Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Le non-sens de la soi-disant "Wallonie" - De onzin van het zogenaamde "Wallonië" Sun Jun 24, 2012 1:42 pm | |
| Pourquoi maintenir en vie ces structures "wallonnes" inutiles, nuisibles et coûteuses, dont personne, sauf quelques particates et nationalistes antibelges irréductibles, n'en veulent? Les provinces belges peuvent parfaitement remplacer les régions.
Waarom die nutteloze, schadelijke en dure "Waalse" structuren, waarvan niemand, behalve enkele onverbiddellijke particraten en anti-Belgische nationalisten wil weten, in leven houden? De Belgische provincies kunnen de gewesten perfect vervangen.
LA LIBRE BELGIQUE Un "pays" wallon qui se cherche
P. P.
Mis en ligne le 24/06/2012 Refonte d’un portrait pluriel qui se veut unique, global, abordable, critique.
Début 2005, était paru un gros bouquin qui était aussi une affirmation : "La Wallonie à l’aube du XXIe siècle". L’initiative avait mûri dès 1998 à l’Institut pour un développement durable, bientôt rejoint par l’Institut Jules Destrée (IJD). Le temps est venu d’en tirer une refonte, à la fois "son actualisation et une sorte de renouveau" , explique Philippe Destatte, le directeur de l’IJD, en coédition cette fois avec Les Editions namuroises.
Si le titre est modifié, pour "L’état de la Wallonie" , le sous-titre est resté "Portrait d’un pays et de ses habitants" . Un "pays" qui n’a rien d’innocent. Le concept renverrait-il moins à une entité qu’à un territoire, on se situe quelque part entre "Etat", en plus évasif, et "nation", en moins équivoque Les coordinateurs de l’ouvrage, les professeurs Marc Germain (Lille) et René Robaye (Namur et UCL) rappellent d’ailleurs en exergue que le "Manifeste pour la culture wallonne" de 1983 définissait comme étant de Wallonie, "sans réserve, tous ceux qui vivent et travaillent dans l’espace wallon". C’est leur définition préférée, écrivent-ils : "Outre le fait qu’elle écarte le critère linguistique ou ethni que - élément particulièrement positif -, elle met l’accent sur la dimension économique et sociale de l’entité wallonne." Laquelle fut mise en avant dès les débuts du fédéralisme côté Sud, "alors que la Flandre mettait l’accent sur les facteurs linguistiques et culturels".
Passons sur la forme, que des moyens nullement à la hausse ont revue à la baisse (plus de grand format, papier glacé ou photos couleurs); tandis que ses dizaines de collaborateurs sont toujours bénévoles S’agissant du fond, on constate plus d’un infléchissement. Parce qu’une majorité de contributeurs ont changé; parce que des chapitres ont disparu et d’autres apparaissent (comme des questions d’emploi, pauvreté, politique des villes). On en compte ici 36, organisés autour de sept thématiques allant des modes de vie à la politique, du cadre de vie à des problèmes de société. Reste, pareillement, une somme dans sa diversité.
Evidemment, c’est la loi du genre, on peut ergoter sur certains choix ou dosages. Ainsi peut-on à nouveau s’étonner de ce que l’enseignement et la formation n’occupent que quinze pages quand les questions de santé, aussi importantes soient-elles, en accaparent une centaine. Surtout, deux absences nous semblent béantes. La culture d’une part, déjà réduite à portion congrue dans le portrait millésimé 2005. Le territoire d’autre part, tant dans ses dimensions d’aménagement (celle-ci pas oubliée en 2005) que de reconfiguration institutionnelle (entre Région et communes), alors même que les réformes annoncées des unes comme des autres animent pour l’heure bien des politiques et experts wallons. On nous assure que cette faiblesse n’est en rien redevable d’une volonté éditoriale, mais bien de la disponibilité ou de la fiabilité de contributeurs.
S’agissant d’économie, sous la signature du même professeur Henri Capron (ULB), on épinglera un glissement porteur dans l’intitulé du chapitre. On est passé de "Du déclin au redéploiement" en 2005 à "Une nouvelle dynamique de développement" en 2012. C’est que, dans l’intervalle, ont soufflé le plan Marshall et ses œuvres. Ce qui n’empêche la conclusion d’être, lorsqu’elle est morose, identique, notamment quant aux "faiblesses structurelles des deux grandes métropoles régionales".
Enfin, faute de conclusion générale, un appel pourrait en faire office. C’est celui de Philippe Destatte, dans sa courte interrogation sur l’avenir de la démocratie wallonne : un appel au pouvoir régional à "ménager les espaces nécessaires aux intelligences citoyennes" et à dialoguer constamment avec ceux qui les occuperaient.
"L’état de la Wallonie/Portrait d’un pays et de ses habitants". 520 pp.; 32 €. Coédition Institut Jules Destrée/Les Editions namuroises. Diffusion : Presses universitaires de Namur. www.pun.be | |
|