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 BDW: slechte historicus / mauvais historien

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PostSubject: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyWed Sep 29, 2010 11:26 am

We kunnen deze professor alleen maar gelijk geven: BDW is geen historicus in de praktijk. Hij heeft een diploma, maar dat is ook alles. Zijn broer, Bruno De Wever, is van een ander kaliber.

On ne peut donner que raison à ce professeur: BDW n'est pas un historien praticien. Il a bien un diplôme, mais c'est tout. Son frère, Bruno De Wever, est d'une autre catégorie.

Bart De Wever = een door de media opgeklopte nationalist. Zijn verwezenlijkingen tot op vandaag: Niets behalve haat zaaien tussen de Belgen.

Bart De Wever = un nationaliste érigé en héros par les médias. Ses réalisations à ce jour: rien, sauf semer la haine entre les Belges.


BDW: slechte historicus / mauvais historien Pict_260327

LA LIBRE BELGIQUE

De Wever ou l’habit neuf d’un historien ignorant

Mis en ligne le 29/09/2010

La collaboration, aussi importante en Wallonie qu’en Flandre, n’est plus un sujet polémique pour les historiens de métier. Pas pour le nationaliste Bart De Wever dont la stigmatisation à l’encontre des francophones est son fonds de commerce. Une opinion de Jean-Pierre Nandrin, Professeur d'histoire aux Facultés universitaires Saint-Louis.

Il y a quelque imposture à endosser un habit neuf alors qu’il est rapiécé depuis belle lurette. Bart De Wever n’est pas un historien de métier, comme on continue régulièrement à l’affirmer. Certes, s’il a obtenu une licence en histoire à la KUL où il entama une thèse de doctorat qu’il n’a pas achevée, sa passion pour la politique l’emportant largement sur la pratique scientifique. Il suffit de lire sa dernière contribution au "Standaard" pour se rendre compte qu’il n’a guère suivi, ni lu, les publications sur la Seconde Guerre mondiale et sur les collaborations flamandes et wallonnes. Pour preuve, ces affirmation péremptoires que "la recherche sur la collaboration francophone reste très limitée" ou sur "le mythe wallon encore très répandu que la collaboration fut surtout un phénomène flamand alors que la Belgique francophone résista courageusement". Que Bart De Wever se passionne pour les historiens de l’Antiquité n’en fait pas pour autant un historien aguerri, au courant des dernières recherches scientifiques.

Or les publications sur les collaborations sont pourtant nombreuses et le CEGES (Centre d’études et de documentation guerre et sociétés contemporaines) a été un, mais pas le seul, moteur de ces recherches scientifiques publiées tant par des chercheurs flamands que francophones. Ces recherches très innovantes se sont développées grâce notamment à l’accès plus aisé à des archives contemporaines et à la multiplication de la récolte de témoignages dont le recoupement a permis d’asseoir des vérités bien établies. Ce n’est pas le lieu ici d’en faire la démonstration érudite, mais Bart de Wever aurait au moins découvert, s’il avait été un véritable historien de métier, que la collaboration wallonne fut aussi importante que celle du nord de la Belgique et que sa répression fut tout aussi sévère qu’en Flandre. Il est bien loin le temps où la Flandre était stigmatisée sur cette question. Ce constat ne convient pas à Bart De Wever car il n’aide guère à fonder son programme politique dont la stigmatisation à l’encontre des francophones est le fonds de commerce ; il en fait un outil polémique alors que ce sujet ne l’est plus pour les historiens de métier.

Doit-on s’étonner de la posture de Bart De Wever ? C’est un nationaliste convaincu, et convaincant pour une majorité de flamands, comme l’attestent les dernières élections. Or l’histoire a toujours été le cheval de bataille des nationalistes. Se référer au passé pour fonder une adhésion nationaliste est une constante des politiques identitaires. L’histoire, la religion, la langue, tels sont les trois ingrédients du nationalisme, dont on peut situer l’origine intellectuelle chez certains penseurs allemands de la fin du XVIIIe siècle (Herder notamment), trilogie reprise avec brio par Renan souhaitant, dans le dernier tiers du XIXe siècle, le retour de l’Alsace à la France au nom d’une identité spécieusement démontrée en recourant à un passé lointain, les fameuses "40 000 paroisses de la France profonde" de l’Ancien Régime, comme si la France moderne était déjà dessinée depuis des siècles. Ce type de démarche revient en somme à nier l’histoire, ses évolutions, ses saccades, ses révolutions, ses modernités. Le nationaliste est conservateur par essence ; ce qui a duré est nécessairement bon et si, par les hasards de l’histoire ou la volonté des acteurs, un autre paysage se déploie, s’arc-bouter sur des "vérités" - dont les scientifiques ont démontré l’inanité ou le caractère obsolète - devient le fer de lance soit d’une stigmatisation soit d’une politique identitaire.

