Bruno
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| Subject: Rideau de fer à Vilvorde - Ijzeren gordijn in Vilvoorde ! Wed Jun 08, 2011 2:27 pm | |
| Ridicule. Belachelijk.
Une province de Brabant réunifiée avec un seul gouverneur, voilà comment on résout cela!
Eén herenigde provincie Brabant met één gouverneur. Voilà, de oplossing ! © Eric Herchaft © Reporters LA LIBRE BELGIQUE "Ceci n’est pas une frontière"
Raphaël Meulders
Mis en ligne le 08/06/2011
Une barrière bloque la route de Vilvorde à Bruxelles. Rien de communautaire, selon les riverains qui dénoncent le manque de dialogue entre les entités.
Ils sont quatre et deviendront peut-être prochainement les "plots" les plus célèbres de la courte histoire de ces poteaux en plastique. Depuis presque deux semaines, ces "cônes" verts ont jailli soudainement sur la Craetveld, une petite rue reliant le quartier de Neder-over-Hembeek (Bruxelles-Ville) à Vilvorde, bloquant ainsi tout passage de véhicules motorisés à quatre roues sur cet axe. L’idée provient du bourgmestre de Vilvorde, Marc Van Asch (CD&V) qui, à la suite d’une plainte de riverains, a voulu mettre un terme à la circulation de transit. Il n’en fallait pas plus pour que d’aucuns évoquent déjà l’établissement physique d’une frontière linguistique, voire d’Etat. D’autres parlant même d’un "mur de la honte"
Et s’il est vrai que, sur place, la situation est assez surréaliste (les automobilistes continuent à tourner dans tous les sens : "Jean-Luc Dehaene lui-même s’est fait avoir", explique un local), le sentiment des riverains est tout autre : cette barrière n’a, selon eux, rien à voir avec nos querelles linguistiques. "Encore une histoire de journalistes, rigole le mécanicien local, dont l’atelier surplombe la barrière, côté bruxellois. S’il existe une frontière, c’est celle de l’état des routes. Regardez comme elle est dégradée sur le territoire de Bruxelles." Le mécano n’est pas tendre envers les édiles de sa "ville-commune". "Sont-ils au courant que cette route est bloquée ? J’ai vu une foule de journalistes, mais aucun élu local n’est venu ici s’inquiéter de la situation."
Mais tous n’approuvent pas la décision du bourgmestre flamand. Loin s’en faut. Un comité de quartier demande d’ailleurs que la route soit rouverte immédiatement. Certains doivent ainsi effectuer des détours de plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail. A voir. Les traces de pneus le long des "poteaux" centraux prouvent que beaucoup de voitures sont passées outre à la barrière et à cette interdiction. Ce que confirment les riverains qui se plaignent, eux, de problèmes de mobilité "récurrents", depuis que la Ville a entamé d’importants travaux pour des logements sociaux près de l’hôpital militaire.
"C’est absurde", se plaint ce grand-père, désormais "obligé" de venir à pied chercher sa petite fille, depuis Koningslo jusqu’à son école de Neder-over-Hembeek. Soit une "trotte" de quelques kilomètres. "La commune de Vilvorde veut vraiment nous rendre la vie impossible, pointe celui qui s’est aussi fait pincer pour avoir roulé à du 34 km/h dans une zone 30 "Prima", lance par contre un autre grand-père, dans le sens inverse, le pouce levé et l’autre main agrippée sur la poussette de son petit-fils. "Cette petite route était devenue une autoroute urbaine depuis les travaux effectués par la Ville de Bruxelles un peu plus haut. C’était l’enfer. Un dimanche, nous avons compté une moyenne de 50 voitures par minute passant devant chez nous."
La discussion est lancée et il ne faut pas cinq minutes pour que cinq autres riverains et navetteurs s’y mêlent. Les langues se délient très facilement en français et en néerlandais et, surprise, les "Bruxellois" ne sont pas les derniers à soutenir la décision du bourgmestre de Vilvorde. "Pourquoi la Ville ne signale-t-elle pas, comme le fait Vilvorde, que la route est interdite aux poids lourds de plus de 3,5 t ? Il n’y a aucun dialogue entre les deux entités, c’est lamentable", explique ce Hembeekois. "Avec Bruxelles, on ne peut jamais discuter " lui répond un entrepreneur vilvordois. "Cela fait plusieurs semaines que M. Van Asch avait prévenu qu’il bloquerait la route. La Ville était au courant et elle n’a pas réagi (NdlR : ce que dément la Ville qui parle d’une solution extrême et unilatérale)."
Pour lui, la faute revient surtout aux GPS. "Ils indiquent directement ce chemin aux camions; or, il est trop étroit." La barrière se transforme en bar de brasserie, où, mis à part un interlocuteur, tous veulent rester anonymes. "L’ambiance est un peu bizarre", justifie un riverain. "Il y a quelques jours, un automobiliste a voulu démonter l’un des poteaux et une voisine lui a demandé ce qu’il faisait. Il s’est retourné et a tenté de la frapper avec une clé à molette. Les gens deviennent fous avec cette histoire et on ne tient pas à recevoir des pierres sur nos façades." Il est temps de rentrer. Chacun de son côté de la barrière.Réaction sur le site de LLB: * belgophone - Auderghem * * 08.06.11 | 16h16
* 5 votes favorables
@europeaan Justement l'idée c'est d'avoir une part significative du pays qui ne soit plus ni flamande ni wallonne mais bruxelloise/brabançonne. Pour ma part je suis né à Etterbeek, grandi à Waterloo, vécu 5 ans à Hal, puis depuis 6 ans à Bruxelles, donc je me sens effectivement brabançon, partout "chez moi" dans cette région... | |
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