Enquête sur votre opinion institutionnelle / Enquête over uw institutioneel standpunt

Petite enquête par simple curiosité...
Kleine enquête uit nieuwsgierigheid...

Mon option unitariste n'est pas clairement indiquée.

Je vais préciser mon opinion (j'ai pris le premier choix)

-Plus de compétences vers l'état fédéral: étape nécéssaire mais insuffisante.
-Status quo: trop instable
-Plus de compétences vers les régions et communautés: comme ça, l'état sera encore plus mal géré
-Scission de la Belgique: le meilleur moyen pour provoquer une guerre civile

Belgica wrote:

Mon option unitariste n'est pas clairement indiquée.

Unitarisme, unionisme, fédéralisme provincial ou communautaire... Peu importe le terme (sans jeu de mots), pour moi la seule chose qui compte, c'est le maintien de la Belgique et sa renaissance en un Etat fort!

Diogène wrote:

Belgica wrote:

Mon option unitariste n'est pas clairement indiquée.

Unitarisme, unionisme, fédéralisme provincial ou communautaire... Peu importe le terme (sans jeu de mots), pour moi la seule chose qui compte, c'est le maintien de la Belgique et sa renaissance en un Etat fort!

C'est vrai, peu importe le système politique qu'on applique du momoent qu'il maintienne l'état belge dans une situation stable. Comme ça, tout le monde est d'accord.

Oui, mais, si on veut la stabilité, il n'y a que deux options: l'unitarisme avec décentralisation provinciale ou le fédéralisme provincial. On a déjà discuté de la (très faible) différence entre les deux systèmes.

Le PIOP (UCL) et l'ISPO (KUL) ont fait de nombreuses enquetes là dessus.
En voici une très récente du PIOP (2007)
http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/piop/documents/PIOP_Les_Wallons_et_la_reforme_de_Etat.pdf

Les Wallons restent non seulement « belges », mais l’évolution récente de l’actualité politique après les élections de juin 2007 les conforte encore dans ce choix par rapport à leur position en 2003. Il y a plus de Wallons qui sont pour « le rétablissement de la Belgique unitaire » après les élections de 2007 qu’après celles de 2003 (40% contre 31%). En même temps, ils sont moins en 2007 qu’en 2003 à vouloir donner plus de compétences aux Communautés et Régions (12% contre 22%). La distance entre les thèmes de l’agenda politique et ceux qui sensibilisent l’opinion publique est énorme. Il s’agit d’une sorte d’ « hystérésis » (persistance d’une attitude du passé même lorsque les conditions changent), accompagnée d’une survalorisation de ce qui est peut-être appelé à disparaître et qui n’en prend dès lors que plus de prix.
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La menace de la disparition de la Belgique n’est prise au sérieux que par 16% des Wallons, mais ils sont, parmi ceux-ci, 63% à croire que cela n’arrivera que dans longtemps ou très longtemps, pour 36% dans les cinq ans à venir.
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Les Wallons ont cependant des avis assez clairs sur des visions alternatives à la Belgique actuelle si elle venait à disparaître. L’alternative qui emporte le plus d’accord est la « Fédération Wallonie-Bruxelles » (56,5%). Par contre, « Wallonie et Bruxelles indépendants » ne recueille que 20,5% d’avis favorables et « Bruxelles cogérée par la Wallonie et la Flandre » seulement 16%. On relèvera que l’option rattachiste « Rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France » est partagée par 29% des Wallons, nettement plus que le score des partis qui défendent cette option. Ces résultats montrent que l’association avec Bruxelles compte dans les projets d’avenir des Wallons et que l’antagonisme province/capitale appartient de plus en plus au passé. On relèvera que ces résultats datent d’avant la publicité donnée à l’hypothèse d’une Fédération Wallonie-Bruxelles ces dernières semaines (mais qui a été exprimée dans le cadre belge, alors que la question de notre enquête portait sur des alternatives à la Belgique).
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La question sur le niveau de décision préféré des Wallons conforte, comme on pouvait s’y attendre, leur préférence pour celui de la Belgique. C’est dans les partis traditionnels que l’on trouve le plus de partisans du niveau belge, et ce, à peu près dans les mêmes proportions, quoique l’électorat CDH y soit quand même le plus sensible. Par contre, cet électorat est plus clairement éloigné d’une position favorisant les nouvelles entités. L’électorat ECOLO est nettement moins « belgicain » et plus favorable à l’accroissement des pouvoirs de décision au niveau des nouvelles entités.
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Parmi les motivations du vote, ce qui concerne la réforme de l’Etat n’est mis en avant que par une très petite minorité de Wallons. Seulement 1 % des Wallons l’ont mise en tête de leurs motivations ! L’emploi et le travail figurent en tête avec 22% des opinions.
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Enfin, les Wallons sont nettement opposés à la scission de la Sécurité Sociale et à la régionalisation de l’emploi, encore que les avis soient plus nuancés sur ce dernier enjeu. Ils sont, par ailleurs, 60% à s’opposer à la scission de BHV et seule une dizaine de pourcent sont clairement pour. Il n’y a que 6% de sans avis, ce qui ne permet pas de penser que les Wallons sont indifférents sur cette question. Ils sont encore plus nombreux (88%) à s’opposer à la suppression des facilités, avec moins de 4% d’avis contraire et 2% de sans avis.