En cela, Bart De Wever n’est pas original. Il participe à une lame de fond qui caractérise de nombreux pays d’Europe, ce qu’un historien français, Nicolas Offenstadt, a appelé le retour du roman national. Depuis les années 1990 se répand en Europe le récit national dans l’espace public, expression qui désigne le récit patriotique, unitaire qui insiste sur une histoire longue et cohérente, occultant les pages les plus délicates. Cette posture implique souvent une récupération de l’histoire dans l’espace public au point d’imposer une interprétation unilatérale et risquer de commettre de grossières erreurs ou des simplifications à faire frémir les historiens. Ce fut le cas de l’affaire Guy Môquet en France, dont le président Sarkozy imposa à tout enseignant la lecture de la dernière lettre que ce jeune militant communiste, pris en otage, écrivit avant son exécution en 1941. Cette décision que Nicolas Offenstadt qualifie d’histoire bling-bling met en scène l’émotion plus qu’un rappel à la raison, "une forme de propagande civique et patriotique d’un autre temps", sans aucune mise en contexte historique. Cette lettre devient la référence obligée et imposée aux enseignants, aux valeurs qui caractérisent la France, la distinguant ainsi, implicitement, des autres nations. A sa manière, Bart De Wever endosse le même habit, sauf qu’ici il stigmatise explicitement une catégorie de citoyens, accusée de perpétuer une image négative de la Flandre, ce qui ne devrait que renforcer, à ses yeux, l’agrégation des "citoyens flamands" face à l’adversaire. Comme le mythe national belge n’existe plus, ou n’a jamais existé pour bon nombre de Flamands, il convient d’en reporter l’impact sur les régions.

Les historiens doivent-ils donc faire profil bas face aux usages politiques de l’histoire ? Le politique dispose-t-il du droit imprescriptible de chercher les références qu’ils souhaite, en estimant que l’historien n’a strictement rien à dire sur ces choix ?

Ce courant nationaliste, national dans le chef de nombreux pays, se conjugue avec la montée en puissance d’une quête identitaire de pays à la recherche de balises, que la mondialisation et le phénomène migratoire déstructurent. Le repli national ou régional est-il cependant la solution ? L’histoire en démontre les dangers. "Le nationalisme a conduit l’humanité à la plus grande catastrophe qu’elle ait jamais connue", écrivait l’historien Henri Pirenne en novembre 1917. La guerre, certes, ne se pointe pas à l’horizon, mais bien les replis sur soi, sources de tensions multiples et destructrices. Les historiens se doivent de rester vigilants face à ces récupérations fallacieuses de faits pourtant rigoureusement établis. Encore faut-il qu’ils communiquent mieux l’état de leur savoir, en dehors des revues scientifiques à destination trop restreinte. Depuis quelques années, on ne retrouve plus la rubrique "Histoire" dans les pages "Lire" des grands quotidiens francophones, et "Le Monde" place les rares recensions d’ouvrages historiques sous la rubrique "Essais". Peut-être ce manque de communication et la frilosité des historiens belges pour s’adresser au grand public sont-ils à l’origine du dérapage de Bart De Wever ? On peut le souhaiter, avec cependant un brin de scepticisme.

* V.D.V. - Grivegnée
*
* 29.09.10 | 09h27

Le passé : Hitler, Degrelle, Staline, Mao...

Gardez espoir ?.

Le présent :

En Belgique, les présidents des partis politiques ont le dernier mot pour former des majorités qui gouvernent (en faisant entrer dans une majorité des partis qui pourraient se trouver dans l'opposition et inversement).

Réunions discrètes, secrètes entre présidents des partis pendant des jours, des semaines, des mois après des élections dont personne ne peut dire quel sera la composition du gouvernement ensuite...

"Bazar politico-institutionnel"

Particratie...

Lorsque les présidents de parti auront décidés, vous serez informés.

Changer ce système ?.

On vous attend...




DE STANDAARD

'België en Vlaanderen vechten om uw ziel'
Bart De Wever houdt aan UGent warm pleidooi voor nationalisme

* woensdag 29 september 2010
*
* Auteur: Wouter Verschelden


BDW: slechte historicus / mauvais historien BIBU3_G392VUG03.1_wever.jpg.275

Een ruime meerderheid in het Gentse auditorium voelde zich Belg, maar kritische geluiden waren er nauwelijks te horen tijdens het openingscollege van Bart De Wever. Michiel Hendryckx

© Michiel Hendryckx

Lees ook

* Tuchtcommissie adviseert Geybels uit de N-VA te zetten

GENT - De N-VA heeft de wind in de zeilen, en die wind reikt veel verder dan het traditionele publiek. Anno 2010 zet een Vlaams-nationalistische conservatief moeiteloos een auditorium vol studenten naar zijn hand.

