Fortis-BNP

Nieuw akkoord met BNP-Paribas
Marco Van Hees (bron: pvda.be)

Errare humanum est. Perseverare diabolicum. (Vergissen is menselijk. Erin volharden des duivels)

De regering sloot een eerste overeenkomst met BNP Paribas, die men liet vallen na het arrest van het hof van beroep. Een tweede overeenkomst werd verworpen door de algemene aandeelhoudersvergadering. Niet getreurd echter, er is al een derde.
In deze versie verwerft BNP Paribas 75 % van Fortis Bank en de Belgische staat 25 %. Fortis Verzekeringen komt voor 25 % in handen van Fortis Bank en voor 75 % van Fortis Holding (de 500.000 aandeelhouders).
Wat opvalt is dat de Belgische staat bij elk nieuw akkoord iets meer verliezende partij is. Logisch, want de regering wil BNP Paribas paaien en tegelijkertijd de aandeelhouders in de watten leggen. Ze is dus verplicht de derde speler in de deal te benadelen: zichzelf. Of beter gezegd, de belastingbetalers.
Een voorbeeld: de regering onderhandelt nog steeds alsof de waarde van haar aandelen van BNP Paribas (die de staat verwierf in ruil voor de aandelen Fortis Bank) dezelfde is als bij de eerste overeenkomst. Maar ondertussen hebben die aandelen een minwaarde van... 5,6 miljard euro!
We vermelden hier ook het interview van professor De Grauwe (KUL) met Le Soir. Daarin veegt hij op magistrale wijze de vloer aan met de meeste argumenten die de regering ten voordele van BNP Paribas aanhaalt. Hij zegt onder meer: “De Belgische staat neemt het grootste deel van de risico’s op zich terwijl BNP Paribas kan rekenen op het grootste deel van de winsten”. Of ook: ”Als het waar zou zijn dat Fortis Bank te zwaar weegt voor de Belgische staat, dan geldt dat a fortiori zeker voor BNP, dat minder middelen heeft dan de Belgische staat”. En dan vragen we ons nog niet af wat er gaat gebeuren, mocht BNP een crisis kennen...

Bruno wrote:

(bron: pvda.be)

C'est comme si vous demandiez aux belgicains ce qu'ils pensent du rattachisme.

ce n'est pas si mal hein, BNP paie des milliards d'Euros, l'Etat Belge garde 30% ... bon d'accord on a pas de banque 100% Belge, mais franchement c'est pas si mal

Surtout cela évite la faillite de l'état belge. J'ai lu: deux fois le PIB, quelque part.

Espérons qu'Axel Miller et Modrikamen obtiennent gain de cause à l'assemblée générale de Fortis holding.

LA LIBRE BELGIQUE:

Axel Miller: "On passe à côté d’une vraie ambition"

AvC

Mis en ligne le 26/03/2009
L’ex-CEO de Dexia regrette que le "stand alone" de Fortis Banque n’ait pas été étudié plus à fond. Pauvre Belgique

Mardi, Me Modrikamen a donné une conférence de presse où il a montré qu’il n’avait pas dit son dernier mot dans l’affaire Fortis. Une fois de plus, il a plaidé pour le "stand alone" de la première banque du pays, histoire de montrer qu’il faut voter non aux prochaines assemblées. Et il n’est pas le seul à penser de la sorte. Dans "L’Echo" et "Le Soir", Axel Miller, l’ex-CEO de Dexia, a expliqué que le scénario du "stand alone" est une "alternative viable". Ses propos répondent en quelque sorte à la critique selon laquelle ce n’est pas Me Modrikamen, un avocat sans expérience de la finance, qui va pouvoir s’exprimer sur l’avenir de Fortis Banque.

