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 La Belgique et la crise économique

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PostSubject: La Belgique et la crise économique   La Belgique et la crise économique EmptyThu Dec 31, 2009 1:42 pm

Il faut faire attention de ne pas arriver dans la même situation que le Grèce. Quoique, cela pourrait entraîner un bouleversement politique nécessaire...

LA LIBRE BELGIQUE

"La Belgique : maillon fragile"

Pierre-François Lovens

Mis en ligne le 31/12/2009

Etienne de Callataÿ livre un diagnostic contrasté de l’action des autorités pour contrer les effets de la crise. Dans le cas belge, il parle d’hypothèque sur l’avenir.

Etienne de Callataÿ, chef économiste à la Banque Degroof et auteur de récentes "Confessions d’un économiste ordinaire" (édité chez Roularta) sur la crise financière de l’automne 2008, revient à son tour sur la vision de l’économie belge et internationale qu’il nous avait livrée en juillet dernier.

Vous aviez pointé du doigt l’irrationalité des marchés financiers. Cette irrationalité est-elle toujours de mise ?

La panique extrême a disparu. Il y a six mois, les marchés faisaient encore preuve d’un excès de peur, ce qui m’avait d’ailleurs conduit à formuler une prévision à la hausse des Bourses. Maintenant, cela ne veut pas dire que la sagesse soit aujourd’hui de mise sur les marchés financiers. Mais on s’est rapproché des "fondamentaux" de l’économie.

Vous parlez de sagesse. D’autres parlent, au contraire, d’un retour au “business as usual”…

Ce n’est pas vraiment exact. Le traumatisme de la crise a été tel au sein des institutions financières qu’il y aura, demain, la mémoire du choc des années 2008-2009. Des leçons ont été tirées.

Est-ce aussi vrai pour les régulateurs des marchés financiers ? Ont-ils repris les choses en main ?

Pas encore. On a aujourd’hui des évolutions qui restent parcellaires, notamment en matière de politiques nationales de rémunérations et de paradis fiscaux. En Belgique, on a un processus de réorganisation de la supervision financière et bancaire, avec un transfert de responsabilités de la CBFA vers la Banque nationale. Au niveau supranational, on a les discussions de Bâle (NdlR : comité de supervision bancaire composé des gouverneurs de 27 banques centrales mondiales). Les autorités politiques et régulatrices sont toutefois face à un dilemme. D’un côté, il faut réagir vite, ne fût-ce que pour montrer à la population qu’on a bien pris la mesure de la crise et qu’on est déterminé à agir. D’un autre côté, on a affaire à des matières très complexes où il est risqué de changer les règles du jeu quand les acteurs sont encore fragilisés. On a donc un agenda asymétrique. Il ne servirait de toute façon à rien d’imposer une potion indigeste à un corps qui reste malade, d’où la nécessité d’un phasage dans les remèdes.

En juillet dernier, vous aviez prédit une croissance nulle du PIB belge pour 2010. Vous maintenez ce pronostic ?

Mon scénario macroéconomique pour la Belgique reste globalement inchangé. Après le traumatisme que l’on a connu, il reste difficile d’envisager une consommation dynamique et des investissements privés porteurs. Simultanément, les indicateurs économiques avancés que l’on a pu observer ces six derniers mois ont été plus positifs que prévu. Donc, en toute cohérence, je devrais tabler sur une croissance du PIB belge légèrement positive en 2010, de l’ordre de +0,5 %. Un scénario de reprise fragile, car elle repose sur des effets de soutien non durables. On sait, à la suite de l’expérience grecque, que les impulsions budgétaires ne pourront non seulement pas être répétées mais devront rapidement se transformer en un tour de vis budgétaire.

Le gouvernement belge a-t-il bien manœuvré jusqu’ici ?

Il a en tout cas bien manœuvré en ayant un programme de soutien à l’activité économique relativement modeste. Là où je reste sur ma faim, c’est que le contexte actuel aurait dû permettre de prendre des mesures de réforme structurelles. Non pas dans un but d’améliorer les comptes publics de la Belgique dès 2010, mais bien des mesures donnant leurs effets au fil du temps. Jusqu’ici, on n’a pas mis la crise à profit pour des réflexions de plus long terme, surtout en matière de marché du travail et de sécurité sociale. Il y a là une hypothèque sur l’avenir, avec le risque d’anticipation d’une remontée des taux d’intérêt parce que la Belgique serait pointée du doigt comme étant un mauvais élève de la classe européenne. La Belgique reste un maillon fragile.

L’été dernier, vous prédisiez que l’indice Bel 20 atteindrait à 2 200 points au 31 décembre 2009. On en est à 2 500…

La tendance était la bonne, en tout cas. Il reste, selon moi, une marge d’appréciation du Bel 20 qui va venir d’une amélioration limitée des bénéfices des entreprises et du retour à un certain appétit pour le risque.

L’euro se négocie à 1,43 dollar. Vous le voyiez, il y a six mois, à 1,50. Etes-vous d’avis que l’euro est trop cher ?

Ce qui compte pour les entreprises européennes, bien avant le taux de change, c’est le dynamisme du commerce international.

Nous n’avons pas encore parlé du chômage. N’est-ce pas “le” problème du moment ?

Certainement. En Europe, l’évolution attendue est assez prévisible. Aux Etats-Unis, l’espoir est d’assister, dès le printemps prochain, à une amélioration du marché de l’emploi. Mais si on devait être déçu sur ce point, cela aurait des conséquences néfastes sur nos économies et les marchés financiers.


Les politiciens "belges" ne sont pas capables de réfléchir à long terme. A mon avis, ils ne sont capables que de deux choses: de se disputer et de se remplir les poches.
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