, ces réformes sont rendues plus urgentes par la pression des marchés, qui n'a pas épargné la Belgique.
Le fonds monétaire a également appelé à des réformes dans deux domaines sensibles : il recommande de limiter les allocations de chômage dans le temps et de réforme l'indexation automatique des salaires.
Mais pour l'organisation internationale, tout n'est pas négatif pour autant. « Cette année, les performances économiques de la Belgique ont été meilleures que celles d'autres pays d'Europe et meilleures que ce que nous avions prévu. Une croissance de 2 %, c'est bien. Mais c'est moins bien que ce que la Belgique a fait dans le passé. »
Le FMI ne s'est, en revanche, pas trop mouillé sur l'institutionnel. Il a appelé à un fédéralisme fiscal où toutes les composantes de l'Etat puissent disposer de moyens suffisants. Mais pas un mot sur la situation politique. Cette dernière phrase me laisse tout de même un peu perplexe. Ce fédéralisme fiscal vaut-il aussi pour des pays comme la France et les Pays-Bas? | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Mon Dec 13, 2010 9:36 pm | |
| Bonne réplique du fédéraliste Maingain, même si j'aurais préféré entendre enfin un des 80% d'unitaristes en Belgique !
LE SOIR
Maingain : « Persister à négocier avec De Wever, c’est déjà lui donner raison »
Rédaction en ligne
lundi 13 décembre 2010, 18:10
Le président du FDF, Olivier Maingain, a appelé lundi le PS, le cdH et Ecolo à clarifier leurs positions sur les négociations institutionnelles après les déclarations du président de la N-VA, Bart De Wever. Maingain : « Persister à négocier avec De Wever, c’est déjà lui donner raison »
Selon lui, il temps maintenant de se concentrer sur les priorités socio-économique et de constituer un gouvernement, même transitoire.
« Persister dans une négociation sans espoir avec Bart De Wever c’est déjà lui donner raison quant aux objectifs qu’il poursuit », a souligné M. Maingain dans un communiqué.
Et d’ajouter : « Plus que jamais, les partis responsables devraient avoir la volonté de donner la priorité aux problèmes socio-économiques et de constituer, même à titre transitoire, un gouvernement fédéral qui aurait pour mission de faire face au défi de l’endettement de l’Etat belge et aux menaces qui en résultent sur les grands équilibres économiques de la Belgique ».
(belga) | |
| | | Sprakeloos
Number of posts : 1205 Location : Antwerp Registration date : 2008-12-03
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 1:04 am | |
| Quelqu'un serait-il à même de recueillir les réactions allemandes (s'il y en a)? ' | |
| | | Gonda
Number of posts : 377 Location : Chez Laurette, c'était chouette Registration date : 2009-09-30
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 1:42 pm | |
| Ci-après une analyse très fine du phénomène N-VA, bien sûr dans le contexte historique flamand. - Quote :
- * La N-VA
* Hygiënische aanbevelingen (dr. Jan Bernheim)
La N-VA
Résumé et adaptation du texte en néerlandais après les élections du 13 juin 2010
La N-VA est-il un parti ultranationaliste et séparatiste? Une psychanalyse de cette famille politique concernant ses antécédents politiques et historiques et son idéologie imprégnée de racisme culturel s’imposait d’urgence.
Y-a-t-il une différence fondamentale avec le Vlaams Belang? La N-VA évolue en tout cas de façon masquée en politique. Le programme du parti ne laisse aucun doute sur les buts poursuivis: un confédéralisme avec scission de la sécurité sociale, ce qui équivaut à un séparatisme de fait. Sous l’apparence d’un certain masque de respectabilité et de popularité le parti se profile comme le défenseur du flamand opprimé par une minorité francophone.
Ce qui suit est matière à réflexion psychanalytique: n’est-il pas étrange de constater que c’est la partie minoritaire qui fait peur à la partie majoritaire, la partie la plus forte qui se souvient d’avoir été la plus faible dans les siècles passés?