"Je ne fais aucune critique par rapport à ce que le gouvernement a fait à l’époque. Je n’émets pas non plus de critiques sur BNP Paribas, qui est un groupe bancaire des plus respectables, mais qui reste et restera mû par sa propre logique. De leur point de vue, pourquoi n’auraient-ils pas tiré parti au maximum de la faiblesse de l’Etat belge, qui répétait régulièrement que BNP Paribas était la seule solution possible ? Je dis simplement qu’il aurait fallu regarder l’alternative du stand alone, laquelle est crédible. C’est dommage qu’on ne l’ait pas étudiée à fond. L’arrêt de la cour d’appel était une opportunité; le non des actionnaires à l’assemblée de février en était une autre. Mais, aujourd’hui, les actionnaires n’ont pas vraiment le choix, car on ne leur propose rien d’autre. On est en train de passer à côté d’une vraie ambition, avec un projet motivant pour les clients et l’ensemble du personnel de Fortis", souligne Axel Miller. Il ne croit pas que le rejet de l’adossement à BNP entraînerait un retrait massif des dépôts. "La situation reste compliquée mais plus gérable qu’au lendemain de la faillite de Lehman Brothers. L’Etat doit mettre en place des mécanismes pour appuyer la liquidité du marché. Tout le monde a compris qu’il ne faut pas un deuxième Lehman". Bref, selon lui, il est "faux" de croire que ce serait le chaos sans BNP. Comme il est "faux" de croire qu’il n’y aurait pas moyen de mettre en place un management solide. Faut-il en déduire qu’il est candidat ? La réponse est tranchée : "s’il y a en qui croient que je fais cela pour trouver un job, la réponse est non. Le fait de s’exprimer publiquement sur ce dossier mènerait d’ailleurs à l’effet exactement contraire", dit-il, peut-être aussi conscient qu’il ne serait pas évident d’avoir tout le soutien politique nécessaire. "Mais je pense, poursuit-il, que le pire est parfois de ne pas s’exprimer. Tous ceux auxquels je parle considèrent à raison que le pays passe à côté d’une vraie opportunité. Pourquoi la Belgique est-elle le seul pays au monde à laisser tomber sa première banque ? Manque d’ambition ? Manque de confiance ? Beaucoup de gens sont tristes et amers qu’une fois de plus nous semblions incapables de prendre des décisions. On le constatera un jour, mais il sera trop tard. A l’étranger, on nous regarde tantôt avec consternation, tantôt avec ironie. Cela fait de la peine. C’est une démarche de contribuable, d’électeur et de père de famille, pas de chercheur d’emploi", dit-il. Tout en reconnaissant qu’il s’agit d’un "effort un peu désespéré."

C’est vrai que les paris penchent plutôt vers le oui à la prochaine assemblée.


* tigerwin - Belgique
*
* 26.03.09 | 20h37

"Les financiers ne font bien leurs affaires que lorsque l'État les fait mal." (Talleyrand)

* Adam Smith - Uccle
*
* 26.03.09 | 20h07


La Fortis Banque dispose d'un excellent fond de commerce . Il est incomprehensible qu'une solution de Stand Alone n'a pas ete etudiee depuis les evenements de debut octobre comme altrenative a l'adossement a BNP, quitte a la rejeter apres examen Je suis persuade qu'une telle solution aurait ete plus favorable pour le contribuable belge, et les employes pour ne parler que de ceux-ci. Le probleme n'est pas qu'on soit passer a cote d'une vraie ambition, mais c'est qu'on n'en a pas.

Très, très dommage... Me Modrikamen a été tellement courageux. Les Français vont rire...

LE SOIR

Fortis : « C’est la défaite », dit Modrikamen

BELGA;AFP

vendredi 10 avril 2009, 15:48

La cour d’Appel de Bruxelles a rejeté ce vendredi après-midi la demande de Me Michael Modrikamen de limiter le droit de vote à la prochaine assemblée générale du 28 avril aux actionnaires qui avaient cette qualité à la date du 14 octobre 2008.

