Belgique - Turquie / België - Turkije 03.06.2011

Espérons que les Diables Rouges gagnent !

Laten we hopen dat de Rode Duivels winnen !

DE STANDAARD

Photo news

Rode Duivels zijn weer hip

Truitjes en sjaals van nationaal elftal vliegen de deur uit

* vrijdag 03 juni 2011, 05u00
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* Auteur: Koen Baumers

Extra op Sportwereld

* Leekens: 'Toeterend naar hotel na overwinning'
* Verkeerschaos verwacht door ‘Spaanse feesten'
* ‘Vraag me niet wie vanavond moet winnen'

De spanning stijgt. Het stadion is uitverkocht, cafés in het hele land houden zich klaar voor een vol huis, in verschillende steden kan je de wedstrijd op groot scherm volgen. Truitjes en sjaals vliegen de deur uit. Neen, het gaat niet om de finale van het WK, wel om de kwalificatiematch België-Turkije. De Rode Duivels zijn weer hip.

70 euro per stuk kosten ze, de nieuwe officiële truitjes van de Rode Duivels. Maar het houdt de Belgen niet tegen om ze massaal te bestellen. De nieuwe shirtsponsor van de nationale ploeg kan de vraag nauwelijks bijhouden. ‘Het is ons net gelukt om 10.000 truitjes klaar te hebben vóór de voetbalwedstrijd tegen Turkije, maar we zijn totaal overrompeld', zegt Steven Coulembier van Burrda. ‘Mensen konden ze al sinds 1 maart bestellen en waren erg ongeduldig. Ik wil ze NU, kregen we te horen. Al 85 winkels hebben grote bestellingen gedaan, van small tot extra large. Sommigen vroegen al om de bestelling te verdubbelen. En dan zijn er nog de sjaals, de broekjes, de trainingsoutfits... Ongelofelijk, het voetbal leeft weer. Toen we shirtsponsor werden, zat het voetballand in zak en as. Maar nu zijn ze herrezen.'

Grote schermen

De wedstrijd van de Rode Duivels tegen Turkije is nochtans geen WK-finale. Verre van. Er staat bij winst een voorlopige tweede plaats in de kwalificatie voor het Europees Kampioenschap van 2012 op het spel. En toch is er die gekte. Op tal van plaatsen in het land kan je de wedstrijd volgen op grote schermen. Veel cafés nemen speciale initiatieven en onder andere op de Kouter in Gent staat een gigantisch scherm waar een grote menigte verwacht wordt om de wedstrijd van minuut tot minuut te volgen.

‘Ook in het stadion verwachten we sfeer van de eerste tot de laatste minuut', zegt Frank Boulanger van de Red Devils Kop, die verschillende supportersclubs overkoepelt. ‘Vroeger gingen we allemaal samen zitten om vanuit één vak toch wat sfeer te krijgen, nu was ons vak in vier uur uitverkocht en is ook in de rest van het stadion elk zitje bezet. We spreken al om 14 uur af op de Grote Markt in Brussel. Het is goed weer, het is een lang weekend, de sfeer rond de Rode Duivels is weer goed: het gaat al op voorhand een serieus feestje zijn.' De voetbalbond heeft op elk zitje een Belgische driekleur laten deponeren.

Duivelindrijving

De ‘duivelindrijving', een actie van Sporza om supporters warm te krijgen, lokte al 50.000 mensen in één week. De Facebookgroep die mensen oproept om na een overwinning al toeterend door de straten te trekken, lokte al 25.000 enthousiastelingen. En in Zele kregen de aangemelde bestuurders zelfs al een volgnummer en is er politiebegeleiding geregeld.

Het moge duidelijk zijn: bij een overwinning is de hype rond de Rode Duivels niet meer te stoppen. Al is het op een oranjegekte naar Nederlands voorbeeld nog wel even wachten.

LA LIBRE BELGIQUE

Plus dure sera la chute ?

Julien Lepeer

Mis en ligne le 03/06/2011

Les Belges disputent ce soir leur match le plus important depuis près de dix ans. Face à la Turquie, les Diables, à nouveau rouge vif, sont attendus.

