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 "Une Belgique, deux pays": c'est la vision flamande

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PostSubject: "Une Belgique, deux pays": c'est la vision flamande   "Une Belgique, deux pays": c'est la vision flamande EmptyThu May 20, 2010 3:12 pm

20.05.10 - 09:11
Matin Première s'était déplacé à Anvers ce jeudi. Objectif : prendre le pouls de cette Flandre parfois si déroutante aux yeux de francophones. Plongée dans l'opinion publique flamande, avec trois "décodeurs" et sans langue de bois.

Il y avait trois "voix de Flandre" au micro de Betrand Henne, en direct depuis la gare d'Anvers. A quelques nuances près, leur vision du conflit communautaire belge ne diverge guère. Et pour eux, cela ne fait aucun doute, les francophones "ne comprennent pas" que la Belgique a changé.

Entre les Régions : des frontières

"Les francophones ne sont pas vraiment pour la Belgique", affirme d'ailleurs le philosophe et professeur à université de Gand Etienne Vermeersch, qui s'en explique : "Quand on est pour la Belgique, on est d'abord pour la Constitution de la Belgique. C'est le fondement. Elle dit très clairement qu'il y a une Région unilingue néerlandophone, une autre unilingue francophone et une région bilingue. Entre ces Régions, il y a des frontières. Les francophones n'ont toujours pas compris ça", dit-il. "Même en Russie je parlerais le russe après six mois, mais les francophones, surtout de Bruxelles, qui viennent s'installer en Flandre pensent qu'ils peuvent continuer à parler en français".

Ivan De Vadder, journaliste politique à la VRT, partage cette opinion selon laquelle les francophones n'ont pas compris la nouvelle logique de la Belgique fédérale. Et, dit-il, "c'est l'opinion d'une large majorité du public en Flandre. C'est l'idée que, si nous on part à l'étranger, et bien on s'adapte. Et ça ne se fait pas, surtout dans les environs de Bruxelles. Cela agace les autochtones qui vivent là depuis des années".

Mais beaucoup de francophones ne comprennent pas que l'on remette en cause les droits acquis, à la faveur des compromis institutionnels successifs, comme les facilités linguistiques. "C'est parce qu'il y a différentes interprétations sur les facilités", se hasarde le journaliste de la VRT. Alors que, selon lui, le francophone tend à exporter sa culture, le Flamand estime qu'il y a une frontière. "Si on franchit la frontière, et bien on parle une autre langue, on est dans un autre pays, on est dans une autre communauté. Ce sont deux vues tout à fait différentes sur la réalité", explique-t-il.

La présence francophone en périphérie: une invasion ?

Etienne Vermeersh en appelle même à Clausewitz "ce qui se passe depuis cent ans, c'est la continuation de la guerre d'expansion avec d'autres moyens. Si par exemple la France venait à envahir l'Espagne et prenait une trentaine de villages, ce serait la guerre ! Et même si les Français le faisaient par l'immigration, l'Espagne n'accepterait pas cela". Un propos qui étonnera sans doute, car pour nombre de francophones, l'idée même qu'il y ait deux pays à l'intérieur de la Belgique est proprement inacceptable. "Justement, en ce qui concerne les problèmes de langue et de culture, la Constitution dit qu'il y a cette frontière !", s'exclame Etienne Vermeersch. "Il y a deux pays dans ce pays", abonde Ivan De Vadder : "Quand on franchit la frontière linguistique, on se trouve dans un autre pays".

"Les industriels ne se préoccupent pas tellement de problèmes communautaires ou linguistiques", tempère Bernard Van Milders. "Les industriels se préoccupent d'économie. Et nous sommes convaincus que chaque Région doit faire un effort considérable et prendre des décisions, poser des choix, pour donner toutes les chances à cette région de relancer l'économie". Selon lui, "chaque Région doit pouvoir choisir de prendre une direction pour sa relance économique et pour définir ses priorités. Donc, plus d'autonomie pour les Régions, c'est fondamental", car il faut éviter de retomber sans cesse "dans le discours communautaire dont on ne se sort pas". Il fait donc une réforme de l'Etat, aux yeux du patronat flamand.

Plus d'autonomie comme remède à la crise

Mais si, comme l'affirme certains Cassandre au rangs desquels l'économiste Geert Noels, qui parlait de "wallonisation" de la Flandre, celle-ci est en train de décrocher au plan économique, ne serait-ce pas la peur de ne pas s'en sortir qui pousserait la Flandre à réclamer davantage d'autonomie ? "Je crois que cette peur existe", reconnaît Etienne Vermeersch. Il observe que l'opinion se range aux avis autorisés qui expliquent que, faute de nouvelles compétences, la Flandre risque de ne pas s'en sortir. Ivan De Vadder rappelle quant à lui que des décisions de la ministre francophone de l'Emploi, Joëlle Milquet, ont suscité des conflits d'intérêt avec la Flandre. Même si on a trouvé des solutions, "le sentiment est bien que les mesures fédérales ne correspondent pas à ce dont à besoin en Flandre. On voudrait plus d'autonomie pour avoir nos mesures pour agir économiquement, par exemple sur le chômage des jeunes".

Ce serait d'ailleurs "une chance, non seulement pour la Flandre mais aussi pour la Wallonie", renchérit Bernard Van Milders, pour qui une telle autonomie forcera les responsables wallons à adopter une politique plus concurrentielle, et à faire des choix importants pour la Wallonie.

Il faudra du temps

Un nouveau pacte des Belges après les élections, Etinne Vermeersch "pense que c'est possible" A condition de respecter la Constitution. Ivan de Vadder aussi, "mais ça prendra du temps", prophétise-t-il. Le représentant du patronat flamand, lui, se dit au contraire "extrêmement pessimiste". "Je pense que ce n'est pas une élection qui permettra de trouver un accord entre Flamands et Wallons. Une majorité des deux tiers sera extrêmement difficile à trouver", conclut-il.

Thomas Nagant

source : rtbf.be
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