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 La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir

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Luciano
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PostSubject: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyWed Feb 24, 2010 3:27 pm

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L’Europe sera post-nationale ou ne sera pas

mercredi 24 février 2010, 10:31

Guy Verhofstadt

Ma tribune sur le débat autour de l’identité nationale en France (Le Monde du 11 février) a suscité – comment pourrait-il en être autrement ? – des réactions contrastées. Des centaines de commentaires, pour la plupart approbateurs, sont d’abord venus des lecteurs du journal lui-même. D’autres réactions, très négatives, sont aussi intervenues, en particulier des autorités françaises, le Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner sur Europe 1, en tête. Lequel a réagi comme s’il avait été piqué par une guêpe. Une réaction épidermique pas tout à fait sincère, je crois, de la part de l’ancien fondateur de « Médecins sans frontières », qui en d’autres temps aurait marqué moins de compréhension pour la thèse gouvernementale. Mais M. Kouchner confirme l’adage selon lequel « la fonction fait l’homme ».

Les arguments avancés étaient prévisibles. Ma tribune serait « une attaque dénigrante envers la République française ». En relisant l’article, je ne peux y trouver le moindre mot de travers contre la France ou la République française. Au contraire. L’article exprime une vive affection, presque de l’amour pour nos voisins du Sud. La France est reconnue comme un modèle. Ma seul cible était et demeure cette absurde initiative du gouvernement français de lancer un débat public sur « l’identité nationale », de surcroît avec la volonté de récupérer les voix du Front National en vue des élections régionales de mars prochain. Il est caractéristique des autorités politiques – je sais de quoi je parle, car j’ai moi-même tant de fois péché – qu’elles ne marquent plus la différence entre leurs propres actions et jugements, et ceux du pays et du peuple sur lesquels qu’elles dirigent. Après quelques années de pouvoir, elles pensent être seules à incarner le territoire qu’elles administrent et les gens qui y habitent, travaillent et vivent, de sorte que toute attaque contre leurs propres idées et actions est interprétée comme une attaque contre le pays et leurs compatriotes eux-mêmes. Pour les mêmes raisons, j’ai été accusé il y a quelques années d’anti-américanisme et d’hostilité envers la Grande-Bretagne. Juste parce que je me suis montré jusqu’à la fin résolument hostile à l’invasion de l’Irak. Maintenant encore, Tony Blair continue d’affirmer qu’il a pris la bonne décision. Peut-être connaîtrons-nous pareille situation avec MM. Besson, Kouchner ou Fillon lesquels, bien qu’échaudés par la tournure du débat qu’ils ont initié, maintiendront demain et après-demain qu’il a été un exercice profitable.

La seconde objection soulevée à l’encontre de ma tribune était tout autant prévisible. « Un étranger », semble-t-il, n’aurait pas le droit d’avoir une opinion sur quelque chose qui ne serait en fin de compte qu’une préoccupation française. « Sic », pourrait-on dire. Y-a-t-il un meilleur argument pour illustrer le caractère franchouillard de cette initiative que l’exclusion des « étrangers », des « Non-Français » du débat ? Je ne crois pas. Cela montre ce à quoi un débat sur l ‘« identité nationale » mène toujours, à savoir le nationalisme, l’exclusion de l’autre, la dénonciation de l’étranger. Cela conduit à la xénophobie et au racisme, comme un grand nombre de contributions spontanées au « débat » l’a montré.

Enfin, il est faux et dangereux de penser que l’« identité » est un thème qui agite seulement la France et les Français. C’est une question qui secoue depuis des mois et des années le débat public dans chaque État membre de l’Union européenne. Dans presque tous nos pays en effet, la polémique fait rage au sujet de l’identité sociale, culturelle ou politique. Tout simplement parce que ce thème est le dernier oripeau sous lequel se camouflent les nationalistes de tout poil. C’est pour eux une nouvelle manière de désigner leurs ennemis de toute nationalité et de toute culture. Et ce que n’ont pas l’air de comprendre les autorités françaises, c’est que ce débat vise d’abord et avant tout à stigmatiser les valeurs républicaines que la France incarne plus que tout autre pays. Valeurs que la France a su imposer comme un socle de l’Union européenne et qui du coup se retrouvent sur la sellette ! La meilleure preuve de ce piège que nous tendent les nationalistes à travers ce débat est encore la réaction ulcérée que cette tribune a suscitée dans mon propre pays, la Belgique, de la part des extrémistes nationalistes flamands. Ceci devrait sonner comme un signal d’alarme aux oreilles des représentants de la République française. Parce que comment est-il possible que les héritiers de la Révolution française et des Lumières soient du même avis que les partisans les plus ardents de la mesquinerie politique et du nationalisme ethnique ? Lesquels des deux ont tort ? Qui se trompe ?

