Belgische Unie - Union Belge
Would you like to react to this message? Create an account in a few clicks or log in to continue.
Belgische Unie - Union Belge

Centrumpartij voor nationale eenheid - parti centriste pour l'union nationale.
 
HomeHome  Latest imagesLatest images  SearchSearch  RegisterRegister  Log in  

 

 Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août

Go down 
2 posters
AuthorMessage
Jean de Nivelles




Number of posts : 1050
Location : Nivelles - département de la Dyle - France
Registration date : 2008-12-11

Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août Empty
PostSubject: Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août   Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août EmptyThu Aug 06, 2009 9:14 pm

Un interview très long de Jules Gheude, post Etats-Généraux de Wallonie.
Quote :
La fin de la Belgique est proche

Dans « Het Belang van Limburg » du lundi 3 août 2009

La Wallonie a tout intérêt à se préparer à la période post-Belgique. Voilà ce que déclare Jules Gheude, le président du comité d’organisation des Etats généraux de Wallonie, qui se sont prononcés pour une réunion de la Wallonie à la France si la Belgique devait cesser d’exister. Selon Gheude, cela pourrait se produire rapidement avec la présence de la N-VA au gouvernement flamand. « La Flandre se profile de plus en plus comme un Etat-Nation », dit-il.

Jules Gheude utilise volontiers l’image que François Perin a donné de la Belgique, lorsqu’il a démissionné de la fonction sénatoriale : elle est comme un squelette dans une rame de métro bondée aux heures de pointe. Le squelette ne tient debout que grâce aux personnes qui l’entourent. En l’occurrence, ici, les pays voisins. Perin a démissionné il y a trente ans. La Belgique existe toujours. Jules Gheude est pourtant convaincu que sa fin est proche.

Pourquoi pensez-vous cela ?

Parce que ce pays souffre de trois maux incurables : la particratie, l’égoïsme des groupes de pression et le nationalisme flamand. Aux élections régionales du 7 juin, la N-VA, le Vlaams Belang et la Lijst Dedecker ont obtenu ensemble 37,1% des voix. Au CD&V et à l’Open VLD, il y en a également beaucoup qui ont déjà fait une croix sur la Belgique. Cela ne fait qu’accroître la pression.

Comment cela?

La Flandre est frustrée et je la comprends. Elle n’a toujours rien obtenu des cinq résolutions votées en 1999. De ce fait, elle n’a pas suffisamment d’argent et de leviers socio-économiques pour affronter la crise et se placer dans le peloton de tête des régions européennes. C’est la raison pour laquelle le gouvernement flamand, sous l’impulsion de la N-VA, a changé de stratégie. La Flandre n’est plus demanderesse d’une réforme de l’Etat. Elle attend que les francophones la demandent eux-mêmes par nécessité financière. En attendant, le gouvernement flamand entend utiliser, de manière optimale, ses compétences. On commence ainsi à mettre sur pied une sécurité sociale flamande propre. La Flandre est en route pour devenir un Etat-Nation. Tout cela constitue une forte menace pour la survie du pays. Le roi l’a très bien compris. Son plaidoyer, à l’occasion du 21 juillet, en faveur d’une réforme poussée de l’Etat, était en fait une supplique. Sans réforme de l’Etat, plus de Belgique.

Le ministre-président Rudy Demotte a déjà annoncé que son gouvernement prendre des mesures pour ne pas devoir être demandeur.

Oui, je l’ai lu aussi. C’est plus vite dit que fait. Avec la crise financière et économique, le gouvernement fédéral se trouve le dos au mur. Il a besoin de l’aide des régions et des communautés pour assainir les finances publiques et sauvegarder la sécurité sociale. La Wallonie, Bruxelles et la Communauté française n’ont pas d’argent. La Flandre acceptera-t-elle de trinquer seule ? Avec la N-VA au gouvernement, ce n’est pas évident. Je crains donc une crise gouvernementale cet automne.