Van onze redacteur

Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'. Maar tegelijk hing iedereen wel aan zijn lippen, in anderhalf uur tijd kwamen er nauwelijks kritische geluiden uit de zaal, ook niet tijdens de vragenronde. Misschien durfden ze gewoon niet?

Dat ligt voor een stuk aan het oratorisch talent van De Wever, door gastheer professor Carl Devos geïntroduceerd als de deus ex machina van de Belgische politiek: 'Als iets werkt in België dan moet het zijn dat Bart De Wever dat wil, als iets niet werkt moet het ook zijn dat Bart De Wever dat wil.'

De N-VA-voorzitter zelf stond naast Devos de zaal al in te pakken met zijn expliciete lichaamstaal, waarop hij het onderwerp van de lezing - 'Wat is politiek' - snel klasseerde en uitpakte uit met een eigen evergreen, waarmee hij al jaren langs Vlaamse zalen toert: identiteit.

De geschiedenis van identiteitscreatie en het ontstaan van nationalisme passeerden de revue, waarbij De Wever het verschil schetste tussen een 'Duits' nationalisme - van natie naar staat - en een 'Franse' versie - van staat naar natie. De N-VA-voorzitter schetste ook dat er een positief verband bestaat tussen identiteit enerzijds en democratie, solidariteit, inclusie en een sociale samenleving anderzijds. 'Hoe komt het dan dat identiteit een negatief begrip geworden is? Hoe komt het dat het beklemtonen ervan not done is? Dat je scheef bekeken wordt op feestjes, als je je als Vlaams-nationalist voorstelt?', vroeg De Wever de zaal.

Hij gaf zelf meteen het antwoord. Na de simpele links-rechts tegenstellingen van de Koude Oorlog hadden we nood aan nieuwe simplismen, zei De Wever. 'Een aantal bloedige conflicten, ex-Joegoslavië op kop, stigmatiseerden het nationalisme verder. En toch wil ik positief met een nationale identiteit aan de slag, want ik geloof niet in het verhaal van de Global Village, alsof we nu allemaal wereldburgers zijn', zei De Wever.


'Wat liggen die micro's hier in de weg? Ha, niet toevallig van RTL', grapte de N-VA-voorzitter, waarop de handen in de zaal op elkaar gingen. 'Daarvoor geven jullie applaus?', daagde De Wever daarop uit.

Even later zoomde De Wever dan in op de casus België. 'Er is een gevecht voor uw ziel bezig. Een gevecht tussen 'Vlaming zijn' en 'Belg zijn'. En België staat er, afgaande op objectieve kenmerken over identiteit gewoon slecht voor. Simpelweg gezegd zijn er twee culturen en twee democratieën in ons land. Anderzijds is het wel zo dat België subjectief gezien nog altijd verder staat dan Vlaanderen.'

Het verschil tussen een 'Duits' nationalisme, dat uitgaat van territorium, en 'Frans' nationalisme, dat uitgaat van personen, is een ander stokpaardje dat De Wever opnieuw opvoerde. 'De Franstalige eis om Brussel uit te breiden is in de huidige Europese context zinloos en weinig relevant. Aan territorium raken doe je niet zonder gevaar, vandaar dat we aan die eis nooit zullen toegeven', stelde De Wever.

'Trouwens, voor u staat een 'slechte Belg', volgens de Franstaligen. Ik spreek dan wel de drie landstalen, maar er zijn wel Franstalige politici die campagne voeren onder de slogan l'union fait la force, terwijl ze zelf geen Nederlands leren', haalde de Wever uit naar Joëlle Milquet (CDH).

Op het einde van zijn lezing zoomde De Wever in op zijn eigen situatie: een catch-22. 'Je bent gedoemd als je iets doet, en gedoemd als je niets doet', schetste hij de keuze. 'In tegenstelling tot wat sommigen blijven beweren wil ik wel degelijk een akkoord sluiten. Alleen wil ik geen akkoord waarvan ik weet dat het geen systemische verandering teweegbrengt. Maar als ik geen akkoord sluit, maken ze me langzaam dood in de onderhandelingen. Ik heb dat in 2007 meegemaakt. Ik weet niet hoe het met de federale onderhandelingen gaat aflopen. Ik wou dat ik het wist, maar er zijn enige redenen tot scepticisme.'

Overigens leek De Wever niet onder de indruk van het meegaand publiek. 'Och, mei '68 is meer dan vergeten. De tijd dat men auditoria in brand stak is al lang voorbij.'


