Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: la VRT quitte Bruxelles ? Verlaat de VRT Brussel? Mon Jun 11, 2012 4:58 pm | |
| Une partie de la médiacratie quitte la capitale de Belgique. Mais quelle est encore l'utilité de ces médias politisés à mort et antibelges ?
Een deel van de mediacratie verlaat de hoofdstad van België. Maar wat is nog het nut van deze tot en met gepolitiseerde en anti-Belgische media? LLB LLB La VRT gèle les plans ertébéens
M. Co.
Mis en ligne le 11/06/2012
La RTBF contrainte de revoir complètement ses ambitions immobilières. Télé Bruxelles devra financer son maintien dans ses locaux molenbeekois.
Le petit monde de l’audiovisuel public est suspendu à la décision du gouvernement flamand. Dans les semaines qui viennent, ce dernier doit confirmer si, oui ou non, la VRT quitte le site du boulevard Reyers, à Schaerbeek. Un départ qui n’est évidemment pas sans conséquences, pour les chaînes de télé francophones. Pour rappel, c’est contre toute attente que le Conseil d’administration de la chaîne publique flamande décidait, il y a quelques semaines, de quitter ses installations, intimement connectées à celles de la RTBF.
Depuis, plusieurs options circulent quant à l’implantation future de la VRT. Vilvorde et son pôle multimédia ? Malines ? La gare du Midi ? Tour & Taxis ? Le mystère demeure. Mais si d’aventure la chaîne quittait la capitale pour la Flandre, l’événement charrierait son lot de symbolique. La télévision publique néerlandophone se séparerait de son pendant francophone, pour se replier vers sa région natale. Inutile de poursuivre.
En attendant, ces velléités sont vécues comme un véritable tour de cochon par la RTBF avec qui, avec la VRT, avait initialement prévu de réorganiser l’occupation du site de Reyers. Forcément, l’incertitude liée au départ flamand pousse les hautes sphères à changer leur fusil d’épaule.
Ainsi, la RTBF a-t-elle décidé de "geler" son plan immobilier, qui s’en trouve évidemment retardé. Pour autant, certaines options sont déjà arrêtées. C’est le cas pour l’avenir des bâtiments C, à l’avant du site, dont le réaménagement en vue d’y accueillir des rédactions et studios audiovisuels n’est plus à l’ordre du jour. La RTBF préférerait se concentrer sur des constructions neuves à l’arrière du site (côté parc). Ce qui nécessitera évidemment de passer par de longues procédures urbanistiques. Pour le permis en lui-même comme pour le site schaerbeekois, dont le Plan particulier d’aménagement du sol n’autorise pas de telles ambitions.
Reste que c’est dans ces bâtiments avant que la chaîne régionale Télé Bruxelles avait prévu de s’installer, sur quelque 2 000 m². En conséquence, son arrivée à Reyers se voit retardée de quatre ans. Au revoir l’horizon 2013, bonjour celui de 2017. Au mieux.
"Nous demeurons toutefois dans la dynamique de la collaboration que nous avons avec la RTBF", précise Marc De Haan, directeur général de Télé Bruxelles. En clair, le rapprochement physique des deux opérateurs publics n’est pas remis en cause par la situation. "Ce serait même pour un mieux puisque nous investirions des bâtiments neufs et non plus rénovés, poursuit Marc De Haan. Et qui correspondront donc d’autant mieux à nos besoins et à notre cahier des charges." Il insiste par ailleurs sur le fait que dans ce nouveau cadre, Télé Bruxelles restera une entité bien distincte de la RTBF, avec son accès propre et une façade clairement identifiée. "C’est un peu comme si nous utilisions un appartement dans un immeuble occupé par la RTBF", précise-t-il.
N’empêche que l’incertitude liée aux intentions de la VRT, et les nouvelles dispositions prises par le RTBF qui en découlent, ne seront pas sans impact budgétaire pour Télé Bruxelles. Sur base annuelle, Marc De Haan prévoit quelque 40 000 euros pour adapter ses locaux molenbeekois, qui ne correspondent plus du tout au cahier des charges d’une télévision moderne, ajoute-t-il.
Et puis d’autres aspects du projet initial sont carrément remis en question. Etait en effet prévue l’arrivée à Reyers de grandes écoles de cinéma ou d’audiovisuel comme l’Insas, l’Inraci ou l’Ihecs, qui sont toutes à l’étroit dans leurs installations actuelles. Vu le retard pris par le projet ertébéen, l’école de journalisme a d’ores et déjà renoncé à occuper des locaux à Reyers. L’Ihecs, en manque criant d’espace, ne peut se payer le luxe d’attendre autant de temps avant de s’étendre. | |
|