MIPIM courronne les architect belges

Les architectes belges sont les meilleurs du monde !

LA LIBRE BELGIQUE



Mipim : 4 awards belges !
Charlotte Mikolajczak

Mis en ligne le 18/03/2010

La Belgique frisait déjà les records. Pour cette édition, elle a fait le plein. Trois awards pour Assar et le prix spécial du Jury pour le “Square” d’A2RC.

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L’architecture belge a bien souvent fait mouche au Mipim puisqu’elle avait déjà 10 Awards à son actif. Une allure ? Une ligne ? Une humanité qui s’en dégage ? Sans doute. Mais aussi une forte délégation (800 représentants pour cette 21e édition qui se termine ce vendredi) qui fait bloc autour de “ses” projets nationaux.

Cette année, elle pouvait espérer au mieux revenir avec trois “Mipim Awards” puisque quatre projets étaient nominés, mais deux dans la même catégorie. Et bien, c’est quand même quatre qu’elle ramène dans ses bagages puisqu’elle s’est offert, pour le plaisir, le Prix spécial du jury.


Ce dernier a en effet marqué son intérêt pour le Square Brussels Meeting Center, à savoir le Palais des congrès bruxellois revu et corrigé par les architectes d’A2RC. Le grand gagnant reste toutefois le bureau Assar qui a remporté, à lui seul, les trois autres Mipim Awards belges : la catégorie Centres d’affaires, avec l’immeuble GlaxoSmithKline Biologicals – Odyssey W23 à Wavre; celle des immeubles de bureaux rénovés avec le quartier général bruxellois de la Stib; et celle des Constructions écologiques – une nouvelle catégorie ajoutée cette année – avec le Solaris, une promotion de Herpain Urbis entrée dans le portefeuille de Fidentia et elle aussi localisée à Bruxelles.

Avec quatre awards obtenus les années précédentes, Assar était déjà le bureau le plus couronné. Avec sept, il entre dans les annales du Mipim et, surtout, s’assure une réputation internationale. Quelques heures avant la remise des récompenses, Eric Ysebrant, fondateur du bureau n’en espérait bien sûr pas tant. S’il avait dû miser sur un seul élu, c’eût été sur l’Odyssey W23, “dont l’image est sans doute la plus séduisante”. Et derrière laquelle se profile la démarche d’une entreprise – GSK Biologicals – et d’un patron – Jean Stéphenne – pour laquelle il a énormément d’admiration. “Notamment parce ce qu’il s’est battu afin que l’ancrage de l’activité reste belge.”

Plus que d’un siège social, Eric Ysebrant parle du GSK Biologicals comme “d’un village “bio”, sans manifestation de luxe. Transparence, convivialité, pérennité sont les termes qui le qualifient le mieux.” Au-delà des façades, c’est la communication qui prime : “l’immeuble a induit une nouvelle mentalité”.

“Et c’est pareil pour le siège de la Stib, ajoute-t-il. Ici aussi, le maître d’ouvrage aspirait à ce que l’immeuble, qui devait réunir des personnes anciennement réparties dans plusieurs sites, serve de base au fonctionnement de sa société. Et, en toute modestie, ça marche…” Les atouts du Solaris sont plus immobiliers, selon lui : “De telles performances énergétiques pour un bâtiment de promotion, c’est rare. Le courage, ce sont les développeurs qui l’ont eu. Nous on a mis leur vision en œuvre.”