Of hoe een zeker redenaarstalent mensen in slaap kan wiegen... Het is niet de eerste keer in de geschiedenis.

Die smerige nationalist misbruikt de studenten op hun eerste "schooldag". Natuurlijk dat ze massaal komen (hij is genoeg gemediatiseerd en in het begin van het academiejaar zijn de studenten overal bij) en natuurlijk dat ze geen lastige vragen stellen (ze zaten nog met de schrik). Gelukkig dat hij zelf vroeg wat ze zich voelden. Het antwoord was niet wat in zijn nationalistisch plaatje past. Ik wil hem wel van wederwoord dienen met een lezing op diezelfde universiteit, maar het zal weer eens niet mogen...


Last edited by Belgica on Wed Sep 29, 2010 3:39 pm; edited 4 times in total
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyWed Sep 29, 2010 12:17 pm

Belgica wrote:
Il est bien loin le temps où la Flandre était stigmatisée sur cette question.


De column van De Wever was nochtans geschreven naar aanleiding van een RTBF-reportage waar men het nodig vond opmerkingen daarover te maken bij het graf van de vader van De Wever en naar aanleiding van uitspraken van Charles Picqué waarin hij omfloerst Vlaanderen weer maar eens linkte aan een bepaald verleden. Voor een politicus als Maingain is het verwijzen naar de Tweede Wereldoorlog bij ieder besluit van de Vlaamse regering dat hem niet zint een tweede natuur geworden, en ook andere Franstalige politici durven daar al wel eens uit de bocht gaan. Op discussiefora van kranten zoals Le Soir of La Libre Belgique wordt constant het zwarte spook bovengehaald als het over "les Flamands" gaat, en we moeten trouwens niet zover kijken, ook op dit forum halen het olijke duo Bruno en Belgica er de Tweede Wereldoorlog constant bij. Ik heb de indruk dat de betrokken prof. dan wel een goed "historien de métier" mag zijn, maar dat hij weinig uit zijn ivoren toren komt. Die stigmatisering is wel degelijk een feit in de populaire cultuur en de politiek in Franstalig België. Die bewuste column was vooral ook daar een reactie tegen.
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyWed Sep 29, 2010 1:00 pm

Een meer genuanceerde kijk op de zaak:


Daniel Droixhe, professeur à l'Université de Liège et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, fait le point après la tonitruante tribune de Bart de Wever, chef de file des indépendantistes flamands, qualifiant la semaine dernière de «particulièrement sommaires» les recherches «relatives à la collaboration francophone» pendant la deuxième guerre mondiale.



----------------

Ce qu'écrit Bart De Wever de la collaboration wallonne (lire ici la dépêche de l'AFP) est partiellement faux, partiellement vrai. Qu'il y ait eu peu de recherches sur le sujet en Wallonie est faux. Outre l'ouvrage de Flore Plisnier (1) mentionné dans un article de «la Libre Belgique», je citerai deux études importantes dans le domaine de la collaboration culturelle, représentatifs de ce que la critique de Bart De Wever peut par ailleurs avoir de fondé.

A été défendu à l'Université de Liège, en 1990, un mémoire de licence (comme on disait alors) intitulé Introduction à la collaboration intellectuelle en Belgique francophone, en deux volumes, par Fabrice Schurmans. D'autre part, a été soutenue à l'Université Libre de Bruxelles en 2006 une non moins volumineuse thèse sur L'histoire de l'édition francophone belge sous l'Occupation allemande 1940-1944, par Michel Fincoeur. Ces études n'ont pas été mises dans le public et l'accès est réservé –sous des conditions draconiennes– à des chercheurs universitaires dûment pourvus d'autorisation (j'ai moi-même rencontré quelque difficulté à consulter l'une d'entre elles). Dans le cas de l'étude remarquable de Michel Fincoeur, le lecteur ordinaire doit se contenter du résumé dans le catalogue des thèses de l'ULB. De Fabrice Schurmans, on lira « Les débuts du Nouveau Journal sous l'occupation (1940-1941). Analyse critique du témoigne de Robert Poulet », paru dans Textyles (télécharger ici).

Pourquoi ces ouvrages n'ont-ils pas été publiés ? Leur volume en rend-il l'édition papier difficile ? Les moyens modernes de diffusion offrent d'autres possibilités. Des facteurs relevant d'une certaine « réserve » d'ordre juridique ont-ils empêché la publication ? Ou la « convenance » qui entoure les sujets tabous a-t-elle joué ? Il est sûr que celle-ci a tendu à occulter jusqu'ici la mise en évidence –et parfois la simple mise au jour– de faits relatifs à des formes diverses d'implication dans la vie culturelle sous l'Occupation. La bienséance empêche encore trop souvent de faire état de comportements notoirement avérés. Il faut ici « battre sa coulpe » collectivement. Ce n'est pas seulement dans certains milieux ou certains cercles qu'il est « de mauvaise compagnie » d'évoquer le racisme latent de Georges Simenon, pour ne pas dire davantage. Le cas de Hergé n'est pas du tout isolé. On pardonne beaucoup au talent. Ce serait légitime si on pardonnait aussi à ceux qui en dénoncent les taches obscures. Sur celles de Simenon, on verra utilement, de Jacques Ch. Lemaire : Simenon jeune journaliste : un « anarchiste » conformiste (Paris : Complexe, 2003).