La réponse à cette question est facile à trouver. Il suffit de se tourner vers le passé, à la fin du XVIIIème siècle, à la veille de la Révolution française. Quand une discussion a éclaté dans toute sa violence, avant de dominer la pensée politique tout au long du XIXème siècle et d’une grande partie du XXème, à savoir la lutte entre Herder et Kant, entre le Volksgeist et les Lumières, entre l’âme de la nation, la glorification de sa propre identité nationale, la force supérieure de la coutume et de la tradition, et la foi dans les valeurs humaines universelles générales et impérissables. Comme Alain Finkelkraut le montre dans « La défaite de la pensée », Herder peut sans conteste être considéré comme le fondateur de la pensée sur l’identité, laquelle se manifeste sous de nombreuses formes différentes telles que la glorification de son propre caractère national, le bannissement de mots d’origine étrangère, la redécouverte de chansons folkloriques, le retour au passé et à l’ » authenticité ». Tout cela serait nécessaire, disent ses adeptes, car les Lumières ont coupé l’homme de ses racines et l’ont laissé flotter dans le vide. La nation n’est pas un contrat social, une alliance de personnes indépendantes, mais une forme d’organisation supérieure qui passe avant l’homme. Ce n’est pas l’homme qui façonne la société. Il ou elle est né(e) dans une communauté existante à laquelle il ou elle doit s’adapter. La nation est le souffle de la vie humaine. Sans la nation, l’homme meurt. Dans la conception de Herder, il est même erroné de parler d’« êtres humains ». Il n’y a pas d’êtres humains. Il n’y a que des Français, des Allemands ou des Belges. C’est l’inconscient collectif, différent dans chaque société, qui est la force motrice de cette société. Les préjugés, la tradition, l’obscurantisme, le conformisme sont en outre des forces positives qui maintiennent la nation forte, saine et florissante. La démocratie et la pensée rationnelle, au contraire, fragilisent la société. La découverte de l’ » identité nationale » est donc aussi la nécessaire quête d’un inconscient collectif qui inscrit chacun dans un ensemble.

Peut-être cette controverse serait restée un débat purement philosophique si, en 1789, la Révolution française n’avait pas éclaté. Les idées des Lumières ont triomphé. Les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité ont été exportées, y compris par la force, par la France révolutionnaire à travers toute l’Europe. Ce fut une révolution sans frontières. Pour une république qui englobait du reste tous les citoyens. Napoléon a été finalement vaincu par une coalition d’États européens. Mais les idées de la Révolution française et les Lumières n’ont pas pu être réprimées par les armes. Durant plusieurs décennies, deux Europe irréconciliables se sont affrontées. Une Europe éclairée, révolutionnaire et républicaine. Et une Europe conservatrice, traditionnelle et encore monarchique. Une controverse entre une vision essentiellement française, rationnelle et universelle de la société, et une approche émotionnelle et identitaire allemande. On naît allemand. On devient français. Une opposition qui a atteint un nouveau pic de violence avec la guerre franco prussienne en 1870. Il y en aurait encore deux autres. Beaucoup de Français et d’Allemands feront l’expérience de trois guerres au cours de leur existence. Le poète allemand Heinrich Heine, en exil durant plusieurs années en France, a annoncé très tôt déjà une « réponse allemande » à la révolution française. Une réponse qui, précisément en l’an 1933, a été apportée par Goebbels pour qui le triomphe des Nazis marquait « la fin de la Révolution française ».

