Vol tragique Rio - Paris 01.06.2009

Je ne savais pas que la foudre pourrait endommager les avions parce qu'il n'y a pas de contact avec le sol...



Crash aérien
Le pilote d'un avion commercial a vu ce qui s'apparente à un feu

AP

Mis en ligne le 02/06/2009

Le pilote d'un avion commercial a vu ce qui s'apparente à un feu près de la route empruntée par le vol AF447, selon une déclaration de la TAM, envoyée par courriel lundi à l'Associated Press.

Le porte-parole de l'armée de l'air brésilienne, le colonel Jorge Amaral a assuré à l'agence de presse Agencia Brasil que les autorités enquêtaient sur cette information. «Un pilote de la compagnie aérienne brésilienne TAM (première compagnie du pays) a vu plusieurs points oranges dans l'océan, alors qu'il survolait dans la région (..) où a disparu l'avion d'Air France», a déclaré Jorge Amaral. «Après être arrivé au Brésil, le pilote a appris la nouvelle concernant la disparition (de l'avion d'Air France) et a dit qu'il pensait que ces points sur l'océan étaient du feu».

L'Airbus comptait, en plus de ses 12 membres d'équipage français, 216 passagers, dont 61 Français, 58 Brésiliens et 26 Allemands, en tout 32 nationalités. Il s'agissait de 126 hommes, 82 femmes, sept enfants et un bébé.

Certaines personnes ont évité le drame de justesse. Bernardo Ciriaco a fait savoir qu'il y avait dimanche soir deux vols Air France qui partaient de Rio pour Paris. Son frère était dans l'un des deux. Il n'a su que tardivement que Gustavo était sain et sauf, par un coup de fil de Paris. On avait demandé à Gustavo de partir sur l'AF447 mais celui-ci avait contesté et avait réussi à rester sur son vol prévu initialement. Notre famille est tellement soulagée«, s'est exclamé Bernardo.

Le président brésilien Lula da Silva veut croire, lundi, que »le pire ne s'est pas produit« et a dit »demander à Dieu« de retrouver des survivants. Aucun élément ne permet de penser qu'il puisse s'être agi d'un acte terroriste ou d'un acte criminel, a précisé un membre anonyme du Pentagone lundi, même si pour l'instant, rien de ce qui a pu arriver à l'Airbus n'a pu être déterminé.

Les orages, dans la zone en question, pouvaient projeter l'appareil jusqu'à 15.240 mètres de hauteur, a souligné Henry Margusity, météorologiste senior chez AccuWeather.com. Le vol a disparu dans une zone où les contrôleurs aériens brésiliens, africains, espagnols et français ont tenté en vain d'établir le contact avec l'appareil. »La conclusion à tirer est que quelque chose de catastrophique est arrivé à bord, qui a provoqué une perte de contrôle de l'appareil«, a dit Chris Yates à l'Associated Press, analyste chez Jane's Aviation. »Potentiellement, l'avion est descendu très vite et si vite que le pilote à bord n'a même pas pu envoyer un signal de détresse«.

L'avion volait normalement à une hauteur de 10.670 mètres mais au nord de l'Equateur, où il se trouvait, la violence d'un orage peut le propulser à une altitude de plus de 15.240 mètres et le confronter à de forts vents et à de la grêle, ce qui peut endommager la structure de l'appareil si les pilotes ne peuvent manoeuvrer pour sortir l'avion de la zone concernée.

»La foudre a été une préoccupation depuis le début de l'aviation. Elle l'était d'autant plus lorsque les avions volaient à basse altitude. Elle l'est moins depuis qu'il est plus facile d'éviter les orages«, a expliqué Bill Voss, le PDG de la fondation Flight Safety, basée à Alexandria, en Virginie, aux Etats-Unis.

Si le pire se confirmait, il s'agirait de la plus importante catastrophe aérienne mondiale depuis 2001, lorsque un A300-600 d'American Airlines s'était écrasé, après son décollage de l'aéroport JFK de New York, sur un quartier résidentiel du Queens (265 morts, dont 260 à bord).

Ce n'étais pas - enfin je pense que ce n'était pas - le foudre, plutot l'avion se trouvait dans un orage violent et l'électricé fut coupée (peut-etre ne pouvait on plus naviguer?)

Explication fort intéressante dans Le Soir:

La foudre peut-elle abattre un tel avion ?