Concernant Poulet, Colin, Pierre Daye, etc., les études se trouvent aisément, quand elles n'abondent pas (sauf quand il s'agit d'évoquer le « premier Paul Colin », de la revue Clarté au début des années 1920). Il y a un public ciblé pour ce genre de personnage. Le marché pourvoit dès lors ce lectorat en études documentées. Voir par exemple Vérités et mensonges de la collaboration : trois écrivains racontent « leur » guerre (Raymond De Becker, Félicien Marceau, Robert Poulet), par Paul Aron et Cécile Vanderpelen-Diagre (Bruxelles : Labor, Collection Quartier Libre, dirigée par Pierre Delrock, 87), 2006.

Si des nostalgiques d'extrême-droite entretiennent, notamment sur Internet, la mémoire de la « bande à Poulet », la « critique de gauche » a-t-elle fait toute la lumière sur tel ou tel membre de la compagnie ? Allons plus loin : est-elle parfois embarrassée par certaines figures ? On le comprendrait dans le cas de Pierre Hubermont. Son parcours est pour le moins sinueux, même dans ces temps troublés où la jeunesse enthousiaste des années trente se cherchait des repères pour un monde nouveau, avec les corrections de trajectoire et les revirements qu'imposaient les surprises et ruses de l'histoire. Hubermont, d'abord journaliste au Peuple, fréquentant, comme on le sait, Plisnier et les écrivains prolétariens, puis influencé par de Man, collabore pendant la guerre au Nouveau Journal de Poulet et fonde la pro-allemande revue Wallonie. Ceci lui vaudra d'être condamné, à la fin de la guerre, à la détention perpétuelle, ramenée à une libération en 1950. On est tout de même surpris de retrouver sa signature, d'après un article de Paul Delforge dans l'Encyclopédie du mouvement wallon, dans le journal Combat du Mouvement populaire wallon, à l'époque de la grève générale de 1960 (2). On n'imaginait guère, parmi les lecteurs jeunes et même âgés de Combat, dans le monde ouvrier, combien le journalisme militant ressemble au « jardin aux chemins qui bifurquent » de Borges... L'histoire réserve de ces amers retours de souvenir (3).

Le cas de Hubermont, comme celui de Joseph Mignolet, pose plus largement la question de la conception de la Wallonie qui animait dès les années 1930 certains adhérents à Rex et, plus tard, au parti de Degrelle. Celui-ci avait écrit en 1930, pour une anthologie de la littérature wallonne intitulée O dulcissima Wallonia, une préface suffisamment ambiguë pour n'être pas désavouée par tous les régionalistes entêtés de l'idée de la « race » et de ses « traditions ». Au fond, on constate l'opposition factuelle, notamment à travers la presse, de deux mouvements politico-littéraires se revendiquant d'une fidélité au terroir. On échange des mots d'oiseaux entre l'Action wallonne, de tendance plutôt libérale et socialiste, et le Cassandre de Paul Colin. En quoi les discours des uns et des autres se fondent-ils sur une vision différente de la région à laquelle ils se réfèrent ? Où se croisent ces « deux Wallonies » ? L'une revendique (souvent dans une indépendance institutionnelle assez stricte à l'égard de Bruxelles, comme chez Marcel Thiry) les droits de l'identité wallonne ; l'autre finira par animer la Légion du front de l'Est ? Il y a là une question qui devrait davantage, me semble-t-il, intéresser les historiens.

Si la recherche concernant la collaboration en Wallonie et à Bruxelles (la situation n'est pas nécessairement la même) se trouve caractérisée par une pauvre visibilité –en dehors des ouvrages faisant l'apologie de l'engagement dans les armées allemandes– cet état de choses relève-t-il d'une responsabilité largement partagée ? Le public lui-même n'a-t-il pas, pressé par d'autres soucis, relégué les questions de collaboration culturelle parmi les « vieilleries » indignes d'un intérêt moderne ? L'éloignement des autorités politiques de niveaux divers, à l'égard de ces questions, est un fait patent, quand on considère par exemple l'appui accordé aux fonds ou groupes de recherche traitant de l'histoire de la Wallonie et du mouvement wallon. A nouveau, la convergence médiatique unissant d'une part la politique scientifique et culturelle, et d'autre part le public qu'elle doit satisfaire, tend à laisser sous le boisseau des personnalités littéraires dès qu'elles sont honorées de la reconnaissance internationale. Les médailles peuvent également faire briller et éblouir. A chacun de chercher et de communiquer, dans l'histoire difficile de la « collaboration » ou de la complaisance envers le nazisme, sa part de vérité. Il reste à faire.