Et des élections anticipées ?

On va alors se heurter au problème de l’arrondissement électoral de Bruxelle-Hal-Vilvorde et à l’arrêt de la Cour constitutionnelle. C’est un dossier symbolique, ce sont les plus difficiles. Un retour aux anciens arrondissements électoraux est exclu pour les partis flamands. Ils se sont engagés trop loin avec leurs propositions de scission. Un vote Flamands contre francophones sur la scission est impossible à digérer par les francophones. Sans solution pour BHV, il sera difficile d’organiser des élections légales. Cela signifie l’implosion du pays. Le moment idéal pour les Flamands pour proclamer leur indépendance.

Pourquoi le moment idéal ?

Lors d’une séparation, il y a toujours un coupable. En principe, ce serait la Flandre, car les Wallons ne sont pas demandeurs. Mais en cas de non-application de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, les Flamands peuvent renvoyer le « zwarte piet » (le valet noir) aux Wallons récalcitrants. Voilà pourquoi je dis que les Wallons doivent se préparer à l’après-Belgique.

Que peut faire la Wallonie ?

Il y a trois possibilités : devenir un pays indépendant, s’assimiler complètement à la France ou devenir une partie de la France avec une certaine autonomie comme la Corse et les territoires d’outre-mer. En mai, nous avons organisé des Etats généraux de Wallonie pour étudier les diverses possibilités. Les trois quarts de l’assemblée se sont prononcés pour la troisième possibilité. La Wallonie devient une région française à part entière, mais avec une certaine autonomie.

Mais la France est-elle demanderesse ? Elle devrait alors reprendre la part wallonne de la dette belge et les transferts de la Flandre vers la Wallonie.

Dans le contexte français, il s’agit de montants relativement peu importants. Ils sont aussi proportionnellement moindres que ce que la France consacre aux territoires d’outre-mer. La France veillera aussi à ce que, au bout d’un certain temps, la Wallonie se retrouve au même niveau que la France. Par ailleurs, la Wallonie ne viendrait pas non plus les mains vides. Il y a des entreprises, des institutions culturelles, un appareil administratif, des universités. Cela signifie que le produit intérieur brut français augmentera et que le pays comptera plus d’habitants. Le volume spécifique de la France va donc s’accroître.

Votre organisation et vous sont pour un rattachement à la France. Mais vous n’êtes pas suivis par les politiques wallons et l’opinion publique wallonne.

C’est exact. C’est pourquoi nous allons poursuivre notre travail d’étude et la mobilisation de l’opinion publique. Il est regrettable que les responsables politiques wallons ne veuillent absolument pas réfléchir à la période post-Belgique. Ils mettent la tête dans le sable. Cela s’explique notamment par le fait qu’ils se préoccupent surtout d’eux-mêmes et de la sauvegarde de leurs positions.

Eric Donckier.

« Issues pour BHV » - Titre de l’édito d’Eric Donckier dans « Het Belang van Limburg » du lundi 3 août

Dans une interview accordée à ce journal, Jules Gheude estime que les Wallons feraient bien de se préparer à leur avenir post-Belgique.

Car avec la N-VA au gouvernement, la nouvelle stratégie communautaire du gouvernement flamand et la mise en place d’une sécurité sociale flamande, la fin de la Belgique est toute proche. Pour sa part, le président des Etats généraux de Wallonie est partisan d’un rattachement à la France.

L’analyse politique de Jules Gheude est partagée par beaucoup. Le gouvernement fédéral a besoin de l’aide des régions pour assainir les finances publiques et sauver la sécurité sociale. La Wallonie et Bruxelles sont incapables de venir en aide. La Flandre, bien, mais elle ne voudra pas le faire seule. Cela peut aboutir à une crise gouvernementale et à des élections. Mais ces élections ne sont pas possibles sans solution pour l’arrêt de la Cour constitutionnel au sujet de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

BHV est un problème constitutionnel et communautaire. Un problème constitutionnel parce que nous fonctionnons, pour les élections législatives, avec les arrondissements électoraux provinciaux, sauf en Brabant flamand. Selon la Cour constitutionnelle, il s’agit là d’une discrimination qui doit être éliminée avant les prochaines élections législatives.

