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| Dewever: manipulation première classe ! | |
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Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Dewever: manipulation première classe ! Sun May 23, 2010 2:58 pm | |
| Qui a voulu le fédéralisme linguistique? Exact: les nationalistes flamands et wallons dans le seul but de détruire la Belgique ! Nous le disons déjà depuis 10 ans et encore il y a des gens qui ne l'ont pas compris ! Enfin, il donne pourtant une bonne définition du confédéralisme. Le CD&V veut quand-même aussi le confédéralisme?LA LIBRE BELGIQUE De Wever : "Le fédéralisme est un euphémisme" Martin Buxant et Vincent Rocour
Mis en ligne le 23/05/2010
Pour Bart De Wever, le fédéralisme ne fonctionne plus. La Belgique doit passer au confédéralisme. Les deux Communautés doivent signer un Traité disant ce qu’elles font encore ensemble. La Sécu est scindée. La Flandre choisit De Wever comme premier ministre
Bart De Wever, le président de la N-VA, livre, en exclusivité pour "La Libre", son analyse de la situation politique à trois semaines des élections législatives.
Quel est votre objectif pour ce scrutin du 13 juin?
Il est très clair: le fédéralisme ne marche plus. Notre projet est clairement confédéraliste. La démocratie belge est scindée, on doit aller vers le confédéralisme, c’est à dire qu’on doit aller vers deux entités autonomes qui signent entre elles un Traité disant ce qu’elles font encore ensemble.
Deux “entités autonomes”, donc deux pays différents?
On doit inverser la logique actuelle. Quand on n’est pas d’accord en Belgique, tout reste unitaire. Il faut que cela soit l’inverse. Le fédéralisme, ce n’est qu’un euphémisme pour un pays qui est en train d’éclater lentement. Le confédéralisme, c’est se mettre d’accord pour dire: ce que nous n’arrivons plus à gérer ensemble, on le fait chacun de notre côté. On voit bien que chacune de nos deux démocraties est en train de se replier et que le critère de décision est devenu le paramètre francophone et le paramètre flamand. Il est devenu impossible de gérer ces deux démocraties.
Pour être transparent: vous voulez scinder le pays si vous en avez la possibilité?
Scinder le pays, c’est un grand mot. Il faut un Traité entre deux entités autonomes. Ma vision est celle-ci : les entités sont souveraines et on doit garder une certaine solidarité. Et pour nous, la scission de la sécurité sociale est absolument nécessaire si on veut conserver une solidarité. Aujourd’hui, la sécu ne garantit plus rien, ce sont des transferts d’argent qui n’aident pas la Wallonie à se redresser, c’est juste le contraire. Ils maintiennent la situation telle quelle...
Scinder la sécurité sociale? Vous n’aurez jamais un franccophone pour négocier cela...
Quand un responsable politique reçoit de l’argent d’électeurs qui ne votent pas pour lui et peut le donner à ses propres électeurs, on en arrive à une culture de déresponsabilisation. Ce n’est même pas un reproche, c’est un constat, une évidence. Les transferts fonctionnent comme une drogue: cela garde le patient dans un état comateux - notamment dans les régions de Wallonie comme le Hainaut, le Borinage où le PS est très fort. C’est très facile de continuer une gestion généreuse quand on ne doit pas payer la facture, il faut changer cela. Comme la Slovaquie a changé après la séparation de la Tchécoslovaquie et a beaucoup progressé.
Et qu’est-ce que vous maintenez comme “solidarité” entre les deux “entités autonomes” flamande et francophone?
On a besoin d’un traité de convergence économique, on finance la confédération pour certaines tâches. On fait cela dans la transparence, l’objectivité et la responsabilité. Ce n’est plus possible de continuer comme cela. On paye des impôts comme en Scandinavie et nous avons une dette comme le Sud de l’Europe ! C’est l’inefficacité totale des structures de ce pays. Il ne faut pas scinder l’armée. On doit aussi garder certaines institutions confédérales mais le reste doit être transféré vers les Régions. Je vous dis, on est en train de jouer avec la prospérité des gens du Sud comme du Nord du pays : si on ne débloque pas la situation, en 2014, nous serons dans la même situation que la Grèce et il nous faudra l’aide du FMI et de la Commission européenne!
Dans la confédération entre Flandre et Wallonie, que faites-vous de Bruxelles?
Bruxelles doit être cogérée et disposer des compétences d’une ville, pas d’un pays. Aujourd’hui Bruxelles est trop financée et les compétences ne sont pas efficaces : il y a une compétence pour l’Agriculture ! Imaginez-vous cela ? C’est dingue.
Donc, les Bruxelleois devront choisir entre Flamands ou francophones?
Oui, pour les compétences des Communautés.
La N-VA parle aujourd’hui plus volontiers de confédéralisme que de séparatisme: vous avancez masqué avant les élections?
On sait bien qu’on est en train de nous diaboliser car on est très haut dans les sondages. Nos adversaires nous dépeignent comme ceux qui vont apporter le chaos, la révolution et la guerre civile, or ce n’est pas du tout cela. On n’a jamais plaidé pour une révolution mais pour une évolution, nous n’allons pas marcher sur Bruxelles. Les seuls qui revendiquent le territoire des autres ce sont les francophones! Qu’on arrête de nous caricaturer. On est cohérent et logique: le confédéralisme est une étape.
On annonce un tabac de votre parti le 13 juin. Qu’allez-vous faire si cette victoire se confirme et vous place comme force politique incontournable?
On doit encore voir si cette tendance se confirmera le 13 juin. Les francophones peuvent m’accuser de beaucoup de choses mais pas de ne pas être clair. Je dis ce que je veux mettre sur la table si j’ai l’opportunité de négocier. C’est à eux de décider s’ils veulent continuer à bloquer tout. C’est l’establishment francophone - notamment à Bruxelles - qui a détruit ce pays. Ils n’ont jamais compris qu’une majorité non-francophone devait subir le diktat d’une minorité. Et cela continue aujourd’hui : quand je vois que Joëlle Milquet propose cette devise : "L’union fait la force", mais est-ce qu’elle est folle ou quoi ? Une femme qui pendant trois ans de mariage dit : "non". Et puis elle vient nous dire que le mariage c’est le secret du bonheur ?! La Belgique de Milquet, c’est une projection francophone. Par exemple, si elle nous dit que la politique d’immigration du CDH, c’est bon pour tout le monde, on répond: non, c’est bon pour Milquet. Pour les Flamands, c’est un désastre. Mais elle balaye nos critiques en disant que nous sommes de droite ou que nous sommes stupides.
L’Open VLD demande la conclusion d’un accord communautaire avant de négocier la formation d’un gouvernement fédéral. Etes-vous d’accord?
Oui. On ne peut plus continuer ces négociations perpétuelles à Val-Duchesse. Tout le monde dit cela. Même Groen! Les seuls qui disent le contraire, c’est le CD&V. Rik Torfs l’a dit clairement : fini le calendrier communautaire, on va former un gouvernement et on va discuter. Le noble art de la conversation... Nous, notre stratégie, c’est celle que Herman Van Rompuy avait élaborée en 2005: les Flamands doivent refuser de former un gouvernement fédéral sans avoir de réformes coperniciennes.
Mais il a fait le contraire!
Non. Son parti a fait le contraire, et c’est pour cela qu’ils connaissent l’échec. Il faut arrêter de poursuivre comme cela. Si les Flamands arrivent en présentant un candidat Premier ministre, ça n’ira pas.
Vous n’êtes donc pas candidat Premier ministre?
Je peux rassurer totalement vos lecteurs : je ne suis absolument pas intéressé par cette fonction même si la N-VA fait un résultat formidable.
Vous laissez donc cette place à un francophone...
Oui. A condition qu’on accepte cette réforme copernicienne. Je suis intéressé par la création de structures nouvelles, pas par le poste de Premier ministre. Un Premier ministre francophone, pourquoi pas ? Je ne suis pas contre...
Elio Di Rupo?
Je le soupçonne d’être trop intelligent pour cela : il est déjà Premier ministre depuis dix ans...
Vous caricaturez!
Non, je suis réaliste: on a plus de pouvoir quand est président du Parti socialiste que si on est au "16" en train de discuter pour faire avancer cette conférence diplomatique perpétuelle qu’est devenue la Belgique.
Si la N-VA devient le premier parti du pays, vous serez amené à prendre la responsabilité d’une négociation. Envisagez-vous d’être formateur?
Je ne vais pas commencer à négocier dans la presse, c’est une erreur de stratégie et un hobby des Flamands. Ce n’est pas le mien.
Mais êtes-vous prêt à prendre des responsabilités de formateur?
C’est hypothétique. Mais en terme général : est-ce que la N-VA est prête à négocier un accord ? Je réponds oui. On ne peut pas se présenter devant l’électeur avec une stratégiee stérile, et refuser de bouger et de négocier; c’est le Vlaams Belang qui fait cela, nous sommes pour l’évolution et la transformation du pays.
Si le Roi vous appelle, donc, vous négocierez?
Nous ne sommes pas dans une stratégie stérile, nous savons faire des concessions, nous sommes constructifs. C’est un paradoxe mais on l’accepte : on est obligé de procéder par étape pour avancer et on avance en participant si le jeu en vaut la peine. Mais au plus on attend au plus les concessions seront difficiles. En 2014, ce sera encore beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui. Mais on ne va jamais intégrer un gouvernement ou participer à quoi que ce soit pour des postes ministériels. Ça ne nous intéresse pas du tout.
Avez-vous été étonné que l’Open VLD d’Alexander De Croo mette son ultimatum sur BHV à exécution?
Non, j’avais lu ce qu’avait écrit Alexander De Croo avant d’être élu président. Il en avait marre de ce gouvernement et de sa politique désastreuse. Dès qu’il a été élu président de parti, il a cherché le premier prétexte pour quitter le gouvernement. On verra si ce coup de poker est payant le 13 juin...
En même temps, il vous coupe l’herbe sous le pied au niveau du communautaire...
Oui, c’est vrai. Mais on va voir le résultat de sa stratégie le 13 juin. Les gens qui votent VLD, ce sont les classes moyennes et les indépendants, or le VLD n’a rien à leur présenter comme bilan. Ils n’ont pas de crédidibilité. Je pense que lui personnellement s’est fait un nom et a gagné beaucoup de crédibilité. Mais pas son parti. | |
| | | BFE
Number of posts : 1312 Age : 36 Location : Namuren Registration date : 2008-11-21
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Sun May 23, 2010 3:05 pm | |
| Le titre est très bien choisi, car j'ajouterais qu'il est un fervent partisan de cette réforme de l'état prétendument salvatrice pour le pays. | |
| | | Jo
Number of posts : 427 Location : Assebroek Registration date : 2010-03-29
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Sun May 23, 2010 11:57 pm | |
| Pour combatttre M. DE WEVER il est grand temps qu'on s'efforce réellement d'analyser son discours et de formuler et d'expliciter les arguments qui affaiblissent ses raisonnements. | |
| | | Sprakeloos
Number of posts : 1205 Location : Antwerp Registration date : 2008-12-03
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Mon May 24, 2010 2:39 pm | |
| - Jo wrote:
- Pour combatttre M. DE WEVER il est grand temps qu'on s'efforce réellement d'analyser son discours et de formuler et d'expliciter les arguments qui affaiblissent ses raisonnements.
Pour combattre M. Dewever, il faut analyser & tenter de répertorier son discours hors nationalisme - non identitaire; sociétal, économique, écologique (hmm), car les Belges du Sud ignorent bien ce côté non négligeable. | |
| | | BFE
Number of posts : 1312 Age : 36 Location : Namuren Registration date : 2008-11-21
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Mon May 24, 2010 3:04 pm | |
| - Sprakeloos wrote:
- Jo wrote:
- Pour combatttre M. DE WEVER il est grand temps qu'on s'efforce réellement d'analyser son discours et de formuler et d'expliciter les arguments qui affaiblissent ses raisonnements.
Pour combattre M. Dewever, il faut analyser & tenter de répertorier son discours hors nationalisme - non identitaire; sociétal, économique, écologique (hmm), car les Belges du Sud ignorent bien ce côté non négligeable. Celà va être dur car on entend parler de lui uniquement avec son volet nationaliste, donc on ignore tout du reste. | |
| | | myckilem Admin
Number of posts : 331 Location : Liège Registration date : 2009-05-31
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Tue May 25, 2010 12:08 am | |
| Sprakeloos a pas tord De wever est plus qu'un nationaliste c'est aussi un homme politique qui se bat sur plein de volet autre que le communautaire et c'est ce qui fait la force de la NVA à creuser.... | |
| | | Sprakeloos
Number of posts : 1205 Location : Antwerp Registration date : 2008-12-03
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Tue May 25, 2010 1:37 am | |
| - belgeetfierdeletre wrote:
- Sprakeloos wrote:
- Jo wrote:
- Pour combatttre M. DE WEVER il est grand temps qu'on s'efforce réellement d'analyser son discours et de formuler et d'expliciter les arguments qui affaiblissent ses raisonnements.
Pour combattre M. Dewever, il faut analyser & tenter de répertorier son discours hors nationalisme - non identitaire; sociétal, économique, écologique (hmm), car les Belges du Sud ignorent bien ce côté non négligeable. Celà va être dur car on entend parler de lui uniquement avec son volet nationaliste, donc on ignore tout du reste. Mais voilà Belgeetfierdeletre! Souvent les gens votent pour lui parce qu'il a des choses à dire sur la façon dont les gens de notre époque vivent. Enfin, c'est ce qu'ils croient. Mais pas forcément Vlaanderen, et voilà ce qui ne transparaît pas à la Rtb | |
| | | BFE
Number of posts : 1312 Age : 36 Location : Namuren Registration date : 2008-11-21
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Tue May 25, 2010 11:35 am | |
| Merci pour ces éclaircissements TRES intéressants, Sprakeloos. C'est bon à savoir, j'en prends bonne note. | |
| | | winnezele
Number of posts : 12 Location : Watou Registration date : 2010-05-28
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Fri Jun 04, 2010 10:40 am | |
| Hoe verblind zijn de Belgiscisten wel. Wat BDW wil is niet meer dan 'handen af van Vlaams grongebied' en zoals overal op deze aardbol waar je naar toe trekt pas je je op taalgebied aan. BDW wil Walonië niet vervlaamsen. Integendeel, with the smile on the face palmen de franssprekenden Vlaanderen in. BDW heeft geen verwerpelijke ideeën. Wie dat beweert liegt pertinent. Seperatisme is geen negatief woord. Er wordt geen geweld gebruikt, alles verloopt op een ordentelijke manier. Is België trouwens zelf niet seperatistisch geweest in 1830? | |
| | | Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Fri Jun 04, 2010 8:40 pm | |
| U vecht tegen uw eigen "volk". De Franstalige burgerij van vroeger waren zogenaamde "Vlamingen". Het is geen taalstrijd, maar een klassenstrijd. Of nog beter een "clanstrijd", waar 90% van de Belgen niets mee te maken hebben ! | |
| | | perikles
Number of posts : 1771 Location : Antwerpen Registration date : 2009-02-11
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Fri Jun 04, 2010 11:16 pm | |
| - Belgica wrote:
- U vecht tegen uw eigen "volk". De Franstalige burgerij van vroeger waren zogenaamde "Vlamingen". Het is geen taalstrijd, maar een klassenstrijd. Of nog beter een "clanstrijd", waar 90% van de Belgen niets mee te maken hebben !
Als het dan toch een klassenstrijd was welke klasse vocht dan tegen welke klasse bij de afscheuring? | |
| | | Jo
Number of posts : 427 Location : Assebroek Registration date : 2010-03-29
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Sat Jun 05, 2010 9:26 am | |
| - Jo wrote:
- Pour combatttre M. DE WEVER il est grand temps qu'on s'efforce réellement d'analyser son discours et de formuler et d'expliciter les arguments qui affaiblissent ses raisonnements.
On doit constater que les adversaires politiques de M. De Wever ne font que peu d'efforts pour comprendre du'est-ce que fait son succès en Flandre. C'st probablement plus facile de le présenter comme la bête noire à combattre, mais ce n'est certainement pas très intelligent! | |
| | | Diogène
Number of posts : 1611 Age : 47 Location : Absurdistan Registration date : 2008-11-26
| Subject: Re: Dewever: manipulation première classe ! Sat Jun 05, 2010 11:31 pm | |
| http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1114557/2010/06/05/Tussenstand-De-charlatans-van-het-confederalisme.dhtml?sms_ss=facebookIn dit artikel zijn enkele bedenkingen die kunnen gebruikt worden in het argumentarium tegen BDW's ideeën! Tussenstand: De charlatans van het confederalisme
Omhoog gestuwd door de peilingen, bevindt N-VA zich in het soort staat van genade, waarin de partij zich werkelijk alles kan permitteren. Het weze haar gegund, schrijft Bart Eeckhout, maar mag het tussendoor ook even over de feiten gaan?
Als - áls - de N-VA de nu tweemaal op een rij voorspelde score van meer dan 25 procent zou halen, is dat zonder meer een historisch belangwekkend feit. Belangwekkend in de geschiedenis van het politieke Vlaams-nationalisme: zelfs toen de Volksunie de toon zette van het maatschappelijke debat, piekte de partij in 1971 op een topscore van 18,8 procent (en toen waren CVP en SP nog veel groter). Maar zelfs in het licht van de gehele politieke geschiedenis van het land zou een dergelijk resultaat bijzonder straf zijn. Het is van de CVP in 1995 en 'ervaren gids' Dehaene geleden dat nog eens een partij op eigen kracht en zonder kartelformule het plafond van 25 procent in Vlaanderen kon doorbreken.
Een mens zou van minder een beetje zegedronken worden. N-VA voert eigenlijk niet eens zo'n briljante campagne, maar het vertrouwen dat kopman Bart De Wever schijnbaar inboezemt, veegt alle uitschuivers met verbazend gemak onder het tapijt. Uitschuivers die nochtans bijzonder veelzeggend zijn voor de werkelijke inhoudelijke draagkracht van N-VA op dit moment. Welke andere partij zou zich bijvoorbeeld een boegbeeld kunnen permitteren dat in een radio-interview badinerend toegeeft dat hij ook de voorgestelde besparingscijfers van zijn partij zelf niet vertrouwt (Siegfried Bracke, afgelopen dinsdag in De Ochtend)? Is het niet net daar dat de flinterdunne grens van zegezekerheid overschreden wordt en we binnentreden op het glibberige domein van de pure arrogantie?
Betekenisloze onzin Bracke heeft overigens wel gelijk: de cijfers waar zijn partij vorige week al mee uitpakte zijn zo onbetrouwbaar dat ze zelfs een beetje grappig worden. Zo zou het geen kwaad kunnen om de verkiezingsaffiches van de N-VA-Kamerleden Jan Jambon en Ben Weyts vier jaar lang omhoog te laten hangen, zodat u zich goed herinnert wie het ook alweer waren die u op 25 mei 2010 de monstrueuze belofte deden van 500.000 jobs. Een lastenverlaging van 2 miljard volstaat, volgens het cijferplaatje van N-VA, om via terugverdieneffecten een gat van 14 miljard in de begroting dicht te rijden. Welja, waarom dan niet ineens de lasten op arbeid met 4 miljard verlagen, dan draait de begroting zelfs op winst.
