Peumans et les mythes flamingants

Un des mythes flamingants qui font surface lorsqu'ils sont à court d'arguments. Mais les flamingants sont presque éteints.



LE VIF

jeudi 09 décembre 2010 à 09h29
"Des Flamands sont morts parce qu'ils ne parlaient pas français"

L'histoire des soldats flamands morts en masse en 1914-1918 parce qu'ils ne comprenaient pas les ordres de leurs officiers francophones ? "Une fable", selon Piet Chielens, le directeur du musée In Flanders Fields, à Ypres.
Jan Peumans.

Jan Peumans. © Belga

Cette déclaration faite dans une interview au Vif/L'Express, il y a trois semaines, n'a pas plu à Jan Peumans (N-VA). Le président du parlement flamand maintient que les problèmes linguistiques au sein de l'armée belge ont coûté la vie à de nombreux Flamands durant la Première Guerre mondiale. "Il ne s'agit même pas d'un débat d'historiens, mais de simple bon sens, argumente Jan Peumans. Dans tous les conflits armés, les "tirs amis" (friendly fire) causent des victimes, souvent à cause d'erreurs de communication entre l'infanterie et l'artillerie. Bien évidemment, cela a été le cas dans une armée où la troupe était en grande partie néerlandophone et les officiers surtout francophones."

D'après Jan Peumans, il ne s'agit toutefois pas d'une histoire typiquement flamande. "Dans La Guerre des tranchées, l'auteur de bandes dessinées Jacques Tardi aborde cette problématique de la langue : un paysan corse reçoit un ordre en français, qu'il ne comprend pas, et se retrouve au tribunal pour insubordination."

F.B

Foutaise que cette prétendue méconnaissance de la langue. En temps de guerre tous les officiers vivent avec leurs soldats et veillent à les épuiser le moins possible et à leur assurer la vie sauve le plus longtemps possible. Ils sont d'ailleurs sur le même bateau. Il y a une vraie solidarité et ils ont toujours trouvé comment être compris de tous. Et ce fut même une situation exemplaire à l'armée belge en 14-18 où Albert 1er avait refusé de faire de la chair à canon avec ses hommes sous les ordres de généraux français mais aussi anglais, canadiens ou américains. Les soldats wallons n'étaient pas mieux lotis de ce point de vue.

Par ailleurs vivre 4 ans ensemble dans des tranchées rabote toujours les échardes linguistiques. On finit toujours en ayant appris la langue de l'autre. Pour un stage d'immersion c'en est un.

Et à supposer que cela s'est réellement passé, en quoi cela aurait une quelconque importance aujourd'hui.

Décidément quand on cherche des puces à son chien on en trouve toujours, quitte à les inventer. Evidemment si le mythe des soldats flamands tués à cause du français s'écroulait, cela rendrait caduque toute la théorie flamingante. Ils y tiennent donc comme à la prunelle de leurs yeux.

Heel leuke commentaar op forum DS:

Op 13 december 2010 omstreeks 19:27, zei Kristof D., Kortrijk:

Ik vrees dat we geen dokter nodig hebben. In een land met een pyromaan heb je eerder nood aan de brandweer.


PIN PON B.U.B. TUUTUUT