Vlaams-nationalisten tegen democratie - les nationalistes flamands détestent la démocratie

In Schotland, Catalonië en Baskenland organiseert men referenda over de onafhankelijkheid, behalve in de kunstmatige en politieke eenheid die sommigen verkeerdelijk "Vlaanderen" noemen. Schrik om te verliezen? "Vlaanderen", een "natie" die niet bestaat.

En Ecosse, en Catalogne et en Pays basque, on organise des référendums sur l'indépendance, sauf en cette entité politique et artificielle nommée par certains et erronément la "Flandre". Peur de perdre? La "Flandre", une nation qui n'existe pas.


Bart De Wever naast Inigo Urkullu, voorzitter van de Baskische nationalisten, in het Arriaga-theater van Bilbao. Op een persconferentie sprak de N-VA'er uitsluitend Baskisch.

DE STANDAARD

Baskische prijs voor Bart De Wever
Reportage

maandag 28 januari 2013, 03u00
Auteur: Van onze redacteur ,in Spanje Bart Brinckman

De N-VA wil verschillende regionalistische partijen op basis van een manifest laten samenwerken. In Bilbao ontving voorzitter Bart De Wever alvast de prestigieuze Sabino Arana-prijs.

‘Fantastico.' Juan Maria Atutxa, voorzitter van de Sabino Arana Fundazoia, maakt met gekruiste handen een zegegebaar. Bart De Wever sprak tijdens een persconferentie met alle laureaten van de gelijknamige prijs uitsluitend Baskisch. Zelfs de Engelse tolk, enkel het Spaans machtig, moest passen. ‘Blijkbaar moet ik enkel de r nog wat meer laten rollen', reageert De Wever laconiek.

Vakantiewerk in Baskenland

Twintig jaar geleden deed De Wever vakantiewerk in een cultureel centrum in het Baskenland. Naast ettelijke anekdotes hield hij er ook de kennis van de ontvoogdingsstrijd aan over. Sabino Arana was eind 19de eeuw de grondlegger van dat Baskische nationalisme. In zijn kort dankwoord verwees De Wever naar legendarische Volksunievoormannen zoals Walter Luyten en Willy Kuijpers die jarenlang goede contacten met de Basken onderhielden.

Met de prijs wilde de stichting, gelieerd met de Baskische Nationalistische Partij (PNV), de N-VA-voorman eren voor de ‘strijd waarmee hij België transformeert in een confederale staat en Vlaanderen wil doen uitgroeien tot een volwaardig lid van de Europese Unie'. De Baskische nationalisten zijn bijzonder begeesterd door de opgang van hun Vlaamse geestesgenoten.

Enkele weken geleden moest Vlaams Parlementsvoorzitter Jan Peumans (N-VA) de volksvertegenwoordigers nog aanmoedigen om aanwezig te zijn bij de uitreiking van de gouden erepenning aan verdienstelijke Vlamingen. Gisteren zat het statige Arriaga-theater in Bilbao tijdens de ceremonie eivol. Naast De Wever werden bijvoorbeeld ook vrouwelijke olympiërs, een multinational en een kunstenares geëerd voor de manier waarop ze het Baskenland doen schitteren.

In de marge voerde De Wever, samen met fractieleider in de Kamer Jan Jambon die de internationale relaties behartigt, gesprekken met diverse politieke verantwoordelijken uit het Baskenland en Catalonië. De twee Spaanse regio's hebben een sterke onafhankelijkheidsbeweging met elkaar gemeen. Algemeen wordt verwacht dat Catalonië in 2014 een referendum over onafhankelijkheid organiseert. De onderhandelingen daarover tussen de diverse separatistische partijen zitten in een laatste fase.

Geen revolutie, wel evolutie

‘De komende jaren zullen cruciaal worden', antwoordde De Wever op de vraag van een Baskische journalist. ‘Ik geloof niet in een revolutie, wel in evolutie.' Volgens de N-VA voorzitter blijft de rol van Europa fundamenteel. ‘Ik geloof niet dat landen zoals Catalonië onafhankelijk willen worden als ze op Europees vlak niet met elkaar kunnen samenwerken. Een sterkere Unie maakte de weg vrij voor nieuwe onafhankelijke staten. Zo niet, zie ik de toekomst somber in.'