Comment se fait-il que cet ethno-régionalisme (un nationalisme d’un autre âge comme un journaliste de Libération le définissait récemment) devient aussi populaire?
Comment se fait-il que les intellectuels flamands et les groupes de pression (patrons et syndicats) demeurent très passifs dans leurs protestations alors que dans d’autres pays européens les intellectuels réagissent. Andrej Wajda, le célèbre cinéaste polonais fustige le nationalisme régional comme la pire des choses qui puissent nous arriver. Tous les partis politiques flamands sans exception ont été contaminés par ce nationalisme et cette surenchère électorale. L’entourage d’extrême droite du Vlaams Belang est bien connu. Karel Dillen le fondateur de ce parti traduisait les publications de Maurice Bardèche, seul théoricien du fascisme d’après-guerre. Bart de Wever n’a jamais renié son admiration pour Karel Dillen, il était d’ailleurs présent à ses funérailles et accueillait Le Pen de façon chaleureuse. Une analyse bien documentée de cet archéo-nationalisme de repli identitaire s’impose dans sa spécificité belge et en particulier flamande.
Derrière une apparence 'moderniste' de ce parti qui séduit beaucoup de monde, les francophones inclus, se cache en effet une face archaïque, imprégnée de racisme culturel. Tout parti crypto-fasciste doit être examiné à l'aune de cette analyse chère à Bernard-Henri Lévy: il faut dévisager leur face archaïque et moderniste. Ces deux piliers-là constituent le socle de toute mouvance de ce type (l'archaïsme de Pétain, allié au modernisme de Le Corbusier). Le troisième pilier, le plus redoutable et peut-être le plus difficile à dénoncer est la banalisation du discours qui devient respectable. La théorie de la banalisation du mal (Hannah Arendt) redevient plus que jamais d'actualité en Europe. La prétendue 'fin des idéologies' du vingtième siècle semble être une bonne évolution en apparence mais elle a également entraîné la fin d'une certaine idée de résistance face aux résidus idéologiques qui remontent à la surface comme les ethno-régionalismes. Le politique (intraduisible en néerlandais) et non la politique, qui détermine le lien social est quasi absent en Flandre, région très politisée (politique politicienne) mais où la conscience politique est très faible, ce qui explique en partie l'esprit grégaire et le manque de remise en question de la N-VA par les contre-pouvoirs, muets ou complices comme les médias et par les intellectuels, absents ou paralysés. Tous les partis flamands se sont effacés derrière l'idéologie de consensus de Bart De Wever et la N-VA. Une analyse constante de la violence politique par les intellectuels comme mode de fonctionnement des sociétés est pourtant plus que jamais indispensable (Georges Bensoussan).
L’Allemagne est selon l’historien Lode Wils à l’origine de tous les malheurs de l’histoire politique belge au siècle passé. "C’est en Flandre, dans cette région très catholique et anticommuniste, que la tendance pro nazie a été la plus forte de l’Europe occupée" (Anthony Rhodes). Motivés par un profond sentiment anti-communiste et par la promesse d'une Flandre autonome, des milliers de jeunes Flamands répondirent à l'appel lancé par Himmler (Jonathan Triggs, SS Flamands - l'histoire de la 27ième division SS des grenadiers volontaires Langemarck, 2010). Le paradigme chrétien prédominant en Flandre, qui contrairement à la partie francophone du pays où la "laïcité" est plus influente, s’est métamorphosé en un paradigme de pensée unique grégaire, unanimiste, nationaliste encadré par un contrôle social accru, basé sur l’angoisse de n’être pas considéré comme "bon flamand" et de ne pas préserver la pureté du territoire flamand. Selon Siegfried Bracke, nouvelle recrue de la N-VA et ancien journaliste très populaire, le parti serait ni de gauche ni de droite mais... "social" ?!? On observe là en tout cas une étrange conception du lien social. A l’instar de l’Autriche, pays catholique par excellence, le vrai débat sur la collaboration n’a jamais eu lieu en Flandre. S’il y a pu avoir débat, il s’est situé uniquement dans la perspective d’amnistie. Ce manque d’autocritique du passé, déjà pointé du doigt jadis par Jacques Attali et que l’on retrouve au niveau politique, au niveau de l’enseignement et des intellectuels, explique en parti le succès de l’extrême droite nationaliste dans cette région. Comme l’Autriche, la Flandre n’a jamais été complètement "dénazifiée" ni dans les faits, ni dans les esprits.
