BELGIQUE - CONGO - BELGIE: 50 ANS APRES - 50 JAAR LATER

Les Belges devraient-ils retourner au Congo pour rendre notre pays de nouveau prospère et pour aider les Congolais ?

Zouden de Belgen moeten terugkeren naar Congo om ons land er weer bovenop te brengen en de Congolezen te helpen?



http://www.tzuid.eu/files/img/Congo_belge_-_Carl_De_Keyzer_Magnum_8.jpg

Point / punt 5.3 de notre programme / van het programma van de B.U.B.:

La relation de la Belgique avec le Congo, l’ancienne colonie belge, est essentielle, mais au lieu de vouloir recoloniser ce pays, la Belgique devrait conclure un partenariat avec le Congo dans le cadre d’une relation d’intérêt réciproque. L’idée est que le Congo a besoin de la Belgique et que la Belgique a besoin du Congo. En échange du rétablissement de la sécurité et de la reconstruction de l’infrastructure et des services sociaux dans ce pays africain, la Belgique pourrait disposer d’une partie des richesses naturelles du Congo.

De relatie van België met Congo, de vroegere Belgische kolonie, is essentieel, maar in plaats van dit land te willen herkolonialiseren, moet België een partnerschap met Congo afsluiten in het kader van een win-win-relatie. De idee is dat Congo België nodig heeft en België Congo. In ruil voor het verzekeren van de veiligheid en het heropbouwen van de infrastructuur en de sociale voorzieningen in dit Afrikaans land, zou België over een deel van de natuurlijke rijkdommen van Congo kunnen beschikken.

Dat zou inderdaad een goed idee zijn...

Vidéo de la RTBF et de la VRT sur le Congo. Première partie.

http://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_Kongo+13+-+La+course+effren%C3%A9e+1480+-+1908?catchupId=10-TMQCP227-001-PR-1&serieId=10-TMQCP227-000-PR

La vision du journal satirique "Pan":



http://www.pereubu.be/?p=1322


« Les 100 lignes du Vilain Coco
Du Congo belge au Congo laid

Congo belge : 25.000 écoles construites en moins de 50 ans. Congo laid : en 2010, il en reste moins de 100 fois moins.

Congo belge : 300 hôpitaux parmi les plus modernes de l’époque [même en comparaison avec certains pays européens]. Congo laid : en 2010, les rares qui ont subsisté fonctionnent dans des conditions d’hygiène indescriptibles.

Congo belge : 2.000 dispensaires. Congo laid : en 2010, une désorganisation totale, des rafistolages précaires, entrepris par des ONG.

Congo belge : le réseau routier et les chemins de fer les plus en pointe de toute l’Afrique. Congo laid : en 2010, plus aucune route digne de ce nom ; des chemins de fer obsolètes et dangereux, de nombreuses lignes fermées.

Congo belge : voies fluviales ouvertes à la circulation et drainées régulièrement. Congo laid : en 2010, moins d’un dixième de ces voies fluviales utilisables.


Pourtant, depuis 1960, plus de 65 milliards de dollars ont été versés au Congo [brièvement Zaïre] par la communauté internationale et singulièrement par la Belgique. En 2009, le Congo était le pays africain qui a exporté le plus de capitaux vers des paradis fiscaux. Donc, marre de ces images de victimes de famines, de misère endémique, de pénurie, de dénuement. Ce n’est pas la faute de la Belgique ! Il faut pointer l’index accusateur vers les « élites » congolaises qui, par leur pillage systématique des richesses du pays, ancrent leur pays dans l’indigence. Ils en viendraient à démontrer la justesse de la vision paternaliste des colons d’avant 1960 : « Les Africains ne sont pas capables de prendre leur propre destin en main ».

Une tragédie en Noirs et Blancs

Le seul ratage des Belges au Congo : n’avoir pas su éradiquer les vieilles haines tribales. Au soir du 30 juin 1960, elles éclataient, provoquant massacres et pillages. Dans son discours du 30 juin 1960, Lumumba appelait ses « frères de race » [ce sont ses propres mots] à diriger leurs frustrations contre les Belges. Car le racisme [un vrai de vrai] anti-Blanc, cela existait, cela existe toujours… jusqu’au cœur de Matongé, version bruxelloise.

