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| Subject: TOUS POUR UNE NOUVELLE BELGIQUE UNITAIRE - ALLEN VOOR EEN NIEUW UNITAIR BELGIE ! Tue Mar 29, 2011 2:12 pm | |
| Gedaan met de politiek-communautaire zever ! Dus geen "compromis" met de Vlaams- en Waals-nationalisten ! Finies les conneries politico-communautaires ! Donc, pas de "compromis" avec les nationalistes flamands et wallons !LE SOIR « La Belgique de demain ? Une Belgique multiculturelle, solidaire et unie ! »
Rédaction en ligne
mardi 29 mars 2011, 07:59
Chaque ville universitaire accueille aujourd'hui une place sera symboliquement rebaptisée « place des Frites ». L'appel des jeunes et profs de tout le pays « La Belgique de demain ? Une Belgique multiculturelle, solidaire et unie ! »
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Après plusieurs appels et mobilisations venus de toute part pour défendre l'unité et la solidarité en Belgique, le message ne semble toujours pas passé et le monde politique s'enferme dans sa logique communautaire. C'est pourquoi, nous, jeunes et profs de tout le pays, nous lançons un appel pour soutenir – dans toutes les langues – la plateforme « Niet in onze naam – jong/Pas en notre nom – jeune ». Rendez-vous le 29 mars et le 8 mai.
Le programme des manifestations étudiantes
Bruxelles. Le rendez-vous est fixé à 15 heures, place Flagey. Il y aura des concerts et autres animations.
Liège. La manifestation commencera à 17 heures, place Saint-Lambert. Les étudiants pourront écrire leurs revendications sur un mur géant. Il y aura lâcher de ballons, et DJ.
Louvain-La-Neuve. Les animations commenceront à 13 heures. Un Parlement populaire sera mis en place. Il y aura également des lâchers des ballons.
Namur. Les festivités auront lieu dès 15 heures, place St-Aubain. Les étudiants pourront écrire leur revendications sur une lettre géante. (B.Dy)
Unis par la volonté de faire entendre un message différent, nous défendons, avec cette plateforme, une position claire : nous refusons toutes les logiques de division et de repli communautaire. Nous considérons que toutes les formes de division sont contreproductives, les problèmes économiques et climatiques ne s'arrêtent pas aux frontières linguistiques. La population de notre pays a construit ensemble un riche patrimoine commun sur le plan de l'histoire sociale et économique, de l'histoire artistique, de l'histoire scientifique, et nous pensons qu'il faut préserver et valoriser ce patrimoine plutôt que de le détruire par la division.
C'est pourquoi, à l'instar de ce que fait le monde syndical ou culturel[1], nous voulons porter ce message de solidarité et d'unité car nous pensons que, comme cela a déjà été le cas dans le passé, les jeunes, les écoles et les universités peuvent (et doivent) jouer aussi un rôle important pour participer à faire entendre cet autre message, faire entendre une autre logique.
Il existe bel et bien en Belgique une majorité silencieuse qui n'arrive pas encore à se faire assez entendre. Cette majorité n'est pas représentée à sa juste valeur, ni dans l'espace médiatique, ni dans l'espace politique. 25 flamingants ou rattachistes wallons qui vont faire une action dans la périphérie bruxelloise ont plus de chance de se retrouver au JT que des centaines d'étudiants francophones et néerlandophones qui se rassemblent ensemble pour l'unité et la solidarité en Belgique.
Cela nous conforte dans l'idée que les divisions renforcent le repli communautaire et nuisent à la solidarité. La division de l'espace politique, médiatique et culturel nous amène à ne voir que ce qui se passe chez nous, rendant par la même les rencontres et la connaissance de l'autre beaucoup plus difficiles et renforçant ainsi le fatalisme, la lassitude et le découragement dans la population.
Dans tous les coins du pays, des jeunes et des professeurs se sont mobilisés et sont prêts à continuer. C'est pourquoi à Anvers, Bruxelles, Leuven, Liège, Gand, Louvain-la-Neuve, Namur et partout ailleurs, nous appelons à une mobilisation nationale le 29 mars et le 8 mai. Nous voulons être toujours plus nombreux pour porter ce message.
La Belgique que l'on veut pour le futur n'est pas celle qui est occupée à se dessiner dans les tractations rue de la Loi, la Belgique que nous voulons est une Belgique multiculturelle où l'union et la solidarité font réellement la force. Et aujourd'hui plus que jamais, c'est important que nous le disions… et que nous soyons entendus. Voici nos revendications
Pour une Belgique unie, solidaire et multiculturelle :
· une sécurité sociale forte et nationale ;
La sécurité sociale garantit la solidarité en Belgique : elle doit rester nationale dans l'intérêt de tous !
· une circonscription électorale fédérale ;
Afin de reconstruire des ponts et pour que les partis politiques soient enfin responsables devant toute la population en Belgique. En finir ainsi avec les discours qui renvoient toutes les fautes sur « l'autre ».
· Bruxelles comme laboratoire de mulit-culturalité.
La société de demain sera multiculturelle, Bruxelles en est l'exemple. Le repli sur soi n'est pas une solution.
· Généralisation de l'apprentissage du néerlandais et du français.
Il faut un enseignement primaire, secondaire et supérieur qui garantisse la connaissance des deux principales langues nationales.
· refinancement public de l'enseignement à hauteur de 7 % du PIB national pour faire face aux défis de demain ;
Pour un refinancement fédéral de l'enseignement qui permette de faire face aux défis de la société de demain.