AFP

lundi 01 juin 2009, 18:01

La zone traversée par l’avion d’Air France, disparu lundi entre Rio de Janeiro et Paris, est connue par les pilotes pour ses turbulences violentes qui, associées au foudroiement, pourraient expliquer l’accident, parmi la multitude des causes possibles, selon des experts.

« L’appareil se trouvait dans la zone de convergence intertropicale qui est connue pour ses fortes turbulences et ses orages violents. Les pilotes qui assurent la liaison entre l’Amérique du Sud et l’Europe ou l’Afrique du Sud et l’Europe le savent », a indiqué Robert Galan, expert aéronautique et enquêteur indépendant pour les accidents d’avions. » Dans cette zone, les nuages montent très haut. Les avions sont équipés de radars météorologiques qui permettent de voir les zones de turbulences les plus actives et de les contourner. Il arrive que l’on fasse de grands détours pour les éviter », a-t-il expliqué.

Selon Air France, l’appareil disparu était entré dans une zone orageuse avec de fortes perturbations et aurait été vraisemblablement foudroyé, comme le suppose le directeur de la communication d’Air France, François Brousse. « Est-ce la cause de l’accident, on n’en sait encore rien », a remarqué M. Galan. La zone dans laquelle était l’A330 d’Air France n’est pas couverte par les radars, ce qui explique l’absence de localisation précise de l’avion. « Les radars couvrent toutes les zones habitées. Mais en plein milieu de l’océan, il n’y a plus de couverture radar », a expliqué M. Galan. Pour compenser ces zones de non visibilité radar, les pilotes doivent communiquer tous les quarts d’heure avec les systèmes de contrôle par radio. Ce qui était le cas pour celui d’Air France.

La foudre et les turbulences ont pu provoquer des dysfonctionnements mais elles n’entraînent pas systématiquement des accidents, relèvent tous les experts interrogés. » Un foudroiement est toujours possible, cela arrive relativement fréquemment », a remarqué à l’AFP Yves Deshayes, du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). » La foudre peut avoir une conséquence mécanique, elle peut perforer l’appareil, mais normalement il peut continuer à voler. Elle peut aussi endommager le système électrique, se répercutant sur l’électronique de l’avion, ce qui est plus néfaste », a observé Vincent Favé, expert auprès des tribunaux pour les accidents d’avions, dans un entretien à l’AFP.

« Dans un avion, tout est métallisé, quand la foudre atteint l’avion elle s’évacue via le fuselage. En revanche il peut arriver après un foudroiement qu’il y ait des dégâts sur un certain nombre de systèmes, en particulier sur des systèmes de communication, de navigation », a expliqué M. Deshayes. » Mais dans un avion les systèmes sont doublés, triplés voire plus, donc un foudroiement qui mette en jeu la sécurité du vol et l’état même de l’appareil, c’est extrêmement rare », a-t-il ajouté. Et de renchérir : « Ca peut expliquer qu’il n’y ait pas eu de contact radio, puisqu’un foudroiement touche en premier les choses électroniques, mais c’est tout. De là à dire que cela explique la perte totale de l’avion, c’est prématuré ». » Il ne faut pas s’imaginer la foudre qui tombe sur l’avion et le fait exploser. Ca va induire un certain nombre de pannes, plus ou moins graves, mais à ma connaissance on n’a pas d’exemple d’avions qui ont explosé par un foudroiement », a-t-il insisté.

(afp)

Les expert son presque sur que se n'est pas la foudre qui a causé le crash mais ça serai plutôt les condition climetiquue

Je crois que la disparition du vol AF447 s'apparente à celui du vol 815 d'Oceanic Airlines en 2004...

On a retrouvé deux corps plus quelque débris dont un siège aujourd'hui.

Que dieu aie leurs âmes

Horrible.

Air France plane crashed intact

* Story Highlights
* Air France plane that crashed in June "did not break up in flight," officials say
* Airbus A330 was unable to fly on autopilot at the time of the crash
* Investigators will search for data recorders until June 30, report says
* Plane wreckage believed to be on Atlantic seabed, around 4,500 meters deep

PARIS, France (CNN) -- The Air France plane that crashed last month with 228 people aboard "did not break up or become destroyed in flight," the French air investigation agency announced Thursday.
Relatives and friends of an Air France steward follow his coffin during his funeral last week in Rio de Janeiro.

Relatives and friends of an Air France steward follow his coffin during his funeral last week in Rio de Janeiro.

