Que voulez-vous avec un parlement et un gouvernement pour une ville, dix fois plus petite que Londres. 3 commissions culturelles communautaires. 19 communes. Et toutes les administrations que cela entraîne... Les seuls qui se sont enrichis depuis 1970 sont "nos" "chers" politiciens.
Région bruxelloise
Finances bruxelloises: la crise n'est pas la seule responsable
BELGA
Mis en ligne le 23/11/2009
La crise n'explique pas à elle seule la situation budgétaire de la Région bruxelloise.
La gestion des finances par le gouvernement de l'Olivier a aggravé la situation faute de prévoyance au moment où des rentrées financières d'un moment, liées à une évolution favorable de l'immobilier ont été utilisées pour des dépenses durables, a affirmé lundi le chef de file de l'opposition MR au parlement bruxellois, Didier Gosuin. Pour lui, une autre méthode de gestion, basée sur un véritable screening des dépenses et la recherche de nouvelles recettes est clairement envisageable, mais n'a pas été entreprise par le gouvernement Picqué, faute d'avoir posé des choix dans son projet de budget pour 2010.
Selon le chef du groupe MR, les recettes de la Région-capitale ont augmenté de 33% entre 2002 et 2006, et de 25% entre le début (2004) et la fin de la législature (2008). "Jamais la Région bruxelloise n'a disposé d'autant de moyens qu'entre 2005 et 2008, ce qui n'a pas empêché le citoyen de devenir aujourd'hui le citoyen le plus endetté du pays, avec une hausse de 13,5% des crédits nécessaires pour faire face aux charges de la dette. C'est notamment dû au fait que l'olivier a engagé des dépenses durables notamment en engageant 600 fonctionnaires de plus, en s'appuyant sur des recettes aléatoires liées à l'évolution du marché immobilier", a-t-il commenté, à l'entame des discussions budgétaires en commission des Finances du parlement régional).