(1) Fl. Plisnier, Ils ont pris les armes pour Hitler, Bruxelles : Groupe Luc Pire/ CEGES, 2008.

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Hubermont et l’étude de F. Schurmans, p. 207 sv.

(3) Voir la réédition de Treize hommes dans la mine de Hubermont, avec la mise au point de Jacques Cordier (Bruxelles : Labor, Collection Espace Nord).

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Bruno

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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyWed Sep 29, 2010 11:43 pm

Quote :
Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'.

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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyThu Sep 30, 2010 11:57 am

Bruno wrote:
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Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'.

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Uiteraard ... en zijn diezelfde mensen bereid zoals jullie om daar dan ook iets mee te doen. In Nederland kleuren de straten orange als het koninginnedag is in Nederland en in de Verenigde Staten hangt iedereen de vlag uit op "thanksgiving", maar hier?

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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyThu Sep 30, 2010 5:15 pm

perikles wrote:
Bruno wrote:
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Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'.

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Hangen de Vlaamse leeuwen massaal uit op 11 juli?
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyThu Sep 30, 2010 5:19 pm

Bruno wrote:
perikles wrote:
Bruno wrote:
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Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'.

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Dat was niet de vraag, de vraag is: hangen de Belgische vlaggen uit op 21 juli, of inerdaad, op 11 juli.
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyThu Sep 30, 2010 7:30 pm

PC wrote:
Bruno wrote:
perikles wrote:
Bruno wrote:
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Een korte peiling tussen de meer dan 1.000 aanhoorders in de zaal schetste perfect de verhoudingen in Vlaanderen. 'Wie van jullie voelt zich hier Belg? En wie voelt zich Vlaming', vroeg Bart De Wever zijn publiek. Een ruime meerderheid van het bomvolle auditorium aan de Sint-Pietersnieuwstraat koos voor 'Belg'.

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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyThu Sep 30, 2010 8:17 pm

@PC: sinds wanneer MOETEN mensen iets doen voor hun land? Het volstaat dat men naar hun mening luistert, wat men hier doelbewust niet doet. Overigens mag je van geluk spreken dat de Belgen niet nationalistisch zijn, anders waren er gewoon geen staatshervormingen geweest. Het feit dat de Belgen niet nationalistisch zijn, spreekt juist in hun voordeel en in het voordeel van het behoud en de versterking van België. Dit in groot contrast met Vlaams-nationalisten. Tenslotte roept de B.U.B. niet op tot nationalisme, maar tot het respect voor de mening van de meeste Belgen over de toekomst van België, namelijk het herstel van de unitaire staat.
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyFri Oct 01, 2010 12:33 am

Belgica wrote:
@PC: sinds wanneer MOETEN mensen iets doen voor hun land? Het volstaat dat men naar hun mening luistert, wat men hier doelbewust niet doet. Overigens mag je van geluk spreken dat de Belgen niet nationalistisch zijn, anders waren er gewoon geen staatshervormingen geweest. Het feit dat de Belgen niet nationalistisch zijn, spreekt juist in hun voordeel en in het voordeel van het behoud en de versterking van België. Dit in groot contrast met Vlaams-nationalisten. Tenslotte roept de B.U.B. niet op tot nationalisme, maar tot het respect voor de mening van de meeste Belgen over de toekomst van België, namelijk het herstel van de unitaire staat.


Is de inconsequentie van wat je schrijft ook opgevallen of niet? Je stelling is steeds dat de staatshervormingen het land hebben verzwakt. Dat de staatshervorming er is gekomen is dan volgens jou te danken aan het feit dat Belgen niet nationalistisch zijn. En net het feit dat Belgen niet nationalistisch zijn versterkt nu het land. Dus het feit dat Belgen niet nationalistisch zijn versterkt enerzijds het land en is anderzijds de oorzaak van de staatshervormingen die het land verzwakken. Wat zal het nu zijn?