"The plane went straight down ... towards the surface of the water, very very fast," air accident investigator Alain Bouillard said.

Based on visual study of the physical remains of the Airbus A330 that have been recovered, "we were able to see that the plane hit the surface of the water flat. Therefore everything was pushed upwards -- everthing was pushed from the bottom to the top" of the plane, he said.

The 228 people killed in the crash "had no time to prepare," he said. Video Watch report on plane's final moments »

But Bouillard said he did not have autopsy results from the bodies recovered, and did not know why no one lived through the crash.

"I don't know why nobody survived," he said. "I don't know the intensity of the impact. Perhaps we will find out from the autopsies. Perhaps we will never know."

Bouillard said it was still unclear what caused the crash, the deadliest in Air France's 75-year history.

"Today we are very far from establishing the causes of the accident," he said.

The plane was unable to fly on autopilot at the time of the crash, he added.

That was because the autopilot was not receiving speed, wind or direction information, he said.

"These tell us that the plane has to be, in this case, directed by the pilot," he said. He did not immediately say if the pilots were in control of Air France 447.

No air-traffic controllers seem to have been monitoring the flight when it went down, investigations have found. It would normally have been "handed over" from controllers in South America to others in Africa while flying over the Atlantic, but that did not happen, Bouillard said.

"We want to know why there was no concern in Dakar (in Senegal, west Africa) when this plane was not handed over," he said.

Investigators will continue searching for the flight data recorder and the cockpit voice recorder -- commonly known as "black boxes" -- until July 10, he said.

"They normally give a signal for 30 days. We will keep listening another 10 days," he said.

La suite sur ccn.com:



15.07.2009

Air France wreckage arrives in France

* Story Highlights
* Debris from Air France 447, which crashed last month, has arrived in France
* Plane went down off Brazil on June 1, killing all 228 aboard
* French oceanographic ship will conduct new searches for data recorders

Brazilian airforce

PARIS, France (CNN) -- Debris from Air France 447, which crashed en route from Brazil to France last month, killing 228 people, has arrived in France, the French air accident investigation agency BEA said Wednesday.


"The debris ... will be sent to Toulouse where they will be examined at the Center of Aeronautics Tests of Toulouse (a branch of the Defense Ministry) under the control of the police and the BEA investigators," said the French air accident investigation agency BEA.

The wreckage was transported to France from Brazil by the ship "La Ville de Bordeaux," according to the plane's manufacturer Airbus. It will be taken overland to Toulouse by truck.

Flight 447 went down in the Atlantic Ocean in stormy weather as if flew from Rio de Janeiro, Brazil, to Charles de Gaulle Airport in Paris, France on June 1. Only 51 bodies were recovered, and the search is ongoing for the cause of the crash.

The search for the data and voice recorders from the plane entered a second phase last week, according to France's accident investigation agency.

The flight data recorder and the cockpit voice recorder -- commonly known as "black boxes" -- stop giving out acoustic broadcasts after 30 days. But investigators decided to continue listening for the "pings" for another 10 days after that.

On July 10, two U.S. naval vessels and the French Navy submarine called off their search for the recorders, which investigators hope will shed light on exactly how and why the plane crashed.

The second phase of the search will involve France's oceanographic ship "Pourquoi Pas?" which carries specialized exploration and intervention vehicles, according to the BEA.
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* Analysis: Air France crash mystery deepens
* Report: Plane did not break up in flight
* Brazil calls off search for crash victims

The French vessel will conduct new searches using diving equipment and towed sonar, the BEA said.

Finding the recorders is of "capital importance" and "no effort must be spared in achieving this end," Air France has said. "We want to stress that for the sake of the families, we hope that the search for the black boxes will be successful," an Air France representative told CNN.

The crash was the worst in Air France's 75-year history.

Earlier this month, investigators revealed that the plane bellyflopped intact into the Atlantic Ocean. Investigator Alain Bouillard said it was still not clear what caused the crash.

The mountainous ocean floor in the search area ranges from 3,280 to 15,091 feet, BEA officials have said in the past, making the search for the recorders -- and the rest of the plane's debris -- difficult.

"It is as if it fell in the Andes (mountains)," Olivier Ferrante, chief of the BEA search mission said.

Brazil called off the search for bodies on June 27, having found 51 of the 228 people who died, according to the military.

Investigators have also found more than 600 parts and structural components of the plane, along with luggage, Bouillard said.