La 4ème chambre civile de la Cour d’appel de Bruxelles, siégeant en référés, a ordonné vendredi après-midi qu’il n’y avait pas lieu de limiter la qualité de votant pour la prochaine assemblée générale de la SA Fortis, autrement que par les règles fixées par les statuts du holding.

En d’autres mots, pourront approuver ou rejeter le dernier deal entre Fortis, le gouvernement belge et BNP Paribas ceux qui seront actionnaires à la date du 23 avril prochain pour l’assemblée générale qui se déroulera cinq jours plus tard, le 28 avril.

Par ailleurs, Me Mischaël Modrikamen, qui détient 33 millions d’actions avec ses 2.400 clients, avec Test Achat, avec le bureau Deminor et avec l’Adaf (Association de défense des actionnaires de Fortis), se voit refuser le droit d’inscrire son « plan B » pour le sauvetage de Fortis à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 28 avril.

A la sortie de l’audience, l’avocat a déclaré : « Ne tournons pas autour du pot ! C’est une défaite sur toute la ligne ! ».

Des mois de recours judiciaires

Les actionnaires de Fortis Holding multiplient depuis des mois les recours judiciaires pour tenter de revenir sur le démantèlement de leur groupe, ancien fleuron de la finance au Benelux victime de la crise financière.

Début octobre, les Pays-Bas avaient nationalisé les activités néerlandaises de bancassurance. La Belgique avait fait de même avec Fortis Banque, avec l’intention d’en revendre 75 % à BNP Paribas. Face à l’opposition des actionnaires, l’accord avec BNP a déjà été remanié à deux reprises.

La première mouture, conclue en octobre, avait été révisée fin janvier pour tenter d’amadouer les actionnaires de Fortis Holding avant leur vote en assemblée générale. Le 11 février à Bruxelles, ils avaient malgré tout rejeté le démantèlement, à une très faible majorité.

C’est une troisième mouture de l’accord qui sera soumise aux votes des actionnaires le 28 avril à Gand et le 29 à Utrecht (Pays-Bas). Pour l’entériner, il faut deux votes positifs.

(d’après AFP et Belga)

DE STANDAARD:

Hof annuleert Fortis-arrest van 31 maart

* vrijdag 10 april 2009

afp

Het Hof van Beroep van Brussel heeft de stembeperking niet bevestigd. Alle aandeelhouders zullen dus toch mogen stemmen op de aandeelhoudersvergadering van 29 april.

Het Hof meent dat er geen reden is voor een stembeperking, omdat er geen nieuwe inbreuken zijn vastgesteld.
Fortis had de aandeelhouders in oktober om hun mening moeten vragen, maar die inbreuk op de statuten werd inmiddels rechtgezet ingevolge het arrest van 12 december 2008. Er bestaat vandaag dus geen grond meer voor een stembeperking, concludeert het Hof.

De dagorde van de aandeelhoudersvergadering van Fortis moet niet aangepast worden. Er zal dus ook niet gestemd worden over de stand alone van Fortis Bank. Volgens het Hof moet die vraag over de dagorde rechtstreeks aan Fortis gericht worden, niet aan de rechtbank.

Daarmee is de strijd om de Fortis Bank zo goed als zeker voorbij. Het derdenverzet van Fortis is ontvankelijk en gegrond. Alle aandeelhouders mogen stemmen op de aandeelhoudersvergaderingen van 28 en 29 april. Advocaat Modrikamen en Deminor bijten in het zand.

Belgica wrote:

Très, très dommage... Me Modrikamen a été tellement courageux. Les Français vont rire...

Ils vont surtout se dire que la Belgique est encore en état de droit. Les accords écrits seront respectés.

NB je ne suis pas partie prenante, je me fiche des boursicoteurs et des nostalgiques.

Je leur souhaite bonne chance. Ce ne sera pas facile, mais Messieurs Modrikamen et Miller sont des courageux. Ils mouillent leur chemise pour la Belgique ! On ne peut dire autant de nos politicards.