La conquête de l’Alsace-Lorraine par les Allemands en 1870 constitue à coup sûr la meilleure illustration de l’incompatibilité entre les valeurs républicaines françaises et la notion d ‘ « identité nationale ». Pour les Allemands, l’annexion était simplement une question de propriété. À leurs yeux, la conquête était légitime car tant du point de vue de la race, de la langue que de la tradition historique, l’Alsace-Lorraine appartenait à l’Allemagne. « Non », ont soutenu les Français, Renan en tête. S’il est vrai, disait-il, que les habitants de cette vieille province germanique appartiennent à la race allemande, leur volonté n’est pas d’appartenir à l’Allemagne, mais bien à la France. Et cette volonté est plus importante que leurs origines. Une volonté que les délégués de l’Alsace-Lorraine ont réitérée à l’Assemblée nationale française le jour où le traité qui convenait du transfert du territoire de la France vers l’Allemagne a été scellé. Par cette action, les Alsaciens ont montré que la conscience nationale ne provient pas d’un déterminisme inconscient comme toute la pensée de l’identité le suppose, mais d’une décision indépendante.

La nation est un pacte, un « plébiscite chaque jour renouvelé », comme le dit Renan. L’homme n’est pas le prisonnier de son identité ou de la nation, mais il en est la justification. La relecture de « Qu’est-ce qu’une nation ? » de Renan suffit pour aider les actuels dirigeants français à se rendre compte qu’ils se sont fourvoyés. Elle suffit pour leur faire réaliser que ce n’est pas une question de la langue, de race, de religion, d’intérêts, de géographie, ou même de nécessité militaire ; que ce n’est pas non plus une question d’histoire commune, de faits irréfutables, d’accident historique, ou de vague sentiment d’unité. Elle suffit pour leur faire comprendre qu’une nation est une question de solidarité consciente, une véritable décision de vivre ensemble sur la base des mêmes lois et principes. « Une nation suppose un passé, mais elle se résume dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. Un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de la vie « .

Est-ce que ça veut dire que l’ » identité » n’est pas importante ? Qu’elle n’a pas de sens et que c’est un concept vide ? Non. Au contraire. Mais précisément comme à la fin du XVIIIème siècle, nous sommes à nouveau entraînés dans une controverse qui vise à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ce qui était, au XVIIIème siècle, « les Lumières », s’appelle aujourd’hui le monde moderne mondialisé. Un monde qui tourne très vite, et laisse des gens sans point d’appui et sans attaches. En ces temps incertains, sur cette planète en équilibre instable, la notion d’« identité » joue le rôle d’un phare ou d’une ancre. « Les gens, dans ce monde incertain, ont besoin d’une identité forte » – cela sonne comme un credo. Je ne voudrais en aucun cas être celui qui ôte ce point d’appui aux gens. Je veux seulement poser la question de savoir si l’identité est capable d’offrir un tel appui. On suppose toujours que « l’identité » est une notion commune, collective. Une donnée qui s’applique à chaque personne d’une même communauté et qui a le même impact ou effet comme le prétendent les adeptes de la pensée identitaire. Mais ce postulat est faux, même si on peut le regretter (point sur lequel je ne peux trancher).

Tout d’abord, il y a autant d’identités qu’il y a d’individus. Chaque personne est unique. Si on la classe dans une seule catégorie ou sous une seule étiquette, on ne lui rend pas justice, on lui nuit, on la réduit à un rouage (in)volontaire d’une machine qu’on appelle « la société ». Amartya Sen, dans « Identité et violence. L’illusion de la destinée », a clairement montré qu’il y a une différence essentielle entre l’identité unique, univoque que nous utilisons couramment dans la rhétorique politique, et les identités multiples qui peuplent le monde réel. L’identité unique et univoque est une illusion. Une illusion dangereuse résultant de notre désir de classifier le monde en termes de religion, de culture, de nation ou de civilisation. La foi dans cette illusion signifie ni plus ni moins que nous nions la capacité d’action de chacun sur son propre destin. En bref, que nous ne nous laissons pas le moindre choix sur ce que nous voulons vraiment être. Notre destin est un fait irrévocable, lié à l’identité univoque qui est pareille pour chacun au sein du même groupe. Tout ce que nous devons faire durant notre vie, c’est « découvrir » cette identité unique et univoque. C’est, selon Sen, une vision réductionniste de la réalité. Une vision qui ne tient pas compte du fait que tout le monde possède un vaste éventail d’identités et de caractéristiques. Face à la vision politique réductionniste et univoque de l’identité, il y a le libre choix de tout homme dans le monde réel. Cela ne veut pas dire que cette liberté de choix est pareille pour tout le monde. Loin de là. Et non plus que cette liberté est infinie. Le libre choix est en fait soumis à des restrictions ou des limitations qui varient d’une personne à l’autre, limitations qui souvent trouvent leur origine dans le passé. Mais la différence avec la vision réductrice de l’identité, c’est que l’homme n’hérite pas seulement de son individualité et de sa personnalité, mais qu’il les construit lui-même pour la plus grande part. Libre et conscient. Dans le monde moderne, l’homme devient de plus en plus responsable de sa propre identité et de sa propre personnalité. Et cette identité et cette personnalité deviennent de façon toujours plus explicite une question de choix personnel, d’interprétation propre, de découverte de soi, en bref, une question de liberté individuelle et de responsabilité.

