Het gevolg van de separatistische politiek: investeerders blijven weg !

Hoe dikwijls gaan we nog moeten zeggen hoe schadelijk het taalfederalisme en de daaraan verbonden problemen zijn?

DE STANDAARD


Bedrijven laten België steeds meer links liggen

* donderdag 04 juni 2009
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* Auteur: (lc)

BRUSSEL - Ons land is van de vijfde naar de achtste plaats gezakt op de lijst van meest aantrekkelijke landen om te investeren.

Een jaar geleden prijkte ons land met 175 investeringen nog op de vijfde plaats in een internationale rangschikking die nu al voor de zesde keer werd opgesteld door het consultantsbedrijf Ernst & Young. België moest toen alleen Groot-Brittannië, Frankrijk, Duitsland en Spanje laten voorgaan. Het afgelopen jaar verminderde het aantal investeringsprojecten met 19 procent tot 142 en moesten we ook Polen, Roemenië en Rusland laten voorgaan.

Onrustwekkend, vindt managing partner Gust Herrewijn, is bovendien dat nauwelijks de helft van de investeringen betrekking heeft op echt nieuwe projecten. De andere helft betreft uitbreidingen van bestaande investeringen.

Bovendien creëren de investeringen in ons land weinig nieuwe arbeidsplaatsen. Per saldo kwamen er dankzij die buitenlandse investeringen afgelopen jaar 3.391 banen bij. Dat is 23 procent minder dan in 2007.

Bedrijven botsen in ons land, naar eigen zeggen, op een aantal hinderpalen, waarvan de belangrijkste de hoge fiscale druk, het gebrek aan ondernemerscultuur en een gebrek aan stabiliteit en transparantie van het politiek en wettelijk kader zijn.

Vooral Vlaanderen wordt zwaar getroffen. Met 74 buitenlandse investeringsprojecten is de meest welvarende regio van het land nog goed voor 52 procent van het totaal. Vier jaar geleden trok Vlaanderen nog dik 60 procent van het investeringslaken naar zich toe. Sindsdien gaat het systematisch de slechte kant op, terwijl Brussel en Wallonië nagenoeg stabiel blijven op respectievelijk 15 en ruim 22 procent.

Nederland blijkt onze belangrijkste concurrent te worden. Een kwart van de ondervraagde bedrijfsleiders denkt dat ons land het meest te vrezen heeft van zijn noorderburen. De belangrijkste troeven van Nederland zijn volgens de ondernemers de grotere dynamiek van de interne markt, de lagere loonkosten, de sterke 'cultuur en waarden' en de lagere belastingen voor bedrijven. (lc)

LA LIBRE BELGIQUE:

L’investissement étranger reflue sèchement P. Lo.

Mis en ligne le 04/06/2009

La Belgique glisse de la 5e à la 8e place au classement européen. En 2008, le nombre des projets a dégringolé de 19 % et celui des emplois de 23 %.
PDF: Top 15 des investissements étrangers par pays
La crise économique n’est pas sans incidence sur les investissements étrangers qui affichent une croissance nulle partout en Europe sauf en Belgique, où le score est plus défavorable encore. Avec 142 projets d’investissements en 2008 contre 175 en 2007 (- 19 % par rapport en un an), notre pays chute de la cinquième à la huitième place au classement européen, derrière le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne et désormais la Pologne, la Roumanie et la Russie. C’est ce que révèle la sixième édition du "baromètre annuel de l’attractivité" de la société Ernst & Young(1).

Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là : parmi les 142 projets que la Belgique a réussi à attirer l’an passé, seuls 77 constituent réellement de nouveaux investissements. Les autres concernent des expansions d’investissements existants. Un autre problème, plus important encore, réside dans le fait que les nouveaux projets ne permettent de créer qu’un nombre limité d’emplois. Alors qu’en Europe, les emplois générés par les nouveaux investissements ont reculé globalement de 16 %, en Belgique, 3 391 nouveaux postes ont été créés, ce qui représente une baisse de 23 %, nettement sous la moyenne européenne. A ce titre, notre pays dégringole de la 12e place à la 14e place du classement.

La Flandre, fortement touchée, a accueilli 74 des 142 nouveaux projets (52 %), tandis que la Wallonie en dénombrait 40 (28 %) et Bruxelles 28 (20 %). Résultat des courses : la Flandre continue à perdre du terrain depuis 2005 au profit des autres régions : sa part de marché a baissé de 10 %. Le recul le plus significatif est enregistré par la province d’Anvers. Par rapport à l’année passée, les provinces du Hainaut, de Liège et du Limbourg réalisent en revanche une légère croissance.


L’enquête menée à grande échelle auprès de dirigeants d’entreprises internationales indique que les atouts classiques de la Belgique pour attirer les investisseurs s’étiolent de façon préoccupante. Le critère de "stabilité et de transparence aux niveaux politique et légal" accuse le recul le plus prononcé (65 % à 40 %). La confiance dans la stabilité du climat social s’érode aussi fortement (de 83 % à 67 %).

Elément tout aussi frappant : notre image de "pays d’entrepreneurs" est sérieusement écornée (de 71 % à 59 %). En outre, la pression fiscale et les coûts salariaux élevés constituent un sérieux handicap supplémentaire. Le sentiment positif qui se dégageait encore l’an passé suite aux efforts réalisés pour tempérer la pression fiscale (notamment par le biais de la déduction des intérêts notionnels) s’est de nouveau affaibli dans l’intervalle.

En matière d’attractivité, les Pays-Bas sont notre principal rival. Un quart des dirigeants d’entreprises interrogés considèrent que nos voisins du Nord représentent le concurrent le plus redoutable. Les autres pays en compétition sont l’Allemagne (17 %) et la France (11 %). Les principaux atouts de ces nations sont : un marché intérieur plus dynamique, des coûts salariaux moins élevés, une fiscalité sur les sociétés plus basse et un cadre réglementaire plus transparent.


Hélas, les perspectives ne sont pas non plus favorables. Le nombre d’entreprises internationales qui envisagent d’investir en Belgique dans un avenir proche chute de 33 % en 2008 à 23 % en 2009 (- 10 %). Il s’agit du niveau le plus bas depuis le début de lancement de l’enquête en 2005. Les investissements projetés portent principalement sur les activités de vente et de marketing et sur les services administratifs Autrement dit, des segments d’activité qui ne génèrent qu’un nombre restreint d’emplois.

Quant au nombre d’entreprises qui projettent de délocaliser une partie de leurs activités en Belgique vers un autre pays, il reste stable à 14 %.


(1) Rapport complet sur www.ey.com/be