LE SOIR

Axel Miller, avocat du « stand alone »

PAUL GERARD

vendredi 24 avril 2009, 11:53

L’ex-patron de Dexia ne fait pas qu’observer le match entre les tenants du oui et du non. Il balaye le terrain, mouillant sa chemise dans le camp Modrikamen-Deminor.

BELGA

On le sait favorable au « stand alone », partisan d’une Fortis Banque restant belge. « Un stand alone est une alternative crédible et viable, avec une autre vision et une autre ambition qu’un adossement à un grand groupe étranger », plaidait récemment dans Le Soir Axel Miller. Mais l’ex-patron de Dexia, remercié à l’automne dernier par la volonté du président français Nicolas Sarkozy au moment où la République recapitalisait la banque, ne fait pas qu’observer depuis les gradins le match qui opposent le « oui » et le « non » à BNP Paribas. Le quadra est au contraire sur le terrain, mouillant sa chemise dans le camp Modrikamen-Deminor.

Ce jeudi, il accompagnait ainsi Pierre Nothomb (Deminor) dans une tournée des investisseurs institutionnels belges, pour convaincre de l’intérêt du « stand alone » mais aussi, à très court terme, pour décrocher la signature de pointures économiques.

Modrikamen, Deminor et consorts ont en effet rédigé ensemble une « carte blanche » qu’ils voudraient voir cautionnée par un maximum de grands noms. Mais la collecte n’est pas simple : s’afficher pour le « non » à ce stade, avant que le verdict des actionnaires ne soit connu, en rebuterait plus d’un. Il s’en trouverait pour redouter un retour de flamme de la part de l’Etat, d’autres pour craindre le conflit ouvert avec BNP Paribas… Les tenants du « stand alone » se sont fixés pour « deadline » ce vendredi midi, pour publication ce samedi.

Pour faire entendre leur voix, Mischaël Modrikamen et Pierre Nothomb ont aussi diffusé sur « YouTube » une vidéo peu banale. Dans un style pour le moins solennel, proche d’un discours royal au soir de Noël (« Mes chers compatriotes, la Reine et moi… »), ils ont invité Baudouin Prot, patron de BNP Paribas, à un face-à-face sur les plateaux télé du dimanche. La réponse est vite tombée : non merci.

7sur7: Et voilà, un sondage qui confirme ce que le B.U.B. défend déjà depuis des mois:

"Il faut recréer une grande banque belge"

Deux-tiers des Belges pensent qu'il serait utile que l'Etat recrée une grande banque publique, montre un sondage publié lundi par La Libre Belgique. Les proportions varient de 62% pour les Flamands à 69% pour les Wallons, en passant par 66% de Bruxellois.

Dans le cas où la crise devrait à nouveau s'aggraver, 52% des Wallons, 65% des Bruxellois et 69% des Flamands disent qu'ils accepteraient que l'Etat fasse un effort supplémentaire pour les banques.

Quant à la question de savoir qu'elle est la priorité pour le sauvetage des banques, les Belges répondent dans deux-tiers des cas la stabilité du pays, devant les clients des banques (entre 22 et 30% selon les Régions), le personnel des banques (entre 3 et 6%) et les actionnaires des banques (entre 1 et 3%).

Ce sondage a été réalisé dans la foulée du baromètre politique de La Libre Belgique. (belga/cb)

30.03.2009

Belgica wrote:

Je leur souhaite bonne chance. Ce ne sera pas facile, mais Messieurs Modrikamen et Miller sont des courageux. Ils mouillent leur chemise pour la Belgique !

Rien n'est plus faux.
Le premier roule pour les petits actionnaires qui ne veulent pas d'un grand groupe dans lequel ils seraient noyés. Classique et logique.
Le second est contre BNP depuis qu'on lui a remis son C4.