Quoi qu’il en soit, la recherche uni-dimensionnelle d’une identité collective est d’un tout autre ordre. Elle conduit à la mise en place, dans la société, de « conteneurs » ou « bunkers » ethniques, nationaux, culturels ou religieux, auxquels l’homme ne peut plus ou ne veut plus échapper. Inévitablement, cela se termine dans la violence, dans des émeutes dans nos quartiers, dans la haine et la guerre dans le monde. « L’identité meurtrière », comme Maalouf l’appelle. Le meurtrier vingtième siècle passé a été l’illustration de cette tragédie. Ce vingtième siècle nous a appris que la conséquence ultime de la pensée de l’identité, ce sont les chambres à gaz d’Auschwitz. Et la raison pour laquelle il en est ainsi n’est pas difficile à trouver. L’« identité » veut dire qu’on attribue à un groupe de personnes des caractéristiques spécifiques, qui sont souvent radicalement différentes d’une personne avec une identité différente. « Différent » veut dire « autre ». Et « autre » n’est pas très éloigné de « ennemi ». En outre, le concept d’ » identité » conduit à un comportement conformiste, où la pensée critique est absente. On obéit aveuglément aux traditions, même si elles sont en tout point de véritables discriminations à l’encontre d’autres races ou à l’encontre du sexe opposé. Finalement, la haine et la violence contre ceux qui ne possèdent pas la même identité coulent de source. Tout simplement parce que quand les penseurs de « l’identité » réduisent l’humanité à son leur propre groupe, tous les nobles principes comme le droit, la tolérance et la non-violence sont uniquement valables au sein de ce groupe. C’est l’ » identité » qui a si longtemps empêché la Serbie de livrer ses criminels de guerre. C’est l’ » identité » qui a conduit les tribunaux allemands à condamner les nazis à des peines ridiculement basses après la seconde guerre mondiale. C’est l’ » identité » qui retient la communauté islamique mondiale d’excommunier Oussama Ben Laden.

En bref, « l’identité » est une notion sur laquelle il est impossible de construire une société pacifique et prospère. Une société identitaire est une société d’exclusion et de conflit. Habituellement, c’est la dernière convulsion d’une société qui a atteint son apogée et qui attend désespérément un rétablissement de son passé, glorieux ou non. Mais plus généralement, « l’identité » un symptôme de notre incapacité à accepter le monde tel qu’il est. Dans le même ordre d’idée, Leonidas Donskis écrit dans « Troubled identity and the modern world » qu’une crise de l’identité est un pléonasme. Parce que l’utilisation du mot « identité » est symptomatique d’une société en crise, une société qui est perçue comme précaire et dangereuse.

Quoi qu’il en soit, l’avenir de l’Europe ne réside absolument pas dans une quête de l’/des identité(s) nationale(s). L’avenir ne réside pas dans une somme des identités nationales. Dans l’Europe d’aujourd’hui, « l’Europe des Nations » est un reliquat du passé. C’est une Europe incapable de résoudre les problèmes. Et c’est une Europe qui ne jouera plus qu’à grand-peine un rôle dans le monde multipolaire du XXIème siècle. En un mot, l’avenir de l’Europe et de l’Union européenne sera post-national, ou ne sera pas.

Guy Verhofstadt
A remarquer quand même qu'il pourrait faire le lit des rattachistes et de indépendantistes en faisant en rendant hommage à la volonté d'appartenir.

Soit, l'Europe des nations a vécu. Mais quid de l'Europe des régions ?
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyWed Feb 24, 2010 3:43 pm

L'Europe des régions est aussi une Europe des nations, petit malin, mais des nations plus petites. Ce serait encore pire car un retour à la féodalité du moyen âge.
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyWed Feb 24, 2010 3:50 pm

Verhofstadt lit les textes du B.U.B., s'est super ! Verhofstadt leest de teksten van de B.U.B., schitterend !

