énième débat sur la fin de la Belgique

Cela devient franchement lassant. Si ces politicards sont incapables de diriger la Belgique, qu'ils se cassent et qu'ils laissent la place à d'autres, plus capables !

Ce sont d'ailleurs les compromis "à la belge" qui ont détruit notre pays en admettant la création de ce système impossible, cher et raciste qui est le fédéralisme linguistique.

Photonews

LA LIBRE BELGIQUE

Le compromis à la belge : stop ou encore ?

Ch.Ly.

Mis en ligne le 14/10/2010
La percée de la N-VA change la donne. Davignon, Magnette et Deleuze en débat à Louvain-la-Neuve.

Le compromis à la belge, qui a permis de pacifier pendant des décennies des conflits communautaires et politiques dans le pays, est pour la première fois mis en danger avec la percée d’un parti nationaliste, la N-VA, qui a pour idéal l’indépendance de la Flandre.

« C’est la chose nouvelle », a souligné Etienne Davignon, mercredi soir lors d’un débat à Louvain-la-Neuve organisé à l’UCL, le ministre d’Etat restant persuadé que négocier est une « nécessité » et qu’une séparation du pays coûterait très cher à la partie qui ne serait pas l’héritière du Royaume de Belgique.

Paul Magnette , ministre fédéral du Climat et de l’Energie, et Olivier Deleuze, député Ecolo, étaient les autres participants à ce débat organisé par l’Institut de Sciences Politiques Louvain-Europe (ISPOLE) sur le thème du compromis à la belge, modèle ou non pour l’Europe. L’auditoire Montesquieu était comble, signe que le sujet intéresse.

La génération De Wever, qui n’a que 39 ans, n’a pas connu les marathons de Val Duchesse et les affinités qui liaient au bout du compte les négociateurs flamands et francophones. « Ce savoir-faire, ces carnets d’adresse, ces relations interpersonnelles, qui fait qu’on peut s’appeler après s’être engueulé sur un plateau de télévision…Tout cela doit être réinventé », a estimé Paul Magnette.

Le compromis a jusqu’ici permis à la Belgique d’éviter tout conflit armé, et est même devenu un modèle que les Affaires étrangères vendent, par universitaires ou constitutionnalistes interposés, aux pays des Balkans ou d’ailleurs.

Mais les universitaires ne sont pas tous enthousiastes, a rappelé Benoît Rihoux, secrétaire à la recherche d’ISPOLE. Le politologue néerlandais Arend Lijphart a fait du modèle belge un exemple à suivre pour des pays comme Chypre ou l’Afrique du Sud. Le sociologue Luc Huyse de la KUL croit au contraire que le compromis à la belge favorise un système de tranchées « dans lequel le conflit n’est en réalité jamais résolu, mais plutôt provisoirement neutralisé ».

Les trois invités estiment que la présidence belge de l’Union européenne n’a pas souffert de la crise politique, les diplomates l’ayant bien préparée et le gouvernement fonctionnant de façon efficace en affaires courantes. « Mais si des élections devaient être relancées l’an prochain, le dommage est susceptible d’être grand(...). Un vote serait considéré à l’étranger comme un facteur d’instabilité du pays », a prévenu M.Davignon. « Les Pays-Bas étaient un acteur important de la scène européenne, et depuis deux ans, on ne sait plus où ils sont. C’est cela le risque ». Le ministre PS a de son côté exclu toute élection pendant la présidence européenne.

Persuadés que les partis viendront au bout de la crise à force de négociations, les trois intervenants ne croient pas dans l’éclatement du pays, d’autant plus qu’une Flandre indépendante devra renégocier tous les accords internationaux et son adhésion à l’Union européenne, suscitant à ce moment-là l’irritation des grands pays européens confrontés à leurs séparatismes.

« On va y arriver », a dit Olivier Deleuze. « Il n’y a pas d’alternative entre trouver un accord dans la douleur et une situation chaotique qui coûtera cher à tout le monde, y compris dans la campagne la plus riche de Flandre ».

Bien sûr qu'on va y arriver, mais ce ne serait plus avec vous.

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