La Flandre nationaliste s’est reconstruite après la Deuxième Guerre mondiale en réaction à la répression d’après-guerre avec la création du parti "la Volksunie" dont la N-VA est l’héritière. La surenchère nationaliste et réactionnaire sera ensuite à la base de la création d’un parti d’extrême droite dissident de la Volksunie: le "Vlaams Blok" (actuellement Vlaams Belang) fondé par Karel Dillen, ami de Maurice Bardèche. L’esprit de rancoeur et de revanche se situe d’une part au niveau linguistique et d’autre part, la frustration issue de la répression et de l’épuration après la Deuxième Guerre mondiale a joué un rôle essentiel (alors même que les leaders de la collaboration ont échappé aux peines les plus lourdes). Il faut toutefois remonter à la Première Guerre mondiale et même au-delà pour mieux comprendre l’origine de cette idéologie nationaliste. Les activistes flamands influencés par un certain Pangermanisme d’avant-guerre collaborent pendant l’occupation en 1914-18, encouragés par une première "Flamenpolitik" des allemands (la politique de l’occupant allemand favorable aux Flamands collaborateurs). En 1917, le Conseil de Flandre (Raad van Vlaanderen) fut crée comme un véritable gouvernement-parlement fantoche à la solde des allemands sur base ethnique, linguistique, corporatiste et théocratique. L’indépendance de la Flandre fut proclamée sous l’auspice des Allemands, sur proposition de Borms (leader activiste), par le Conseil de Flandre en séance du 22.12.1917 (!) par 55 voix contre 2 abstentions. Cela pourrait paraître prémonitoire vu sous l’angle de la situation politique actuelle. Dans l’entre-deux guerres la revanche des activistes et leur demande d’amnistie mènera tout droit à la collaboration avec les nazis. Cette collaboration sera encouragée par une deuxième Flamenpolitik pendant la Deuxième Guerre mondiale. L’idéologie du parti nationaliste prédominant pendant la guerre, le VNV (Vlaams Nationaal Verbond) était d’essence flamingante et fasciste. Après-guerre les partis nationalistes flamands, dont la Volksunie, tenteront de minimiser et d’occulter en particulier cette idéologie fasciste de la VNV dans le cadre de leurs revendications d’amnistie en faveur des anciens collaborateurs (alors que les revendications d’amnistie concernant les collaborateurs wallons, non moins nombreux, sont inexistantes en région francophone).
L’attitude récente et ambivalente de Bart De Wever, le leader de la N-VA, concernant la responsabilité de l’administration anversoise à l’encontre des juifs pendant l’occupation, est assez éloquente et caractéristique de cet état d’esprit. On retrouve cet esprit de duplicité face au passé de la collaboration auprès de la majorité des leaders nationalistes flamands. A juste titre l’écrivain Pierre Mertens compte la N-VA parmi les partis d’extrême droite d’origine douteuse, héritière des flamingants collaborateurs de la deuxième guerre mondiale. Dans un article d’opinion "le pays qui ne s’aimait plus" (Le Monde), Mertens analyse de plus près ce nationalisme de mauvais goût: "Quelqu’un qui minimise la responsabilité de la municipalité anversoise et la déportation des juifs est coupable de négationnisme". Que Bart de Wever est de surcroit historien aggrave ses propos malgré des excuses peu crédibles.