Petit aperçu des "pour" et des "contre":

LE SOIR

Partisans du oui

- Albert Frère, président et administrateur-délégué du Groupe Bruxelles Lambert

- Jean-Michel Cappoen, secrétaire général du syndicat Setca

- Elio Di Rupo, président du PS Qu'est-ce qu'il fait là-dedans?

- Jean-Louis Duplat, ex-président de la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA)

- Herman Van Rompuy, Premier ministre

- Luc Bertrand, président d’AvH

- Guy de Selliers, représentants des actionnaires familiaux historiques

- Melchior Wathelet, secrétaire d’Etat au Budget (CDH)

Partisans du non

- Mischael Modrikamen, avocat de plus de 2.000 actionnaires minoritaires de Fortis

- Pierre Nothomb, associé chez Deminor

- Ping An, assureur chinois, actionnaire de Fortis

- Test-Achats

- Jean Peterbroeck, cofondateur de Petercam

- Axel Miller, ex-patron de Dexia

Un petit bijou sur le forum du Soir à propos de l'AG de Fortis à Gand ce jour:

[Commentaires de la part de fredje166]
ca faisait longtemps qu on n avait autant parlé francais lors d un evenement public en Flandre...



Que le non l'emporte ! Vive la Belgique !

Je vois que Me Modrikamen récolte pas mal de critique de la part de la presse anti-belge suite à ses interventions musclées et courageuses de hier.

Mais où est-ce qu’ils étaient, ces détracteurs, lors de la crise institutionnelle, de la vente de Fortis à BNP, du voyage en Californie des députés wallons, de l’ouverture des ambassades flamandes, de la création du fédéralisme ? Tout cela a été fait aux frais du contribuable, tandis que Me Modrikamen travaille avec l'argent de ses clients, mais défend quand-même les intérêts belges, ce dont "nos" politiciens ne sont plus capables depuis longtemps...

Reactie PVDA:


PVDA+ :Het Fortiscircus moet stoppen!

(29/04/2009) Vanmorgen strooiden clowns, vuurspuwers en jongleurs bankbiljetten uit bij de aandeelhoudersvergadering van Fortis. Met de actie wil de PVDA+ aangeven: stop het aanslepende Fortiscircus. De gebeurtenissen van vandaag bevestigen hoezeer er hier sprake is van een eindeloos circus.


De dames en heren aandeelhouders van Fortis blijven elkaar letterlijk te lijf gaan. Een ordinaire vechtpartij om de bank in handen te krijgen. Het ja-kamp wil de verkoop van Fortis aan BNP Paribas. Het nee-kamp rond Modrikamen roept daarop in z’n pamflet:‘Touche pas à ma banque!’ Elk kamp wil de bank voor zich.

‘Ma banque???’ Wij dachten dat de bank in handen is van de Belgische staat. De overheid heeft 15 miljard vers kapitaal aangedragen om de bank van het failliet te redden. Het is niet normaal dat aandeelhouders beslissen over een reusachtig bedrag dat niet door hen maar door de belastingbetalers is opgehoest.

De regering-Van Rompuy moet nu, na 6 maanden circus, dringend haar verantwoordelijkheid opnemen. Welk land geeft een van zijn grootste banken zomaar uit handen? Alleen in België kan dat blijkbaar. Of toch niet? ‘In plaats van de bank aan grote aandeelhouders te verkwanselen, moet de regering er een openbare bank van maken. De aanbeveling van de experts van de parlementaire bankencommissie, die suggereerden een good bank op te richten, mag niet zomaar begraven worden,’ zegt voorzitter Peter Mertens.

Cash staat in ons land op een recordhoogte van 22 miljard euro. Moeten de mensen hun centen nog meer in een sok stoppen? Of onder de matras? Mensen willen veilig en vastrentend kunnen sparen, op een veilige publieke bank. We roepen de regering Van Rompuy op: ‘Herpositioneer u! Ga resoluut voor de openbare bank, een ASLK van de 21ste eeuw.’