Tegen 9 mei, de Dag van Europa, wil de N-VA op basis van een manifest verschillende regionalistische partijen laten samenwerken. PNV-voorzitter Andoni Ortuzar en de speciaal overgekomen Catalaanse nationalisten (CDC) reageerden enthousiast. In het Europees Parlement zitten al deze partijen door omstandigheden in verschillende fracties.

Zo verzeilde de CDC in de Alde-groep, onder leiding van Guy Verhofstadt (Open VLD). Marc Gafarot (CDC) vertelde met afgrijzen hoe de liberaal een ‘zachte motie' over autonomie had getorpedeerd. De Wever grijnsde begripvol.

Schotse nationalisten

Identiteit en burgerschap moeten de sleutelwoorden worden van dat manifest. De ‘statenloze naties' willen zich inclusief en democratisch opstellen, met veel aandacht voor de socio-economische context.

De drie partijen verwachten dat op termijn ook de Schotse nationalisten zullen aansluiten. Maar sedert Schotland eveneens afstevent op een referendum in 2014 voert SNP-voorzitter Alex Salmond internationaal een erg voorzichtige koers.

Lapresse.ca



Publié le 26 janvier 2013 à 05h00 | Mis à jour le 26 janvier 2013 à 05h00

Marois en Europe: la Catalogne, l'Écosse... et la Flandre, elle?
Pauline Marois... (Photothèque Le Soleil)

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Pauline Marois

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) En Catalogne espagnole, oui, en Écosse, oui. Mais pas en Flandre! La chef souverainiste Pauline Marois ne s'affichera pas avec le leader nationaliste flamand Bart De Wever, comme il lui paraît naturel de le faire avec ceux qui, en Catalogne et en Écosse, veulent voir leur nation voler de leurs propres ailes.

Pourquoi avec les uns et pas avec l'autre et les siens? Parce qu'il y a des nationalistes plus fréquentables que d'autres. C'est ce qu'on dit depuis longtemps chez ceux qui s'intéressent à ces questions au Parti québécois; du moins, c'est ce qu'on chuchote.

Car il n'y a évidemment pas de mot d'ordre officiel. On n'émet pas nécessairement de déclaration pour dire qu'on n'a pas tellement envie de rencontrer quelqu'un comme BartDe Wever.

Au Parti québécois, on se contentera de dire que «si l'occasion se présente...». Mais elle ne se présentera pas, car on ne la créera pas.

Nation

La rencontre politique qu'aura mardi Pauline Marois avec son homologue indépendantiste Alex Salmond, à Édimbourg, en Écosse, a déjà suscité des grincements de dents au Parti libéral du Québec et à la Coalition avenir Québec.

Cet entretien sera une première. Jamais un premier ministre souverainiste du Québec n'a rencontré un premier ministre souverainiste écossais.

Cela dit, Pauline Marois n'en est pas à son premier déplacement politique du genre sur la scène internationale.

Chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, elle s'était rendue à Barcelone en septembre 2010. L'idée d'autonomie nationale venait alors de gagner du terrain en Catalogne.

Le Tribunal constitutionnel espagnol avait gommé une partie des prérogatives de la Catalogne et rayé un article de loi la définissant comme «nation».

À ce moment-là, aucun référendum sur l'indépendance de la Catalogne ne figurait encore au programme.

Pauline Marois avait été invitée par Esquerra Republicana de Catalunya, un petit parti résolument indépendantiste. Elle avait aussi eu un long entretien avec le nationaliste Artur Mas, de Convergència i Uniò, qui était alors le chef de l'opposition au Parlement catalan. Artur Mas dirige aujourd'hui cette région du nord-est de l'Espagne.

Les choix que feront les Catalans et leurs débats «pourront certainement contribuer à enrichir nos propres réflexions», avait déclaré Pauline Marois.

Au Parti québécois - chez ceux intéressés par ces questions -, Jordi Pujol, président de la Generalitat de Catalunya de 1980 à 2003, est souvent considéré comme le René Lévesque des Catalans espagnols.

Depuis 15 ans

Avant de s'envoler pour Davos, Londres et Édimbourg, Pauline Marois a présenté sa rencontre à venir avec l'Écossais Alex Salmond comme un échange «entre des personnes politiques ayant des points de vue qui se rapprochent sur certains sujets, dont celui d'avoir plus de pouvoirs».

Les gouvernements québécois et écossais parapheront un accord de coopération, comme le Québec en a déjà avec la Bavière, la Catalogne et la Flandre.

