Je vous partage en vitesse cette presque crédible histoire belge que j'ai trouvé sur le net...
L’armée belge vient de s’apercevoir que son stock de munitions a dangereusement baissé. A la suite d’une erreur dans la procédure d’achat, aucune commande n’a été faite pour regarnir les bandoulières.
Un général fit le calcul : d’ici 2009, chaque soldat n’a plus droit qu’à quatre cartouches, soit une par mois par soldat…
Ce n’est pas trop grave pour les braves stationnés en Belgique : on n’en est pas encore à tirer sur la foule (quoique ça ne saurait tarder vu le climat délétère, mais avec un peu de bonne volonté on peut attendre 2009).
Mais pour ceux qui combattent en Afghanistan, c’est un peu plus ennuyeux…
Le conseil des ministre se réunit donc en urgence et décida de nommer une commission de “sages” représentant les plus grands experts militaires des différents parti de la coalition.
Après deux semaines de débats, la commission trouva la parade suivante: au lieu de tirer, nos héroïques soldats crieraient ‘pan-pan’, ce qui devrait terroriser les Talibans et les mettrait en débandade.
Oui mais!!! Crieraient-ils ‘pan-pan’ en français ou en flamand? Grave question…
Les Flamands de la commission firent une proposition: on crierait en néerlandais les jours impairs et en français les jours pairs.
Chacun se félicita de cette solution équilibrée jusqu’à ce qu’un Wallon sachant compter décèle le piège horrible: dans une année normale, il y a deux jours impairs de plus que de jours pairs…
On se crêpa le chignon toute la nuit et enfin, au petit jour, on convint qu’un coefficient correcteur serait appliqué début août afin de balancer les jours manquants: on crierait en français un jour impair le nombre de minutes suffisantes pour corriger l’injustice.
Malheureusement la proposition de la commission fut rejetée par le Ministre de la Défense nationale. En effet, si les Talibans n’attaquaient que les jours pairs, et ils en seraient bien capables, ces affreux, alors on crierait plus en français qu’en néerlandais. En effet, on ne peut quand même pas demander à nos soldats de crier en l’absence de l’ennemi.
Tout l’équilibre linguistique serait alors compromis…
Une autre commission fût alors mise en place et proposa de compter le temps réel des escarmouches. Le coefficient correcteur serait alors appliqué semaine après semaine en fonction des cris réellement poussés.
Bien sûr, il faudrait adjoindre à chaque unité un contrôleur linguistique qui, légèrement en arrière de l’action, chronomètrerait les évènements.
Cette fois-ci, c’est le ministre des Finances (un abominable francophone) qui refusa : le coût de ces contrôleurs linguistiques serait trop élevé et, en tout cas, non budgétisé.
La presse fustigea le ministre qui refusait une dépense pourtant tout à fait justifiée pour faire régner la paix linguistique.
Ce fut un fonctionnaire sous-payé qui trouva la quadrature du cercle. Le premier ‘pan’ serait en néerlandais, le second en français. Ainsi la parité serait tout à fait respectée.
Et il en fut ainsi…
Il paraît que tous les Talibans de la zone belge sont morts de rire.
Il n y a pas de mal à rire de soi de temps à autres
http://www.chacsam.be/2008/09/02/ceci-est-une-fiction-militaire-belgo-surrealiste/#more-776