Een beetje laat allemaal...

DE STANDAARD

Verkoop Fortis Bank is vergissing'

* donderdag 30 april 2009
*


Karel De Gucht, Herman Van Rompuy en Didier Reynders: niet op één lijn over de verkoop van Fortis Bank.photo news

Karel De Gucht, Herman Van Rompuy en Didier Reynders: niet op één lijn over de verkoop van Fortis Bank.photo news

Didier Lebrun - Christophe Licoppe

BRUSSEL - 'De verkoop van Fortis Bank is een vergissing. Er waren andere oplossingen mogelijk die op termijn beter waren voor de staat, de bank en het personeel.' Dat zei vicepremier Karel De Gucht (Open VLD) aan de VRT.
De verkoop van Fortis Bank aan BNP Paribas is nog niet afgerond of de wijsheid van de beslissing om de grootste Belgische bank in Franse handen te laten komen, wordt al getest. Vicepremier Karel De Gucht (OpenVLD) somde in de VRT-talkshow Phara drie argumenten op om zijn stelling dat de verkoop van Fortis Bank aan BNPParibas een vergissing is, te staven.

'Iets dat waardevol is, verkoop je niet als het klimaat tegenzit, tenzij je verplicht bent en niet anders kunt, maar dat was volgens mij niet het geval', zei De Gucht. 'De verkoop bewijst ook dat de Belgische regering geen industriële strategie heeft, want wie een industriële strategie heeft, doet zoiets niet.' Ten slotte zei de liberale vicepremier dat de middelen er waren om alternatieven gestalte te geven waardoor zowel de staat, de aandeelhouders als het personeel er beter zouden bij varen.

De Gucht stelt dat hij altijd tegen de verkoop is geweest, maar dat het niet is omdat je goede argumenten hebt, dat je het ook haalt. 'Ik ben ervan overtuigd dat als we vijf jaar verder staan, iedereen zal zeggen dat het geen goede beslissing was. We moeten opletten dat diegenen die vandaag de grote voorstander zijn van een verkoop, dan niet zelf zullen zeggen dat destijds een verkeerde beslissing is genomen.'

De Gucht zegt dat er maar één argument was dat de verkoop kon rechtvaardigen: schrik voor de impact op de staatsfinanciën en de kredietwaardigheid van België. 'Maar dat speelde alleen bij het eerste verkoopakkoord met BNP Paribas. Het was niet meer relevant bij de tweede deal.'

Volgens De Gucht stond ook Open VLD achter zijn analyse. Dat is een eigenaardige stelling doordat een van de grote voorstanders van de verkoop Luc Coene was, de voorzitter van het bankcrisiscomité en de voormalige kabinetschef van ex-premier Guy Verhofstadt. In de regering was het de andere liberale vicepremier, minister van Financiën Didier Reynders (MR), die de verkoop doordrukte.

Wat begin oktober heeft plaatsgevonden, was een paniekverkoop, zegt De Gucht. 'Toen al maakte men een verkeerde inschatting over de waarde van Fortis Holding eens het opnieuw op de beurs zou noteren. Maar later was er in het verkoopdossier een tweede moment waarbij alle wegen weer openlagen. Toen kon men een andere weg kiezen die voor iedereen beter zou zijn geweest.'

De Gucht stelt vast dat zijn stelling het niet heeft gehaald en dat de nieuwe premier zich heeft laten overtuigen om de verkoop te steunen. Over de tactiek van advocaat Mischaël Modrikamen zei De Gucht dat, indien toegepast in een rechtszaal, hij problemen met de balie riskeerde. (pdd)

Belgica wrote:

Een beetje laat allemaal...

DE STANDAARD

[i]Verkoop Fortis Bank is vergissing'

Als mijnheer De Gucht zijn mond had opengedaan, hij doet anders genoeg zijn mond open, had hij misschien kunnen wegen op de ministerraad. Hij zit toch ook in het kernkabinet ...