Les Gianfranco Fini, Pim Fortuyn, Geert Wilders et Bart De Wever ont ceci en commun: une tendance au repli identitaire qui menace notre vieux continent qui ne parvient pas à se débarrasser de ses anciens démons du siècle passé. L’écrivain libanais Amin Maalouf parle à juste titre "d’identités meurtrières". Les antécédents familiaux d’une partie importante des membres de la N-VA nous renseignent sur leurs liens avec la collaboration. La position du président du parlement flamand Jan Peumans (N-VA), dont la famille a baigné dans la collaboration est assez illustratif à cet égard. Peumans banalise la collaboration pendant la guerre et diabolise dans ses propos la résistance dans son rôle supposé d’épuration, traitant les résistants de racaille. Sans connaissance et analyse de cette filiation historique, politique et familiale des mouvements et partis nationalistes flamands, il est impossible de décrypter l’idéologie de la N-VA. A la lumière de cette évidence historique l'Europe des régions (ethniques), vieux fantasme et projet fasciste, le racisme culturel, la haine du français (comme culture subversive contre tous les totalitarismes, héritière des Lumières) deviennent compréhensibles. Cette évidence dérange beaucoup de monde mais ne peut être occultée. La frustration et l’esprit de revanche face au refus des demandes d’amnistie par l’Etat belge sous l’influence en particulier des francophones, forment le socle des revendications nationalistes dans le cadre d’un racisme culturel. La N-VA récupère 10% des votes du Vlaams Belang en les sortant du cordon sanitaire mais aussi de façon plus banale les mécontents du système. La N-VA est composée en majorité d'ultranationalistes, de transfuges du Vlaams Belang et des déçus d'autres partis de droite. A cet esprit de revanche qui est à la base de ce mouvement politique actuel s’ajoute en effet le mécontentement ambiant dans le cadre de la crise économique mais également l’égoïsme des riches et la peur face à la globalisation. La N-VA est en majorité un parti de la classe moyenne flamande qui présente une souffrance et une peur sociale de l’appauvrissement, quasi existentielle. Ce phénomène n’est pas unique à la Flandre mais est présent dans plusieurs régions d’Europe. Il s’agit donc d’un enjeu géopolitique et d’un défi pour l’avenir de l’Europe tout entière. La coexistence pacifique de différentes cultures et langues sur un même territoire est dès lors menacée. Les régions plus prospères ne veulent plus payer pour les régions moins riches. Ainsi l’Italie du Nord veut se défaire du Mezzogiorno.
Les nationalistes flamands espèrent un divorce indolore à la Tchécoslovaque avec évaporation de l’Etat belge dans l’Europe, attitude fort méprisante et très peu courageuse. Pour rassurer les journalistes européens De Wever utilise un langage pseudo-darwinien "l’indépendance de la Flandre par une évolution et non par une révolution". Le parti veut former une Forza Flandria regroupant le centre et la droite nationaliste. La N-VA s’est renforcée lors des dernières élections par des transfuges du CD&V (parti social chrétien) et du Vlaams Belang d’extrême droite, qui considèrent pouvoir mieux propager leur idéologie par le biais d’un parti d’apparence respectable. L’obstacle majeure et de taille pour le rêve séparatiste de la pensée unique nationaliste flamande reste la région bruxelloise et sa périphérie ainsi que la sécurité sociale qui demeure fédérale. Il faudra tenir compte également avec les dissensions traditionnelles au sein du camp des nationalistes qui ne tarderont pas à se manifester - et espérons le - avec un sursaut citoyen des flamands dans l’urgence de la menace de l’extrémisme. La tension politique devra fatalement monter pour que les mentalités évoluent. Le plus grand danger réside dans la banalisation de ce parti, qui se situe dans la zone grise des partis démocratiques. Cette banalisation a dès lors déjà fait son oeuvre en Flandre, encouragée par les médias. La banalisation politique de Geert Wilders aux Pays-Bas incite en tout cas à l'extrême vigilance concernant l'évolution politique belge. Pour ceux qui veulent bien voir, les indices d'extrémisme de cette pensée unique flamande ne manquent pas. | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 1:43 pm | |
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| | | Gonda
Number of posts : 377 Location : Chez Laurette, c'était chouette Registration date : 2009-09-30
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 3:59 pm | |
| Francis Van de Woestyne
La sagesse impose de ne pas répondre aux insultes. Mais il y a des jours où l’on n’a pas envie d’être sage. La raison commande de laisser passer sans broncher ce torrent de mépris. Mais il y a des jours où l’on n’a pas envie d’être raisonnable. La stratégie suggère d’ignorer ce nouveau dérapage, ces propos dégoulinant de méchanceté, d’arrogance. Mais là, la coupe est pleine. Ça suffit. La nausée menace.
