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| Subject: LINKEBEEK 18.09.2011 Mon Sep 19, 2011 12:27 pm | |
| La pacification après la scission de BHV donc...
De pacificatie na de splitsing van BHV dus...Manifestations à Linkebeek: "Scindons aussi vite la Belgique !"
BELGA
Mis en ligne le 19/09/2011
Ambiance
Trois mille manifestants -selon la police- ou 4 500 -selon les organisateurs, à savoir le Vlaamse Volksbeweging, le TAK et le Halle-Vilvoorde Komitee qui se basaient sur la présence de 30 bus et de nombreuses voitures individuelles- ont fait un aller-retour en définitive pacifique sur fond de drapeaux exclusivement jaunes et noirs (version dure !) entre le Delhaize de Beersel sis pile poil sur la frontière avec Bruxelles et la place communale de Linkebeek. On sera plus réservé sur les slogans toujours aussi peu amènes sur les "Franse ratten" ou réclamant "du cyanure pour le FDF". Mais c’est bien sûr "België barst" qui l’emporta de loin à l’applaudimètre.
Tout ça sous le contrôle de la police locale et fédérale avec un vrai mur de chevaux de frise et d’hommes et femmes en bleu entre la Gemeentehuis/Maison communale (d’où Damien Thiéry suivait discrètement les opérations) et les manifestants instamment priés à plusieurs reprises de "ne pas faire de vandalisme car nos frè res flamands de Linkebeek devront continuer à vivre ici demain"
Qui a battu le pavé périphérique contre le frais préaccord sur BHV ? Incontestablement le ban et l’arrière-ban du Mouvement flamand dans toutes ses composantes. De simples citoyens qui nous juraient leurs grands dieux de "n’être ni racistes ni même haineux contre les Wallons" au maïeur de Lennik, Willy De Waele en passant par les gaillards à mines patibulaires du Voorpost qui avaient amené un quarteron de militants néofascistes néerlandais du "Dietsland". A la fin du rassemblement, ces derniers ont voulu faire du pétard en jetant des feux de Bengale aux couleurs de la Grande-Néerlande. Au dam des organisateurs qui passeraient bien de ces encombrants marcheurs Ce ne fut pas la seule fausse note : le cortège ne s’était même pas ébranlé qu’il y avait déjà du grabuge flaminganto-flamingant. Alors que la N-VA présente avec les députés Weyts, Jambon et Francken devait répondre en direct aux questions du "Zevende Dag", les leaders du Belang venus en nombre ont tenté de s’imposer tout en disant pis que pendre de la VRT, forcément gauchiste à leurs yeux extrêmes. Il est vrai que leurs militants étaient ici en nombre. Et en verve : ayant identifié l’auteur de ces lignes, on l’a abreuvé jusqu’à la nausée des lassants clichés sur les Wallons, "profiteurs et pompeurs de moyens financiers flamands" et sur les francophones "avaleurs de territoire" ! A l’inverse, des participants sans parti identifié mais jouant "à domicile" (Alsemberg, Linkebeek) racontaient que leur ras-le-bol avait été nourri par des francophones arrogants refusant de piper le moindre mot de néerlandais
Puis en fin de marche, tout fut plié en deux discours et un "Vlaamse Leeuw" plus décidé que jamais à sortir ses griffes.
Sans surprise, Guido Moons (VVB) et Roel De Leener (TAK), ont égratigné les partis flamands qui ont osé le compromis avec les francophones. La future communauté métropolitaine bruxelloise est aussi dans leur viseur. Et pour montrer à leurs troupes comment les négociateurs flamands se sont fait avoir comme dans un bois, ils ont cité "deux voix francophones autorisées" à savoir Pascal Delwit de l’ULB et Francis Van de Woestijne de "La Libre". Enfin après avoir mis la pression sur Wouter Beke et Kris Peeters, ils ont conclu que "ce n’est pas BHV mais toute la Belgique qu’il faut scinder" . Ben voyons ! | |
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