Voilà, de overname gaat zijn eerste slachtoffers maken:

DE STANDAARD

BNP Paribas splitst Fortis Investments op

* woensdag 24 juni 2009
*
* Auteur: nta

BRUSSEL - BNP Paribas gaat Fortis Investments, de fondsenbeheerder van de vroegere Fortis Bank, na de overname opslitsen en afslanken. Waar het hoofdkwartier komt is nog niet duidelijk.

Volgens Philippe Marchessaux, de topman van BNP Paribas IP, zullen een aantal delen van Fortis Investments onafhankelijk blijven en andere delen worden gefuseerd met eigen fondsenbeheerders van de Franse bankgroep.

De ontmanteling van Fortis Investments zou tegen eind deze zomer grotendeels rond moeten zijn, zei Marchessaux op een bijeenkomst van fondsenbeheerders in Monaco.

BNP Paribas gaf ook aan dat het gecombineerde bedrijf samen ongeveer 300 fondsen aanbiedt en dat er daarom fors in het fondsenaanbod zal worden geknipt.

Daarnaast wil BNP Paribas ook forse besparingen doorvoeren in het middle en back-office van Fortis Investments, zeg maar de administratieve diensten. En er zal worden overgeschakeld naar één gemeenschappelijk IT-systeem.

Welke impact dat alles zal hebben op de werkgelegenheid bij Fortis Investments, dat ongeveer 2.000 mensen in dienst heeft, is nog onduidelijk.

Fortis Investments had eind maart 2009 een beheerd vermogen van 158 miljard euro en heeft activiteiten in 30 landen.

De Fransen zetten de Belgen nogmaals in de zak:

Competentiecentrum BNP Paribas is "lege doos"

(Belga) Eén van de zogenaamde competentiecentra die BNP Paribas aan Brussel gunt, is een lege doos. Juridisch is de dienst factoring eigendom van Fortis Nederland, zo schrijft De Standaard woensdag.

La politisation de la justice va bon train !

LE SOIR

Fortisgate : un autre scénario se dessine

jeudi 15 octobre 2009, 07:20

Un nouveau scénario se dessine dans les contacts qu’ont eus les magistrats de la 18ème chambre de la cour d’appel de Bruxelles avant de rendre l’arrêt Fortis le 12 décembre. La juge Muriel Salmon et le président Paul Blondeel ont été entendus par les enquêteurs.

Belga

Jusqu’à présent, c’étaient les contacts de la juge Schurmans, menant indirectement vers les cabinets Leterme et Reynders qui étaient cités, peut-on lire dans la Libre Belgique.

La juge Muriel Salmon, étiquetée PS, a eu des contacts avec un banquier d’affaires qui était en relation avec Deminor et le cabinet Modrikamen.

Le président Paul Blondeel, étiqueté sp.a, a, de son côté, eu de nombreux contacts téléphoniques avec le député sp.a Van der Maelen, ajoute le journal.

Les deux magistrats ont été entendus cette semaine par les enquêteurs.

La composition de la chambre est également très étonnante. Le premier président Guy Delvoie, proche du VLD, hostile à une vente de Fortis à BNP, aurait ainsi écarté un magistrat considéré comme indépendant pour le remplacer par Mme Salmon dans la chambre à trois juges.

Peu avant l’arrêt, Mme Salmon a eu de nombreux contacts avec le banquier Lionel Perl. Ce dernier était en relation avec les cabinets Modrikamen et Deminor. Il leur a notamment écrit comment se conformer à l’arrêt de la cour et sera désigné, en avril 2009, administrateur de Fortis Holding sur proposition des deux cabinets.

De son côté, Paul Blondeel, également entendu par les enquêteurs à Gand, a peiné à expliquer ses nombreux contacts avec M. Van der Maelen. Ce dernier dit que l’unique objectif était de “torpiller Didier Reynders”.

(D’après Belga)