Une conséquence parmi des milliers : le 16 juillet, à Jadotville, la famille Van D. a été décimée par une populace avinée et haineuse. Cela commença par la fille de 9 ans, violée 17 fois parce qu’elle avait le malheur d’être vierge. La malheureuse se vida de son sang et mourut exsangue. Le mari fut sodomisé avant de mourir éventré. A Bruxelles, où sa veuve avait trouvé refuge, les autorités n’entreprirent aucune démarche. Cette mère bafouée ne trouva d’issue que dans le suicide.

Marre de l’auto flagellation !

Depuis la fin des années soixante, certains beaux esprits inculquent la repentance aux Belges. A coup de mensonges, la plupart du temps.

« L’affaire » des mains coupées, par exemple. On en rend responsable les « sbires de Léopold II ». Mensonge ! Cette pratique existait bien avant l’arrivée des Belges : elle était régulièrement appliquée par les trafiquants d’esclaves arabes et africains islamisés. On en veut pour preuve la tragique fin du sergent De Bruyne et du lieutenant Lippens. Tombés aux mains du sultan Setu, ils furent égorgés à la musulmane, avant d’avoir les mains et les pieds coupés. Signalons que les dépouilles de ces deux héros furent exhumées en 1960 par la 2ème Compagnie du 3ème Para, afin d’éviter les profanations [déjà !]. Réaction du gouvernement belge ? Refus du rapatriement des corps… Un des responsables de cette décision inique n’était autre qu’Arthur Gilson, le ministre qui était si courtaud qu’on prétendait que ses semelles sentaient la brillantine dont il faisait un usage inconsidéré.

Les mêmes beaux esprits nous bourrent le crâne avec la contre-vérité « Les Belges doivent leur prospérité à la colonisation du Congo ». Faux ! La Belgique était prospère AVANT l’arrivée des Belges au Congo. Comment un petit pays comme le nôtre aurait-il pu coloniser un territoire 80 fois plus grand que notre « lambeau de patrie », s’il n’avait disposé d’une richesse financière et industrielle ? Et si, en effet, la Belgique a tiré profit [pas tous les Belges de manière égale !] de sa présence au Congo, elle fut le pays qui dépensa le plus à installer des réseaux routiers, sanitaires et scolaires dans sa colonie. Il est plus que temps de rendre hommage à l’œuvre des Belges dans un pays qui avait été décimé par des siècles de razzia esclavagistes. Et à un Roi qui fit de la Belgique la deuxième nation la plus prospère de la planète – c’était il y a un siècle…

Il aura suffi de 50 ans pour que le Congo laid fiche tout l’héritage belge par terre. A se demander ce qu’Albert II va bien faire aux fêtes de « l’indépendance » d’un pays d’une ingratitude noire, en passe de devenir une colonie de la Chine…

Simba Pan

Willen de BUB-ers nog wat handen afhakken?

Jo wrote:

Willen de BUB-ers nog wat handen afhakken?

Lees het artikel, daar zal u zien dat het afhakken van handen op een mythe berust.

En hier een contemporaine bron:

Quote :

The entire military force of the Freestate of Congo is less than three-thousand (3,000) men, and hundred of miles of the country is without a single soldier. In this country, destitute of a military police and semblance of constituted authority, the most revolting crimes are committed by the natives. They practice the most barbarous religious and funeral rites; they torture, murder and eat each other. Human hands and feet and limbs, smoked and dried, are offered and exposed for sale in many of the native village markets.

G.W. WILLIAMS, "A report upon the Congo-State and country to the President of the Republic of the United States of America", d.d. 14 oktober 1890, pp. 12-13

La Belgique doit conclure un nouveau pacte avec le Congo et oublier ses dissensions internes. Il y a un avenir de liberté et de croissance économique à construire entre nos deux nations !

België moet een nieuw pact met Congo afsluiten en zijn interne verdeeldheid vergeten. Er is een toekomt van vrijheid en economische groei die tussen onze twee naties kan opgebouwd worden !

Belga

LA LIBRE BELGIQUE

indépendance du Congo
Le Roi sur les traces d’Albert Ier et de Stanley

Christian Laporte, envoyé spécial à Kinshasa

Mis en ligne le 30/06/2010
Albert II a effectué un pélerinage historique mais aux visées à long terme. Ce mercredi, retrouvez notre supplément spécial sur l’anniversaire de l’indépendance du Congo dans votre Libre Belgique

* Edito: 50 ans et Chebeya
* Les photos de notre envoyée spéciale
* Photos: le Congo avant l'indépendance

Au pied du Mont Ngaliema, où se trouve le chantier naval du groupe belge Chanic - entendez: le Chantier naval et industriel du Congo, une entreprise fondée en 1927 par la Société Générale de Belgique mais dont les racines remontent à l’Etat indépendant du Congo - AlbertII avait plusieurs rendez-vous avec l’Histoire, mardi.