"La meilleure preuve de ce piège que nous tendent les nationalistes à travers ce débat est encore la réaction ulcérée que cette tribune a suscitée dans mon propre pays, la Belgique, de la part des extrémistes nationalistes flamands. Ceci devrait sonner comme un signal d’alarme aux oreilles des représentants de la République française. Parce que comment est-il possible que les héritiers de la Révolution française et des Lumières soient du même avis que les partisans les plus ardents de la mesquinerie politique et du nationalisme ethnique ? Lesquels des deux ont tort ? Qui se trompe ?"


http://www.unionbelge.be/nieuws.php?subaction=showfull&id=1266104501&archive=&start_from=&ucat=5&

Gaat Verhofstadt nu - logischerwijze - ook het taalfederalisme, dat hij zelf heeft helpen invoeren, in vraag stellen? Dat zou pas een stap vooruit zijn voor België en de mensheid !
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyWed Feb 24, 2010 11:42 pm

Belgica wrote:
L'Europe des régions est aussi une Europe des nations, petit malin, mais des nations plus petites. Ce serait encore pire car un retour à la féodalité du moyen âge.
Ah le grand malin qui ne sait pas qu'à l'époque où on parlait de l'Europe des régions, ce terme n'avait rien à voir avec la notion mesquine de 'région à la Belge'. Exemple d'une région: l'Allemagne, l'Autriche, la plus grande partie de la Suisse, le nord de l'Italie, certains y mettaient aussi certains pays de l'Est en cas d'émancipation. Un peu jeune ?
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 4:14 am

Luciano wrote:
Belgica wrote:
L'Europe des régions est aussi une Europe des nations, petit malin, mais des nations plus petites. Ce serait encore pire car un retour à la féodalité du moyen âge.
Ah le grand malin qui ne sait pas qu'à l'époque où on parlait de l'Europe des régions, ce terme n'avait rien à voir avec la notion mesquine de 'région à la Belge'. Exemple d'une région: l'Allemagne, l'Autriche, la plus grande partie de la Suisse, le nord de l'Italie, certains y mettaient aussi certains pays de l'Est en cas d'émancipation. Un peu jeune ?

La Bavière n'est donc pas une région?
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 12:15 pm

Luciano, comment est-ce que vous définissez une région? Merci !
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 4:16 pm

Belgica wrote:
Luciano, comment est-ce que vous définissez une région? Merci !

Er bestaat een Europa der Regio's, hoe worden die gedefinieerd?
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 5:10 pm

Dat zou een regionalist als jij zelf moeten weten !
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 8:02 pm

Belgica wrote:
Dat zou een regionalist als jij zelf moeten weten !

Dat zijn historische entiteiten en is nooit ruzie geweest binnen de raad over de grensen van die regio's.
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 8:03 pm

Bruno wrote:
La Bavière n'est donc pas une région?
Pas dans le sens de l'Europe des régions dont on a parlé il y a 40 ans. C'étaient les régions au sens économique et par delà les frontières nationales. Mais il est certain que la notion de région s'est étriquée avec la montée des nationalistes.
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Luciano




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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 8:08 pm

Belgica wrote:
Luciano, comment est-ce que vous définissez une région? Merci !
Ce n'est pas à moi à définir les limites des régions mais en tous cas pour moi cela n'a rien à voir avec nos microscopiques régions belges. J'appelle par exemple une région cohérente, les pays scandinaves et la Finlande, ou l'Espagne et le Portugal, etc.
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 8:23 pm

Luciano wrote:
microscopiques régions belges.

Nietwaar, Periklès, jp & co ? Laughing
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 9:45 pm

belgeetfierdeletre wrote:
Luciano wrote:
microscopiques régions belges.

Nietwaar, Periklès, jp & co ? Laughing

Domme opmerking heel wat regio's in het VK zijn kleiner dan Vlaanderen: Wales, East Anglia, Cornwall & Devonshire etc. gelieve u aan de feiten te houden
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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 9:47 pm

Maar wat is dan nu die definitie van een regio ?
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george




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PostSubject: Re: La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir   La réponse de Guy Verhofstadt dans Le Soir EmptyThu Feb 25, 2010 10:04 pm

Curieus hoe zelfs op het forum van La Libre Belgique zoveel lezers BDW bijvallen en het betoog van Verhofstadt belachelijk vinden...
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