"Belgique" is ook een adjectief:
* BELGIQUE, adj.
BELGIQUE, adj.
Vx. Belge.
A.− GÉOGR., HIST. Nos provinces belgiques (Édit de l'empereur Joseph II, 12 mars 1787 dans Ordonnances des Pays-Bas, 3e série, t. 13, p. 20); l'insurrection belgique (Le Moniteur, t. 2, 1789, p. 369); la noblesse belgique (Ch. de Coster, La Légende (...) d'Ulenspiegel, 1867, liv. II, 20, Bruxelles, éd. J. Hanse, 1966, p. 218). Lion belgique. Lion des armes de la Belgique. Voici des forts ... avec des lions belgiques de pierre à l'entrée (Verlaine, Quinze jours en Hollande, 1893, p. 211).
Rem. On rencontre dans la docum. le néol. belgiquois, adj. masc. Synon. péj. de belge. ... 500 francs sur lesquels tu paieras cet impôt belgiquois, qui me paraît excessif... (Hugo, Correspondance [à son fils Victor], mai 1868, p. 121).
B.− LING. Langages belgiques (M. Piron ds Vie Lang., nov. 1953, no 20, p. 485).
PRONONC. : [bεlʒik]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1583 adj. belgic, latinisme d'aut. (Le Chevalier d'Agneaux, trad. de Virgile, 36b d'apr. Vaganay dans Z. rom. Philol., t. 28, p. 586 : D'un col franc il se pourra soumettre Au chariot Belgic [belgica esseda]); 1671 id. belgique (Pomey : Belgique, qui est de Flandres); 1693 hérald. au fig. pour désigner la Belgique lion belgique (Boileau, Ode sur la prise de Namur, v. 58); 1752 « qui appartient aux Belges, qui concerne les Belges » (Trév. : les plaines belgiques); 1838 « id. » (Ac. Compl. 1842 : En ce sens, il vieillit; on dit plus ordinairement Belge), absent des dict. apr. Lar. 20e.
Empr. sav. au lat. de la Renaissance belgicus (maintenu dans l'expr. hérald. leo belgicus), appliqué aux Pays-Bas du Sud, continuation du lat. class. belgicus (v. supra et Pline, Nat., 15, 103 dans TLL s.v., 1803, 37). Emploi officiel évincé apr. l'indépendance de la Belgique (1830) par l'adj. belge.