Les signataires :
Alaluf, Mateo, professeur à l'ULB,
Beyen, Marnix, professeur à l'UAntwerpen,
Boone, Marc, professeur à l'UGent,
Brems, Eva, professeur à l'UGent,
David, Eric, professeur à l'ULB,
De Graef, Ortwin, professeur à la KUL,
De Knop, Paul, recteur de la VUB,
Deboosere, Patrick, professeur à la VUB,
Delcourt, Barbara, professeur à l'ULB,
Deleixhe, Martin, chercheur à l'ULB,
Deneckere, Gita, professeur à l'UGent,
Deneve, Christian, professeur à la VUB,
Devuyst, Youri, professeur à la VUB,
Doom, Ruddy, professeur à l'UGent,
Dumolyn, Jan, professeur à l'UGent,
Dumortier, Els, professeur à la VUB,
Elsen, Jan, professeur à la KUL,
Eraly, Alain, professeur à l'ULB,
Glorieux, Ignace, professeur à la VUB,
Halleux, Robert, ULG, membre de l'Académie royale de Belgique
Jacobs, Dirk, professeur à l'ULB,
Lagrou, Pieter, professeur à l'ULB,
Lannoy, Pierre, professeur à l'ULB,
Lebrun, Michael, assistant à l'ULB,
Lis, Catharina, professeur à la VUB,
Lombaerts, Koen, professeur à la VUB,
Loucks, Fred, professeur à la VUB,
Martinez, Esteban, professeur à l'ULB,
Meeusen, Wim, professeur à l'UAntwerpen,
Morelli, Anne, professeur à l'ULB,
Ouali, Nouria, chercheuse à l'ULB,
Pinxten, Rik, professeur à l'Ugent,
Puissant, Jean, professeur à l'ULB,
Rea, Andrea, professeur à l'ULB,
Rosenfeld, Martin, assistant à l'ULB,
Salgado, Farid, chercheur à l'ULB,
Temmerman, Marleen, professeur à l'UGent,
Tuteleers, Pascal, professeur HoGent
Vandenbroucke, Danny, professeur à la KUL,
Vandermeulen, Dirk, professeur à la KUL,
Vanhaute, Eric, professeur à l'UGent,
Van Kerkhove, Bart, professeur à la VUB,
Vanthemsche, Guy, professeur à la VUB,
Vilrokx, Jacques, professeur à la VUB,
Viviers, Didier, recteur de l'ULB,
Zahidi, Karim, assistant à l'UAntwerpen,
Zamora, Daniel, assistant à l'ULB,
Zemni, Sami, professeur de l'UGent,
[1]Avec notamment la Campagne de la FGTB pour la solidarité http://www.fgtb.be/web/guest/news-fr/-/article/41357/&pager=2&p_l_id=10624 ou la pétition « La solidarité grandit une culture » lancée par des artistes et personnalités du monde la culture en Flandre http://www.ipetitions.com/petition/solidariteit-maakt-een-cultuur-groot/ DE STANDAARD Proffen steunen Frietrevolutie BETOGING
* dinsdag 29 maart 2011, 05u00 * * Auteur: (gom)
BRUSSEL - Studenten en proffen eten samen friet voor meer Belgische solidariteit.
‘Op naar het frietplein!' Het jongerenplatform Niet in onze naam Jong predikt vandaag de revolutie in zeven universiteitssteden. Hun boodschap? Het verdedigen van de solidariteit en het radicaal afwijzen van de ‘communautaire kortzichtigheid' die de Wetstraat beheerst. Hun wapens? Een gratis portie friet met mayonaise.De jeugdige oproep wordt ook onderschreven door een veertigtal professoren uit verschillende faculteiten. Het gaat vooral om academici die zich wel meer in politieke debatten mengen. Zoals Rik Pinxten (UGent), Marleen Temmerman (SP.A-senatrice), Eva Brems (kamerlid voor Groen!), Ignace Glorieux (VUB) en VUB-rector Paul De Knop.
‘Wij denken dat, zoals dat in het verleden het geval was, de jongeren, de scholen en de universiteiten een belangrijke rol kunnen en moeten spelen in het verspreiden van onze boodschap', meent organisator Jouwe Vanhoutteghem.
‘Er bestaat een zwijgende meerderheid die in België onvoldoende gehoord wordt. Dat geeft ook de indruk, in iedere gemeenschap, dat steeds meer mensen de splitsing van België willen',' zegt Vanhoutteghem. ‘Maar dat is onjuist.'
In tegenstelling tot de grote Shame-betoging van januari, is deze actie politiek gekleurd. De jongens en meisjes van het platform eisen bijvoorbeeld een ‘sterke en nationale sociale zekerheid'. Een federale kieskring is dan weer dringend nodig om de bruggen tussen Vlaanderen en Wallonië te heropbouwen.
Daarnaast pleiten ze – zonder echt goed te argumenteren waarom – voor een ‘openbare herfinanciering van het onderwijs aan 7 procent van het bnp.' Dat zien ze als een expliciete taak van de federale overheid, terwijl de financiering nochtans een regionale bevoegdheid is. In Wallonië krijgt de actie de steun van alle studentenraden. In Vlaanderen trekken voornamelijk linkse studentenorganisaties de revolutie op gang, zoals Comac en Animo. De financiering van het onderwijs is wel (spijtig genoeg) een gemeenschapsbevoegdheid. Als zelfs De Standaard het niet meer weet, wordt het hoog tijd om dat taalfederalisme en die taalapartheid af te schaffen ! | |
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