Invité de "L'Indiscret", ce dimanche, l'ancien président du Sénat, Armand De Decker, a analysé la situation politique actuelle. Pour ce membre du MR, toutes les options n'ont pas encore été étudiées. Et de toute façon, "le plan B, c'est la Belgique".
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Pas de plan B
Pour le ministre d'Etat, "les Belges sont très malheureux" de la situation actuelle. Selon Armand De Decker, aller aux élections serait une catastrophe. "Il faut tester tous les scénarios. Avec ou sans la N-VA, un gouvernement d'union nationale, il y en a plusieurs. Il faut tout essayer avant d'aller aux urnes pour ce qui s'apparenterait à un referendum sur la survie de notre pays" estime l'ancien président du Sénat. Qui conclut : "Il n'y a pas de plan B. Le plan B, c'est la Belgique. Le séparatisme, les Belges n'en veulent pas. Bruxelles unit véritablement la Belgique - on l'a vu encore hier, avec les déclarations de Kris Peeters - et de toute façon, l'Union européenne n'accepterait pas la séparation de notre pays. Certains, en Espagne, en Grande-Bretagne, en France et ailleurs pourraient s'en inspirer..."
Rtbf.be