En effet, à un jour près, il y a 82 ans, le roi Albert Ier, son grand-père, y visitait déjà l’entreprise, qui avait notamment permis de mettre à l’eau le "Roi des Belges", le premier bateau à vapeur du Haut Congo. Il fut certes fabriqué chez Cockerill mais entièrement monté en Afrique.

Si Chanic y a installé un chantier naval, ce ne fut évidemment pas par hasard non plus: c’est là aussi que se trouvent les premiers rapides du fleuve, qui avaient obligé l’expédition de Stanley à s’interrompre.

Le Groupe Chanic a participé à l’essor et au déclin du Congo mais, depuis quelques années, un souffle nouveau en a fait une entreprise-modèle, qui mise sur l’espoir plutôt que sur le défaitisme. Une entreprise aussi qui emploie 500 personnes et dont le personnel est cité en exemple car, faute de moyens de transports convenables, il est astreint à de longues heures de marche, le matin et le soir.

En outre, si son volet "constructions métalliques et navales" a été présenté au Roi, le Groupe Chanic a d’autres atouts, comme une activité commerciale de représentations industrielles actives dans tout ce dont le Congo a besoin - construction de routes, fourniture d’équipements miniers et de manutention, etc. - et il est aussi présent avec des services dans le domaine du froid industriel et domestique et des ascenseurs. Des dimensions variées qui ont fait qu’Albert II a écouté avec la plus grande attention les explications du président du conseil d’administration, Vincent Bribosia, d’autant plus qu’elles furent aussi un encouragement pour d’autres investisseurs belges à retrouver le chemin du Congo.

Auparavant, le Roi et la Reine avaient visité la double école belge (Prince de Liège-Prins van Luik), ce qui évoqua beaucoup de souvenirs à Albert: il en avait posé la première pierre lors de sa mission économique de 1969...

Le Roi était en tout cas d’excellente humeur, en veine de bons mots: comme l’on constatait le retard déjà pris par l’horaire, quelqu’un lui fit remarquer qu’il était le "patron". Regardant Yves Leterme, il lâcha que "pour une fois, c’était donc lui". Croyez-nous ou pas, mais la remarque royale fit sourire le Premier ministre !

Sur le coup de midi était programmée la traditionnelle rencontre avec la communauté belge à la résidence de l’ambassadeur. L’occasion encore pour le couple royal de rencontrer successivement les ONG, le secteur médical, les organisations internationales, les communautés religieuses, et, last but not least, les milieux d’affaires. Cinquante ans après, la Belgique officielle n’oublie pas celles et ceux qui n’ont jamais voulu quitter tout à fait le pays...

Een sterk leger hebben ze precies wel. Kan van pas komen.

Ils ont en tout cas une armée forte. Cela peut être utile.



LA LIBRE BELGIQUE

RDC: démonstration de force de l'armée congolaise

Belga

Mis en ligne le 30/06/2010
Le défilé de ces milliers d'hommes et de femmes a toutefois débuté avec deux heures de retard, imputées à l'arrivée tardive de certains dirigeants étrangers.

* Albert II et Paola au Congo
* 50 ans d'indépendance du Congo
* Congo: les photos d'avant-indépendance

La République démocratique du Congo (RDC) s'est livrée mercredi à une démonstration de force en faisant défiler durant des heures des milliers de militaires et de policiers, parfois équipés d'armes lourdes à l'occasion du défilé organisé à Kinshasa pour célébrer le 50ème anniversaire de son indépendance, en présence de plusieurs chefs d'Etat considérés jusqu'il y peu comme des ennemis. Le défilé de ces milliers d'hommes et de femmes a toutefois débuté avec deux heures de retard, imputées à l'arrivée tardive de certains dirigeants étrangers.

Des détachements de la police nationale congolaise (PNC) et des Forces armées de la RDC (FARDC) ont paradé en nombre devant les invités de cette commémoration, devant plus d'une quinzaine de chefs d'Etat africains, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le roi Albert II et des représentants de nombreux autres pays étrangers, alors que des avions de transport et des hélicoptères de combat ont survolé le boulevard Triomphal, le lieu traditionnel de ce genre de défilés, face au Palais du Peuple, qui abrite les deux chambres du parlement.

Troupes à pied -dont un contingent du 321ème bataillon commando des FARDC, une unité formée par des instructeurs belges et précédé d'un drapeau de chaque pays-, camions légers Unimog équipés de pièces anti-aériennes ou tractant des canons de divers calibres, orgues de Staline, blindés chenillés, et même la cavalerie de la Garde républicaine ont paradé sous un soleil de plomb, devant la tribune dans laquelle avaient pris place les invités, dont les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni.Ces deux anciens ennemis du Congo -ils avaient soutenu des rébellions congolaises lors de la dernière guerre civile (1998-2003)- ont ainsi effectué leur première visite à Kinshasa depuis 1997, alors que les relations entre ces pays voisins se sont considérablement améliorées.

Belgica wrote:

Een sterk leger hebben ze precies wel. Kan van pas komen.

Ils ont en tout cas une armée forte. Cela peut être utile.



LA LIBRE BELGIQUE

RDC: démonstration de force de l'armée congolaise

Belga

Mis en ligne le 30/06/2010
Le défilé de ces milliers d'hommes et de femmes a toutefois débuté avec deux heures de retard, imputées à l'arrivée tardive de certains dirigeants étrangers.

* Albert II et Paola au Congo
* 50 ans d'indépendance du Congo
* Congo: les photos d'avant-indépendance

La République démocratique du Congo (RDC) s'est livrée mercredi à une démonstration de force en faisant défiler durant des heures des milliers de militaires et de policiers, parfois équipés d'armes lourdes à l'occasion du défilé organisé à Kinshasa pour célébrer le 50ème anniversaire de son indépendance, en présence de plusieurs chefs d'Etat considérés jusqu'il y peu comme des ennemis. Le défilé de ces milliers d'hommes et de femmes a toutefois débuté avec deux heures de retard, imputées à l'arrivée tardive de certains dirigeants étrangers.

Des détachements de la police nationale congolaise (PNC) et des Forces armées de la RDC (FARDC) ont paradé en nombre devant les invités de cette commémoration, devant plus d'une quinzaine de chefs d'Etat africains, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le roi Albert II et des représentants de nombreux autres pays étrangers, alors que des avions de transport et des hélicoptères de combat ont survolé le boulevard Triomphal, le lieu traditionnel de ce genre de défilés, face au Palais du Peuple, qui abrite les deux chambres du parlement.

Troupes à pied -dont un contingent du 321ème bataillon commando des FARDC, une unité formée par des instructeurs belges et précédé d'un drapeau de chaque pays-, camions légers Unimog équipés de pièces anti-aériennes ou tractant des canons de divers calibres, orgues de Staline, blindés chenillés, et même la cavalerie de la Garde républicaine ont paradé sous un soleil de plomb, devant la tribune dans laquelle avaient pris place les invités, dont les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni.Ces deux anciens ennemis du Congo -ils avaient soutenu des rébellions congolaises lors de la dernière guerre civile (1998-2003)- ont ainsi effectué leur première visite à Kinshasa depuis 1997, alors que les relations entre ces pays voisins se sont considérablement améliorées.

Erger dan de Russen tijdens de tweede wereldoorlog, maar dat mag de pret niet bederven.

Intéressant article paru dans le Monde:

Enthousiasme belge et scepticisme congolais pour le 50e anniversaire de l'indépendance
LEMONDE.FR | 30.06.10 | 18h29 • Mis à jour le 30.06.10 | 18h40


Le roi des Belges, Albert II, et le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, à Kinshasa, le 28 juin 2010.
AFP/BENOIT DOPPAGNE

"Tout porte à croire que le souverain belge viendra fêter avec nous le cinquantenaire du jour où nous avons officiellement tourné la page du Belge qui exploite le Congolais, et où nous sommes passés à l'ère du Congolais qui exploite le Congolais." Le site Congo blog a vu juste. Le roi Albert II, la reine Paola et le chef de gouverment, Yves Leterme, se sont déplacés à Kinshasa pour participer, mercredi 30 juin, aux festivités du cinquantième anniversaire de l'indépendance de leur ancienne colonie.

1874-1877 : exploration du fleuve Congo par Henry Morton Stanley

1886 : le roi belge Léopold II devient roi de l'État indépendant du Congo (EIC). Le Congo est la propriété du roi.

1908 : Léopold II cède l'EIC à la Belgique, naissance du Congo belge.