La dernière charge de Bart De Wever est le pas de trop, celui qui le déclasse, celui qui devrait l’exclure du jeu politique. On exagère ? On se vexe facilement ? Faites donc l’exercice et remplacez le mot francophone ou wallon par musulman (ou Flamand ) dans ses propos et vous verrez les réactions ! Pourquoi faut-il toujours tout accepter ? Le pire, c’est la manière dont il tente de réduire la portée de ses paroles. Il n’y a rien de nouveau Il a simplement répété que nous, francophones, nous étions des profiteurs, des drogués qui avons besoin d’un peu de coke. Quoi ? Vous réagissez ? Faut pas, puisque ce n’est pas la première fois qu’il nous insulte. Cool, les gars. Ajoutez à cela son irresponsabilité lorsqu’il désigne la Belgique comme le maillon faible de l’Europe, la livrant ainsi aux spéculateurs et vous aurez fait le tour des dégâts.
Qu’est-ce qu’on attend ? L’injure suivante ? Combien de fois faudra-t-il tendre la joue ? La solidarité à ce prix-là : non merci. Oui il faut réformer la Belgique. Avec lui ? Malheureusement... Amis flamands, ne nous faites pas croire que c’est cela, la Flandre, cet amas de mépris et d’égoïsme. Où est l’autre Flandre ? Pourquoi se tait-elle ? Pourquoi se cache-t-elle derrière cette ombre menaçante ?
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| | | perikles
Number of posts : 1771 Location : Antwerpen Registration date : 2009-02-11
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 4:40 pm | |
| Ik stel voor dat we gewoon kiezen: tussen BDW (en de N-VA) en het IMF? Gaan jullie voor de maatregelen van het IMF (of toch maar BDW)
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| | | perikles
Number of posts : 1771 Location : Antwerpen Registration date : 2009-02-11
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 4:43 pm | |
| Uit De Tijd vandaag
Wat bezielt die man? Het was gisteren de vraag van een miljoen die volgde op een interview dat N-VA-boegbeeld Bart De Wever had gegeven aan het Duitse weekblad Der Spiegel. ‘Europas kranker Mann’, zo luidde het citaat van De Wever boven aan het interview. Onversneden gaf de voorman van de Vlaams-nationalisten nog eens zijn gedacht. België is ziek, de Walen zijn junkies verslaafd aan de Vlaamse geldstromen en de koning is een nadeel voor de Vlamingen, om het bijna letterlijk samen te vatten. Volgens de N-VA was het niet nodig daar veel heisa over te maken, want eigenlijk zegt De Wever wat hij altijd heeft gezegd. Maar één zinnetje sprong er toch uit. ‘Wenn wir einer solchen Regierung beitreten, ist das Risiko gross, die nächste Wahl zu verlieren.’ Vrij vertaald: als wij in zo een regering stappen, is het risico groot dat wij de volgende verkiezingen verliezen.
En dat mag dan nog kloppen, als De Wever zoiets zegt, kan je het de andere partijen niet kwalijk nemen dat ze opnieuw de grootste twijfel hebben of de N-VA wel een regering wil vormen. En dus krijg je weer een rondje zwartepieten, waarbij het er alleen nog om gaat de schuld niet te krijgen voor het mislukken van de onderhandelingen.