En principe, il y a deux solutions. La première est la scission de l’arrondissement électoral. L’alternative est le retour aux anciennes circonscriptions d’arrondissements dans l’ensemble du pays.

Mais il y a aussi l’aspect communautaire du problème. Les Flamands veulent la scission, les francophones sont contre.

Trois solutions sont possibles.

La première, c’est que les Flamands approuvent, majorité contre opposition, les propositions de loi visant à scinder l’arrondissement électoral. Ils pourraient risquer cela, parce que les francophones tiennent davantage à la Belgique que les Flamands. Mais les partis flamands oseront-ils ? La N-VA, peut-être. Le parti pourrait faire pression au départ du gouvernement flamand, mais il pourrait aussi être facilement remplacé, par exemple par l’Open VLD.

La seconde solution – plus vraisemblable – est un compromis, par lequel on reviendrait à la solution proposée par Verhofstadt, mais sans succès : scission de l’arrondissement électoral avec un droit d’inscription pour les francophones à Bruxelles lors des élections législatives, qui s’éteindrait dans le temps.

Si cette solution n’est pas possible, il en reste une troisième. Une loi d’exception pour pouvoir organiser les élections sans solution pour l’arrêt. Dans ce cas, les Flamands se retrouveraient avec le pantalon sur les chevilles.
Back to top Go down
Belgica
Admin
Belgica


Number of posts : 5604
Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM
Registration date : 2008-11-19

Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août Empty
PostSubject: Re: Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août   Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août EmptyThu Aug 06, 2009 10:52 pm

Il faut peut-être nous rappeler combien de personnes étaient présentes lors de ces Etats-Généraux de la Wallonie au mois de mai et cela malgré toute l'attention à laquelle ce mouvement a droit dans les médias. 200 personnes, je pense. Le mouvement wallon est mort. Amen. Wink
Back to top Go down
Jean de Nivelles




Number of posts : 1050
Location : Nivelles - département de la Dyle - France
Registration date : 2008-12-11

Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août Empty
PostSubject: Re: Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août   Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août EmptyThu Aug 06, 2009 11:54 pm

1. Cela n'a rien à voir avec le mouvement wallon. Je sais bien que cela vous fait plaisir de croire l'inverse pour vous convaincre que cet adversaire n'existe pas.

2. Si le BVL lui donne un éditorial c'est qu'il estime qu'il s'agit d'un courant intéressant dans la position politique des Wallons, qui peut influencer l'avenir de la Belgique et donc de la Flandre.

3. C'est un courant de pensée politique s'infiltrant dans tous les partis. Ce n'est en aucune manière un parti. Le nombre importe donc peu pourvu qu'il soit entendu.

4. On peut remarquer que BUB n'a pas encore eu droit aux mêmes attentions du BVL.
Back to top Go down
Sponsored content





Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août Empty
PostSubject: Re: Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août   Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août Empty

Back to top Go down
 
Lu dans Het Belang van Limburg de ce 3 août
Back to top 
Page 1 of 1
 Similar topics
-
» Top Vlaams Belang opgepakt - Les leaders du Vlaams Belang arrêtés
» Ook het "Vlaams" Belang vindt het "Vlaams" parlement niet relevant - Aussi le "Vlaams" Belang trouve que le parlement "flamand" n'est pas utile
» Vlaams Belang betoogt - le Vlaams belang manifeste
» GROOT-LIMBURG?
» LIMBURG BOVEN !

Permissions in this forum:You cannot reply to topics in this forum
Belgische Unie - Union Belge :: BUB :: Belgique / België / Belgium / Belgien-
Jump to: