http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/820983/dotations-royales-di-rupo-a-tire-la-couverture-a-lui-selon-charles-michel.htmlDotations royales: "Di Rupo a tiré la couverture à lui", selon Charles Michel
Antoine Clevers
Mis en ligne le 09/06/2013
Charles Michel (MR) revient sur la réforme des dotations royales. Et ses polémiques…
Un sprint final de 48 heures. Lundi soir, le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) annonçait avoir remis une proposition aux huit partis de la majorité institutionnelle – réunis au sein du Comori – pour réformer en profondeur le système des dotations royales. L’accord tombait mercredi en fin d’après-midi, non sans quelques crispations…
Charles Michel, le président du MR, commente le dossier avec nos confrères de La Dernière Heure.
(...)
“La reforme des dotations devait de toute façon avoir lieu. Mais sans doute que les révélations autour de Fabiola ont accéléré la prise de décisions nécessaires, modernes et en aucun cas populistes. En cela, oui, c’est positif. Et je voudrais être clair : l’institution monarchique est un élément de stabilité en Belgique, surtout dans les moments difficiles. Regardez aussi comment le prince Philippe ouvre des portes aux États-Unis pour soutenir l’emploi en Belgique. Ce rôle-là a un prix, celui de notre système démocratique. Mais dans la sobriété, la transparence et la modernité.”
Si je vous comprends bien, vous ne suivez pas l’Open VLD dans sa demande formulée jeudi d’avoir une monarchie protocolaire ?
“
Ce n’est évidemment pas une question taboue. Mais concentrons-nous pour le moment, jusqu’en 2014, sur la gigantesque réforme de l’État qui a été décidée.
Le débat sur le rôle de la monarchie viendra plus tard.”
Et sur le fond de l’idée du VLD ?
“La monarchie est déjà très protocolaire… Sauf dans les moments importants, lors de crises. Là, on a besoin d’un arbitre. Que le VLD nous dise par qui il veut remplacer le Roi… Si c’est par Bart De Wever ou Anne Demelenne (rires), je ne suis pas d’accord…
Je dis donc : pas touche aux pouvoirs du Roi jusqu’en 2014 ! Ensuite, la question n’est pas taboue et peut être débattue sereinement.”