Dat de Bub niet zou oproepen tot nationalisme staat haaks op wat jullie hier herhaaldelijk verdedigen. Maar ik wil je wel gelijk geven, Belgen zijn niet nationalistisch en dat kan ook niet omdat ze geen natie zijn. België bestaat uit twee naties (de Duitstalige Gemeenschap even buiten beschouwing gelaten) en misschien een derde in wording (Brussel). De staatshervormingen zijn daar een gevolg van en een conditio sine qua non voor het voortbestaan van België. België ontleent zijn bestaansrecht aan het feit dat het het optimale kader vormt om deze twee naties zichzelf te laten ontplooien. Dat de meerderheid van de Belgen een herstel van de unitaire staat willen is niet bewezen en spreekt niet uit de verkiezingsresultaten van de laatste veertig jaar. Dat u nu ergens een halfbakken opiniepeiling hebt gevonden hieromtrent verandert echter niets aan die feiten. Mochten de Belgen werkelijk terugwillen naar een unitaire staat, dan vertaalde dit zich ook in verkiezingsoverwinningen voor unitaire partijen.
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyFri Oct 01, 2010 12:49 pm

Génial, j'adore la chaleur ! Smile Prima, ik hou van warmte ! Smile


LA LIBRE BELGIQUE

Préparez-vous : l’automne sera très chaud...

V.d.W. et M. Bu.

Mis en ligne le 01/10/2010
Certains négociateurs sont de plus en plus pessimistes et clament : tout est bloqué. On va vers l’impasse totale. Simple dramatisation ou issue fatale inévitable ?

* Forum: Qu’est-ce qu’être belge aujourd’hui ?
* Politic Twist, le blog politique décalé
* Les tweets des politiques

Et maintenant, où en est-on ? Le drame est qu’il semble n’y avoir plus personne pour savoir où l’on va vraiment, où l’on sera dans une semaine, dans un mois, dans un an Les présidents de la N-VA et du PS ne se font plus confiance, même l’organisation d’une rencontre entre ces deux-là est laborieuse. Celle-ci pourrait néanmoins avoir lieu aujourd’hui. Mais chacun a sa lecture de la situation. Et il y a, selon les interlocuteurs, autant de raisons d’espérer une reprise des négociations que de craindre le blocage total. Allons donc voir dans chacun de ces deux camps, pour y puiser les raisons d’espérer ou de déprimer.

1Quelles sont les raisons d’être optimiste ? Chez les "raisonnablement optimistes", on aligne les bonnes nouvelles. Le Groupe de haut niveau, chargé de clarifier les 12 principes édictés pour réformer la loi de financement, présentera ce vendredi matin son rapport intermédiaire aux deux médiateurs, André Flahaut et Danny Pieters. Le problème est que ce groupe ne présentera pas un seul modèle mais plusieurs. Celui qui plaît aux Flamands et à la N-VA en particulier et qui prévoit que les entités fédérées pourront effectivement lever l’impôt des personnes physiques. Puis, il y aura tous les autres modèles, accordant plus ou moins de responsabilisation financière aux entités fédérées. Mais jamais autant que ce que les plus radicaux des Flamands veulent.

Pas grave, plaident ces optimistes, le "High Level Group" peut poursuivre ses travaux, car il est encore possible d’offrir aux Flamands le symbole fiscal qu’il cherche, ce trophée qui leur permettra de dire qu’ils ont gagné la bataille de la responsabilisation financière. Mais pour accorder cette symbolique, les francophones souhaitent que l’on en verrouille d’autres (la régionalisation de l’Isoc par exemple, source d’une trop grande concurrence fiscale). Or, on sait bien que la N-VA veut l’un et l’autre. Ça, ce sera difficile pour les francophones. Des francophones qui, pourtant, ont accepté que certains modèles débouchent sur une plus grande responsabilisation financière, quitte à ce que l’avenir soit moins rose en Wallonie et à Bruxelles. Des Régions qui devraient dès lors, l’une comme l’autre, compter davantage sur leurs propres forces. Comme la Wallonie a tendance à améliorer nettement ses performances économiques (même si elle ne parvient toujours pas à combler son retard avec la Flandre), elle pourrait effectivement accuser sans trop de problèmes le choc d’une plus grande responsabilisation financière. Et pour Bruxelles ? Là, les indicateurs économiques sont plus inquiétants...

2Quelles sont les raisons d’être pessimiste ? Il y a, tout d’abord, la présence même de Bart De Wever autour de la table. Les pessimistes n’ont jamais cru qu’un accord serait possible avec Bart De Wever. Ni maintenant ni jamais. "Il joue avec nos pieds depuis le début. Il est incapable de négocier un accord avec les francophones. Ce n’est pas parce qu’il a accepté un compromis à Anvers qu’il le fera au niveau fédéral. Bien au contraire. Restons sur nos gardes", dit un francophone. "Faux et archi-faux !, réplique-t-on ailleurs, le PS est incapable de bouger d’un micro-millimètre de ses positions. on tourne en rond."

