Gare aux questions !
VERS L'AVENIR
Onkelinx plaide pour une "consultation populaire" en cas d'échec des négociations
Laurette Onkelinx estime qu'en cas d'un nouvel échec des négociations, il serait nécessaire de demander l'avis à la population sur l'avenir du pays.
Ce matin, la vice-première socialiste a déclaré sur les ondes: "Si la négociation échoue, il faut demander aux gens ce qu'ils pensent de l'avenir, comment ils le voient. C'est très important pour toutes les régions du pays et pour tout le monde. Pendant la négociation, j'ai remarqué que certains néerlandophones estiment que Bruxelles ne peut pas exister comme région à part entière. Or je pense que Bruxelles appartient à celles et ceux qui y vivent, aux Bruxellois. Donc, si les négociations se poursuivent, avant le plan B, il faudra une grande consultation populaire".
Prête à modifier (un peu) les propositions d'Elio Di Rupo
Par ailleurs, Laurette Onkelinx, négociatrice socialiste, reste vigilante. La N-VA a déjà prouvé qu'elle pouvait revenir ses sur engagements. Pour elle, le mieux serait que davantage de partis soient favorables aux propositions d'Elio Di Rupo, même si elles doivent être un peu modifiées.
Le PS espère dans la semaine qui vient voir s'élargir le nombre de partis flamands favorables aux propositions de l'ex-préformateur Elio Di Rupo. "Même si ces propositions sont quelque peu modifiées", a indiqué sur Bel-RTL la négociatrice socialiste Laurette Onkelinx en faisant une allusion non dissimulée au CD&V.
La mission de préformation d'Elio Di Rupo avait échoué sur un refus de la N-VA et du CD&V, alors que, outre les négociateurs francophones, le sp.a et Groen! avaient marqué leur accord.
Onkelinx pas contre une modification des propositions
Interrogée sur l'attitude du CD&V, Laurette Onkelinx a estimé que "ce qui pose problème, c'est que Bart De Wever dit toujours, pour le moment, qu'il représente 80% de la Flandre. Si on ressentait plus les différences entre les partis flamands, ce serait plus facile pour constituer un accord", estime-t-elle, ajoutant que les partis francophones PS, Ecolo et cdH sont "fort unis" mais "dans la différence et le respect des priorités des uns et des autres."
"Maintenant, si on peut élargir ceux qui sont d'accord avec les propositions du préformateur, même si elles sont un peu modifiées, ce
serait l'idéal", note-t-elle.
Onkelinx reste vigilante
Laurette Onkelinx refuse de dire que la confiance est revenue, car la vigilance doit à ses yeux rester de mise avec la N-VA, qui "est déjà revenue sur ses engagements pendant la négociation."
Elle précise également que le PS est "acharné pour trouver un accord, mais à des conditions dignes" pour tous, en visant un fédéralisme de prospérité qui n'appauvrit personne.
Avec Belga