We kunnen eens lachen met dit soort betekenisloze onzin, maar het gat in de staatskas is wel degelijk bittere ernst. Zoals deze krant begin deze week heeft proberen aantonen met het extra verkiezingskatern over 'De Stand van het Land' dringt een plan van aanpak zich nu echt wel op, als we willen vermijden dat de budgettaire infectie recht naar het hart van onze welvaartsstaat gaat. Gelukkig heeft de N-VA ook daar een probate remedie voor: het confederalisme. Dat de N-VA met dat nieuwe institutionele concept uitpakt, is op zich al uiterst merkwaardig. N-VA'ers, Vlaams-radicalen, zijn namelijk hoegenaamd geen confederalisten. Zij willen België weg en leven in een onafhankelijk Vlaanderen. Dat is een respectabele en democratische overtuiging, met helaas een klein nadeel: je wint er geen verkiezingen mee, of je wordt er alleszins niet de grootste partij van het land mee.
En dus willen de N-VA-independisten (dat zal Bart De Wever toch al liever horen dan het ruwe woord 'separatisten') ons doen geloven dat ze genoegen nemen met confederalisme. Mediatrainer-lijsttrekker Siegfried Bracke - daar hebben we hém weer - heeft de les duidelijk uitgespeld aan zijn nieuwe partijgenoten: het echte einddoel, een onafhankelijk Vlaanderen, mag niet vermeld worden. Bracke zingt zelfs voor hoe ze dat klipje in de debatten kunnen vermijden: verschuil je achter de uitspraken van een ander, Karel De Gucht met name, die ooit de 'verdamping' van België in Europa voorspelde.
Maar goed, confederalisme dus. Dat willen Open Vld en CD&V ook. Ze kunnen ook moeilijk anders, want beide partijen hebben dat in onverdachte tijden op een minder waakzaam congresmoment in hun partijprogramma laten inschrijven. Dan kun je nu, met een harde concurrent op de Vlaamse flank, moeilijk terugkrabbelen. Vlaams-nationalisten, liberalen en christendemocraten willen ons doen geloven dat dit federale land, met een geschiedenis van bijna een halve eeuw staatshervormingen, na 13 juni vreedzaam en democratisch, om niet te zeggen in een handomdraai, te hervormen valt naar confederaal model. Dat is pure charlatanerie.
Over het confederalisme weten wij dit: er bestaat vandaag nergens ter wereld een stabiele, werkzame confederale staat - dat wil zeggen: een verbond van zelfstandige landsdelen die samen één staat vormen. Confederalisme eindigt ofwel in (her)federalisering, zoals in Zwitserland, ofwel in de splitsing van een land. Confederalisme als einddoel, zoals Open Vld duidelijk stelt en de andere twee partijen voorwenden? Het bestaat nergens ter wereld.
Onze toekomst als wetenschappelijk experiment Sterker: nog nooit - en dan bedoelen we 'nog nooit' zoals in: nog nooit sinds de oerknal - heeft ergens ter wereld een bestaand land zichzelf succesvol omgebouwd tot een confederale staat. Zoals de Leuvense hoogleraar staatkunde Stefan Sottiaux deze week half grappend in De Morgen zei: "Het is een uniek model, maar de Belgische situatie vraagt misschien ook wel een unieke oplossing. Dan kunnen we nog altijd interessant doen in het buitenland." De toekomst van de Belgische welvaartsstaat, van onze pensioenen en onze sociale zekerheid als wetenschappelijk experiment: zo hadden we de inzet van deze verkiezingen nog niet bekeken.
Ook met de budgettaire gevolgen van dat confederalisme is iets merkwaardigs aan de hand. Volgens CD&V en N-VA zijn er namelijk geen, zo moet althans blijken uit hun zeer negatieve reacties op het veelbesproken besparingsplan van Open Vld. Daarin wordt de helft van de factuur van 22 miljard doorgeschoven naar de met meer middelen en bevoegdheden bedeelde deelstaten - confederalisme, quoi! Over de maatschappelijk erg riskante consequenties van dat donkerblauwe plan valt heel wat te zeggen - maar dan liefst niet met de totaal uit de lucht gegrepen verzinsels van sp.a, die nu al een week lang straffeloos rondbazuinen dat Open Vld een vijfde van het onderwijsbudget wil weghakken.
Nu goed, de liberalen doen tenminste een poging om de gevolgen van een 'grote staatshervorming' te verrekenen in hun programma. CD&V daarentegen laat nog liever de volledige wettelijke groeinorm voor de ziekteverzekering vallen, dan toegeven dat er aan een staatshervorming financiële verantwoordelijkheden vasthangen. Aldus koppelen de christendemocraten de toegestane groei van de kosten in de gezondheidszorg aan de economische groei. Dat zou dus plus 1 procent in plaats van plus 4,5 procent zijn. Je vraagt je af waar de ACW'ers zaten toen dat idee op tafel kwam.
Bij N-VA is het antwoord wat, euh, diffuser. "Open Vld laat Vlaamse belastingbetaler opdraaien voor Belgische begrotingsputten", schreeuwt de kop van een N-VA-communiqué. Datzelfde persbericht eindigt evenwel zo: "Er is maar één oplossing om de ontspoorde Belgische overheidsfinanciën ooit opnieuw op de rails te krijgen en dat is een cultuur van financiële verantwoordelijkheid introduceren in dit land. Als we nu de stap naar het confederalisme zetten en de deelstaten zelf verantwoordelijk maken, niet alleen voor de uitgaven maar ook voor de inkomsten, dan zullen zij wel twee keer nadenken hoe ze hun middelen aanwenden." Tiens, is dat nu niet net wat Open Vld concreet voorstelt?
Schiltz-moment Niet dat het voorts allemaal veel uitmaakt. Alle verdienstelijke pogingen van sommige media en sommige politici ten spijt om een inhoudelijk correct debat te voeren op dit kantelmoment voor ons land, is het ook in deze merkwaardige campagne nauwelijks over the heart of the matter gegaan. Dat zal ook in de door snelle media gedomineerde slotweek niet meer veranderen. Bart De Wever heeft tenminste dát van zijn voormalige en nu zo noodlijdende kartelpartner CD&V geleerd dat je met een onbetwiste leidersfiguur, een vage boodschap en een externe vijand heel ver kunt geraken in een Vlaamse kiesstrijd. Alleen een spreekwoordelijke meteoriet krijgt De Wever nog van die winnende koers af. De Franstalige partijen hebben dat inmiddels ook wel begrepen: ze fulmineren nog, maar hebben tegelijk alvast de veto's tegen N-VA één na één ingeslikt.
En als de N-VA volgende week 25 procent haalt, of wat meer, of wat minder, zal Bart De Wever dan zijn Schiltz-moment kiezen en een knieval maken voor het compromis dat nog altijd België heet? Bof, wie leeft, zal het zien. Zijn Leterme-moment heeft hij alvast gehad. Dat interview in La Libre Belgique waarin hij het nuttig achtte om de splitsing van de sociale zekerheid én de afschaffing van het Brussels Gewest te bepleiten in ruil voor een stelsel van Vlaams-Waals cobeheer, zal in Franstalig België niet gauw vergeten worden. Neen, België is niet op weg naar het confederalisme. België is op weg naar exact dezelfde ellende als in de zomer van 2007. | |
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