30 juin 1960 : le Congo belge devient indépendant et se renomme République du Congo

11 juillet 1960 : coup d'état des militaires, avec en tête le général Mobutu. Le pays est unifié en 1965, et devient la République démocratique du Congo.

1977 : politique de "l'authenticité". Le pays se nomme désormais République du Zaïre.

1997 : le général Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila

2006 : Joseph Kabila, fils de Laurent-Désiré, devient le premier président élu au suffrage universel direct.

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Un déplacement historique, mais néanmoins très prudent. "Pour éviter tout dérapage, Albert II et Yves Leterme ne devraient pas s'exprimer publiquement durant leurs quatre jours à Kinshasa, de lundi soir à jeudi matin, selon le programme officiel, explique le site de RTL Info. De même, bien qu'il soit chef des armées et qu'il porte le grade de lieutenant-général et de vice-amiral, Albert II devrait assister mercredi en tenue civile au défilé militaire sur un grand boulevard de Kinshasa, point d'orgue des festivités." Défilé auquel ne participera pas l'armée belge, car une partie de l'opinion "y voyait une manière de cautionner une armée congolaise coupable d'exactions dans l'est du pays".

La prudence belge fait écho aux interrogations de la presse congolaise. "Faudrait-il organiser des réjouissances pompeuses et onéreuses, dans un environnement de misère et d'austérité ?" questionne Le Potentiel. "Des réjouissances grandioses constitueraient une insulte faite à cette majorité qui croupit dans la misère la plus noire. D'ailleurs, ces dépenses de prestige impliquent un coût, qu'un pays pauvre très endetté ne peut se permettre d'engager."

"L'ESPRIT N'EST PAS À LA FÊTE"

Les éditoriaux belges se réjouissent dans leur ensemble de l'accueil fait aux souverains. "Depuis des jours, la tension, l'effervescence montaient dans les rues de Kinshasa. Dans cette ville tout en chair, l'excitation était palpable. Dès lundi matin, ce peuple sans moyens de transport a marché dès l'aube pour se faire une petite place le long de cette bande de terre qui lui permettrait d'apercevoir le roi des Belges", s'enthousiasme Béatrice Delvaux dans Le Soir, qui définit les Congolais comme "un peuple dans le besoin, un peuple chaleureux qui revendique des liens intenses avec notre pays, qu'il considère encore toujours comme ce cousin, ce frère ou cette tante, membre de sa tribu". Même satisfaction du côté de La Libre Belgique, qui note "l'accueil chaleureux réservé par la population congolaise à Albert II", témoignant "du respect des Congolais pour le roi des Belges, vu comme un chef entouré d'apparat et de prestige".

Le son de cloche est différent côté congolais. Sur le site de France 24, le journaliste et blogueur congolais Cédric Kalonji raconte les façades refaites à neuf ou les routes impeccables sur le parcours officiel reliant l'aéroport au centre ville, cachant l'état réel de Kinshasa. "L'esprit n'est pas à la fête. J'ai vu des images de la visite en 1985 du roi Baudouin, frère d'Albert II. Tout le monde l'accueillit avec joie. Quand le roi Albert II est arrivé ce lundi, c'était tout le contraire. Les gens étaient massés sur les trottoirs, mais il n'y avait ni cris ni danses. Un gardien m'a alors dit : 'Que le roi vienne ou qu'il ne vienne pas, cela ne change rien. Je ne mangerai pas plus.'"
Chloé Woitier

De Kongolese separatisten moeten hun genante 'staat' onmiddellijk opheffen, en een smekend verzoek richten tot de Belgische autoriteiten om weer aangehecht te worden bij het Moederland. Enkel zo kan de vrede en de welvaart van Kongo waarlijk hersteld worden.

PATRIOT was een normaler profiel.

Ik weet niet wat ge daar mee bedoelt. Verder lijkt het me duidelijk dat de onafhankelijkheid een zéér slechte zaak is geweest - vooral voor Kongolezen. Hen opnieuw toelaten toe te treden tot het Belgische Koninkrijk (uiteraard moeten hun huidige 'leiders' wel opkrassen, ze lijken op onze federalisten) zou véél beter zijn dan nog eens vijftig jaar aanmodderen terwijl China het continent plundert.

Of niet soms?

Wanneer zal de BUB eindelijk voorstellen dat het Koninkrijk België de oorlog verklaart aan de Chinese Volksrepubliek?