Guy Verhofstadt a opté pour l'Europe à l'occasion des élections du 7 juin, mais il s'est dit prêt mardi, si certains pensent qu'il pourrait être utile à faire avancer des dossiers difficiles en soutenant par exemple une nouvelle réforme de l'Etat pour ainsi redonner une nouvelle stabilité politique au pays, à s'y engager "avec beaucoup de plaisir et de motivation".
A l'occasion d'un meeting électoral de l'Open Vld tenu à Hasselt, M. Verhofstadt a affirmé que la Belgique ne pourrait plus se permettre une troisième année de divisions et appelé toutes les forces constructives à mettre la main à la pâte. Il s'en est pris à l'agitation politique qui, selon lui, sévit surtout dans le sud du pays. Dans ces circonstances, il sera vite impossible de s'attaquer aussi à la crise institutionnelle, bien que cela soit nécessaire: sans stabilité politique, on ne peut combattre la crise économique avec succès, a-t-il dit. Il veut également des mesures anti-crises au profit de la Belgique, à l'instar de celles dont a besoin l'Europe, et souhaite la fin des ukazes politiques et des exclusives réciproques.
(source:rtbf)
Il néglige un détail: réforme de l'état et stabilité politique, ça ne va pas ensemble.