Avec le cavalier seul de l’Allemagne en tête de ce groupe A, seule un place de barragiste, la deuxième, reste accessible. S’ils veulent conserver une chance de gagner l’Ukraine et la Pologne en 2012, les Diables n’ont donc qu’une alternative : battre les Turcs ou concéder un nul et prier. Car, si la Belgique pointe en deuxième position, ce sont les hommes de Guus Hiddink qui tiennent la main avec un match en moins et un retard d’une petite longueur seulement. Mais si Hazard et consorts sont déjà dos au mur depuis plusieurs mois, les attentes sont devenues énormes de la part d’un public reconquis. Et pour cause

Dès le début de la campagne, cette "génération dorée", si souvent louée malgré ses piètres résultats, est parvenue à raviver la flamme. Une "flammounette", certes, mais la prestation des protégés de Georges Leekens face à une Mannschaft demi-finaliste du dernier Mondial a laissé entrevoir de nouvelles perspectives. Les Schweinsteiger, Klöse et Ozil, bousculés pendant 90 minutes, n’ont dû leur victoire qu’à une bévue défensive. Rebelote en Turquie, où les Diables auraient pu revendiquer les trois points si les circonstances de jeu ne s’étaient pas liguées contre eux. Score final ? 3-2. La carte rouge a finalement pris le dessus sur le caractère affiché par nos représentants.

Devant ce bilan chiffré complètement nul, le spectre des dernières années a refait surface. Mais en y regardant de plus près, le groupe belge a fière allure et semble prêt à prendre une nouvelle dimension. Cohésion, talent, mais surtout travail et solidarité sont devenus les qualités maîtresses d’une équipe nationale enfin compétitive. Moins convaincant quant au fond mais nettement plus fructueux, le déplacement au Kazakhstan (0-2) a le mérite de redonner goût à la victoire à des Belges trop souvent tenus en échec par le passé.

Si déclic il y a eu, difficile d’en définir l’origine exacte. Etait-ce lors de l’épique réception de l’Autriche où, menés 2-3 à trois minutes de la fin, les Diables ont renversé la vapeur ? Bien sûr, les visiteurs étaient réduits à dix; bien sûr aussi, les nôtres ont péché par inexpérience en concédant une égalisation plus qu’évitable (4-4).

Mais "Long Couteau" et les siens étaient ressortis grandis de leur tour de force préalable. Ou alors était-ce en Russie, en amical ? Face aux joueurs entraînés par Dick Advocaat, ce coach éphémère qui les a lâchés pour répondre aux sirènes de l’argent, les Belges ont dominé les débats (0-2). Et ce fait d’armes n’était certainement pas le simple fruit d’un orgueil touché de plein fouet, non, il était surtout la conséquence du travail abattu par Georges Leekens. Avec la rigueur et la cohésion retrouvées, la confiance s’est installée peu à peu. Les Autrichiens d’abord (0-2), les Azéris ensuite (4-1) en ont payé le prix au cours d’un mois de mars qui a replacé la Belgique en ordre utile.

A quelques heures de cette rencontre décisive, la principale inconnue résidera dans la capacité des Mignolet, Lukaku, Vossen et autres à gérer la pression. Seule l’expérience semble en effet encore faire défaut à l’équipe, mais la fin de saison a apporté son lot d’indices positifs. Hazard et Lille ont conquis la France, Kompany, plébiscité à City, a atteint l’objectif Ligue des champions et Witsel, Lukaku ou Defour ont terminé la saison en boulets de canon. Reste que l’adversaire turc n’est pas le premier venu. Les équipiers de Bolat conservent en leurs rangs des atouts de choix. Peu importe, le public et le petit monde du football belge veulent y croire. Et si l’euphorie l’emporte, plus dure sera la chute en cas d’échec, c’est connu. Mais après presque dix ans dénués du moindre enjeu, le simple fait de renouer avec les frissons d’un duel au sommet constitue déjà un pas de géant.

oui, si ils perdent ce sera une grande désillusion ... MAIS ILS VONT GAGNER !