Au Parti québécois, ceux qui ont déjà rencontré Alex Salmond apprécient l'homme politique qu'il est. C'est le cas du ministre Alexandre Cloutier. Il loue sa patience et sa détermination.

Le premier ministre Salmond tiendra à l'automne 2014 un référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Pauline Marois en discutera avec lui pendant les quelques heures qu'elle passera au pays du kilt.

L'Écosse et la Catalogne... Le chef souverainiste Bernard Landry en parlait déjà il y a 15 ans.

Les francophones

Et le nationalisme flamand, qui fleurit au nord de la Belgique?

Les gouvernements québécois et flamand ont des échanges suivis depuis des lustres. Dans quelques jours, le ministre flamand de l'Enseignement, de la Jeunesse et de l'Égalité des chances sera en visite officielle au Québec.

Mais avec les leaders nationalistes flamands, c'est une autre histoire. On n'a encore perçu aucun appel du pied du Parti québécois à l'endroit du chef de file nationaliste Bart De Wever, dirigeant de la Nouvelle Alliance flamande, le parti qui monte et qui monte.

Le fait est plus facile à constater qu'à expliquer. Les explications qu'on avance s'appuient en effet sur un mélange de réalités et de perceptions.

Bart De Wever est un érudit. Il est populiste. Il est télégénique aussi.

Il est très marqué à droite. Est-ce pour cela?

Bien des francophones belges ont appris à le détester. Il faut dire qu'il le leur a toujours bien rendu, son mouvement comparant régulièrement la Wallonie à un paradis d'assistés.

La Flandre doit cesser de soutenir le sud de la Belgique, selon Bart De Wever.

Est-ce pour cela? Pour son attitude envers la minorité francophone, celle de Wallonie et, plus encore, celle vivant en Flandre?

Les francophones? «Ils veulent de l'argent, un maximum d'argent pendant aussi longtemps que possible, et ils veulent Bruxelles», a lancé Bart De Wever la semaine dernière.

«Mais il ne sera pas dit que Bruxelles tombera dans les mains francophones!» a-t-il ajouté.

Il existe des nationalistes plus ou moins fréquentables, comme il existe des fédéralistes moins fréquentables que d'autres, a résumé un interlocuteur péquiste au Soleil.

Quote :

In Schotland, Catalonië en Baskenland organiseert men referenda over de onafhankelijkheid, behalve in de kunstmatige en politieke eenheid die sommigen verkeerdelijk "Vlaanderen" noemen. Schrik om te verliezen? "Vlaanderen", een "natie" die niet bestaat.

Waarom zou er in hemelsnaam een referendum moeten worden georganiseerd over Vlaamse onafhankelijkheid? Niemand wil dat op korte termijn, met uitzondering van de 10%-partij VB. Of vindt de B.U.B. dat er nu al een referendum moet worden georganiseerd over iets dat misschien binnen twintig of dertig jaar aan de orde zal zijn?

Ik heb een beter idee: laat ons een referendum organiseren over de splitsing van sociale zekerheid, justitie of het volledige arbeidsmarktbeleid. Dat is waar het in de komende jaren over gaat, niemand is bezig met Vlaamse onafhankelijkheid nu (met uitzondering van een aantal kleine pressiegroepen).

CJ5874 wrote:

Waarom zou er in hemelsnaam een referendum moeten worden georganiseerd over Vlaamse onafhankelijkheid? [...] Ik heb een beter idee: laat ons een referendum organiseren over de splitsing van sociale zekerheid, justitie of het volledige arbeidsmarktbeleid. Dat is waar het in de komende jaren over gaat, niemand is bezig met Vlaamse onafhankelijkheid nu (met uitzondering van een aantal kleine pressiegroepen).

Als de SZ, justitie of de arbeidsmarkt gesplitst moeten worden, dan kan men meteen de hele boel opsplitsen...

Elio Di Rupo heeft inderdaad ooit gezegd dat als de sociale zekerheid zou worden gesplitst, België geen bestaansreden meer heeft voor de PS (waarmee we ook meteen weten waarom België nu wél bestaansrecht heeft voor de PS).
Tja, als ooit zou blijken dat een meerderheid van de Vlamingen een splitsing van de sociale zekerheid wil, dan is dat het probleem van de Franstalige partijen. Zij moeten zich dan maar afscheuren van België, als ze geen België willen zonder federale sociale zekerheid.