Langs alle kanten werd de N-VA gisteren verweten ‘onverantwoord’ bezig te zijn, want De Wever gaat nu zelf in het buitenland zeggen dat dit land doodziek is en dat er niet meteen een regering moet worden verwacht die de problemen zal aanpakken.
De vraag die hardop in de Wetstraat werd gesteld, was dan ook hoe lang het nog zal duren alvorens de financiële markten ten aanval zullen trekken tegen België. Gisteren viel dat alvast goed mee: er zat geen beweging op de spread, het renteverschil tussen Belgisch en Duits staatspapier. De Wevers interview sloeg in de Wetstraat in als een bom, op de financiële markten was het zelfs geen voetzoekertje.
Blijkbaar overschatten de politici de impact die hun woorden nog hebben. Niet alleen de bevolking is onverschillig geworden, ook de financiële markten hechten er amper nog belang aan. Blijkbaar hebben de zogenaamde ‘irrationele’ financiële markten meer oog voor de economische realiteit van België, zoals gisteren naar voren gebracht door het Internationaal Monetair Fonds (IMF).
De boodschap van het IMF was niet alarmerend. België moet wel dringend werk maken van een aantal hervormingen, maar paniek over het uitblijven van een regering was er niet. Het bewijst nogmaals dat het beter is een goed akkoord te hebben dan snel een regering te vormen. Maar waar niemand een boodschap aan heeft, is zonder einde politieke spelletjes spelen.
Daarom moet er duidelijkheid komen. Ofwel wil men een regering en gaat men ervoor, hoe lang het ook duurt. Ofwel gelooft men er niet meer in, maar dan moet het zwartepieten ophouden en moeten er verkiezingen komen.
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| | | perikles
Number of posts : 1771 Location : Antwerpen Registration date : 2009-02-11
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 4:48 pm | |
| - Belgica wrote:
En als het alleen de mening van BDW was zouden we nog kunnen lachen. | |
| | | Bruno
Number of posts : 3228 Location : Leuven-Louvain - La Belgique une et indivisible ! Het ene en ondeelbare België ! Registration date : 2008-11-23
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 4:58 pm | |
| Het IMF heeft gelijk: België moet unitair worden. | |
| | | perikles
Number of posts : 1771 Location : Antwerpen Registration date : 2009-02-11
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 8:22 pm | |
| - Bruno wrote:
- Het IMF heeft gelijk: België moet unitair worden.
Waar zegt het IMF dat? En weet dat de maatregelen die het IMF oplegd aan een land meer in de lijn liggen van partijen zoals N-VA, MR en OVLD. Een van de eerste maatregelen die het IMF zal opleggen is het beperken van de werkloosheidskeringen in tijd. Hoe je het draait of keert ... BDW kan keet schoppen ... wat willen we het IMF of BDW? | |
| | | Gonda
Number of posts : 377 Location : Chez Laurette, c'était chouette Registration date : 2009-09-30
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Tue Dec 14, 2010 9:18 pm | |
| - perikles wrote:
- ... wat willen we het IMF of BDW?
Choisir entre la peste et le choléra ! | |
| | | Gonda
Number of posts : 377 Location : Chez Laurette, c'était chouette Registration date : 2009-09-30
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Wed Dec 15, 2010 12:30 am | |
| La coïncidence est étonnante. Alors que BDW qualifiait la Belgique de "malade de l'Europe" au journal allemand Spiegel, le magazine français l'Express daté de demain matin tirait un article sur "l'Allemagne malade de l'Europe". Cet article est une analyse intéressante à lire sur ce pays. J'ai mis cette page en PDF sur Rapidshare. Il n'y a qu'à lancer l'adresse, cliquer sur 'slow download', attendre 30 secondes et recliquer pour avoir la copie en haute résolution. Bonne lecture. http://rapidshare.com/files/436960863/Page_de_LExpress_2010-12-15.pdf | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Ah mais qu'il est brave ce Bart ! Wed Dec 15, 2010 11:03 pm | |
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