En Flandre, le pessimisme est pire encore. Un négociateur se désespère :

"Personne ne sait plus dans quelle direction aller. Toutes les pistes semblent mener vers une seule direction : l’impasse. Une rencontre entre Di Rupo et De Wever doit avoir lieu. Il suffirait d’une heure pour qu’on mette fin à ce mauvais théâtre. Mais apparemment, même débrancher la prise, De Wever et Di Rupo ne le font pas." Un autre Flamand en rajoute une couche : "Toutes les marges de négociation ont été étalées dans la presse, celui qui cède un pouce de terrain ne peut même plus le noyer dans un compromis."


So what ?

Eh bien, certains vont jusqu’à se demander si la N-VA et le PS ne veulent pas, sciemment ou non, laisser pourrir la situation en attendant de nouvelles élections. "On est en pleine guerre des tranchées entre le PS et la N-VA", relève un négociateur.

3De nouvelles élections sont-elles possibles ? On ne prête qu’aux riches : il est normal que l’on soupçonne les partis, au sommet dans les sondages, de vouloir convoquer à nouveau les électeurs. Au PS, on dément de telles velléités. Et l’on riposte : - ceux qui avancent que PS et N-VA préparent des élections n’ont actuellement aucune preuve tangible; - revoter, trois mois après des élections, sans qu’aucun gouvernement n’ait été constitué, cela ne s’est jamais produit, de mémoire d’historien ou de constitutionnaliste. - organiser de nouvelles élections, cela ne résoudrait pas les problèmes du moment, bien au contraire, cela ne ferait qu’amplifier les difficultés, car on assisterait à une nouvelle radicalisation des positions;

Se poserait aussi un problème constitutionnel : un gouvernement en affaires courantes pourrait-il déposer un projet de révision de la Constitution ?

Le scénario d’élections anticipées, précipitées plutôt, n’a donc officiellement pas la cote. Pourtant, même dans les plus petites formations, on semble s’y résigner : "On y réfléchit, on est contraint de prendre cette option en considération aujourd’hui", admet-on dans un parti francophone.

Bien sûr, on n’en est pas encore là. Les signaux négatifs font partie de la traditionnelle liturgie politique dans laquelle la dramatisation a une place importante quand les négociations paraissent bloquées. Officiellement, d’ailleurs, tant le CD&V que le SP.A estiment que la discussion au sein du Groupe de haut niveau est constructive et doit être poursuivie.

Il n’empêche : dans quelques jours, la température politique risque de monter de quelques degrés encore. La rentrée parlementaire est fixée au 12 octobre. Il n’y aura donc pas encore de majorité ni d’opposition. La N-VA a déjà choisi de présider la commission de l’intérieur, au menu de laquelle se retrouvera bien vite la proposition de scission - sans concession - de l’arrondissement de BHV. Pas encore réglé ce bazar ? Eh non. Et ce n’est pas prêt de l’être. On risque donc de se retrouver très vite dans le scénario d’il y a trois ans, avec un vote Flamands contre francophones pour la mise à l’ordre du jour de ces propositions. Avec tous les risques que cela suppose. L’image d’un pays vacillant en pleine présidence européenne Bravo. L’unique porte de sortie serait de faire craquer le CD&V et d’isoler la N-VA, mais il est improbable que les sociaux-chrétiens flamands acceptent un accord que la N-VA recalerait.

Préparez-vous. L’automne sera chaud.
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August Vermeylen




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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyFri Oct 08, 2010 4:58 pm

'Een ruime meerderheid'.

Ik zat in dat auditorium, het was 25% Vlaams, 25% Belg en de rest interesseerde het niet.
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BFE

BFE


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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptyFri Oct 08, 2010 6:55 pm

August: jouw handtekening maak me lachen.

Europa wil grenzen verwijderen, vlaams-nationalisten willen er een crëeren, dus de 2 dingen gaan niet samen.
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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptySat Oct 09, 2010 12:45 am

BFE wrote:
August: jouw handtekening maak me lachen.

Europa wil grenzen verwijderen, vlaams-nationalisten willen er een crëeren, dus de 2 dingen gaan niet samen.


BFE, jouw opmerking doet mij lachen. U weet waarschijnlijk niet eens wie August Vermeylen was en wat hij met dit citaat wou zeggen. Vermeylen was niet eens een Vlaams-nationalist, maar een socialistisch senator. De originele zin luidde: "Om iets te zijn moeten we Vlamingen zijn. Wij willen Vlamingen zijn om Europeeërs te worden." en komt uit zijn in 1900 geschreven essay "Vlaamsche en Europeesche Beweging".
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August Vermeylen




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PostSubject: Re: BDW: slechte historicus / mauvais historien   BDW: slechte historicus / mauvais historien EmptySat Oct 09, 2010 1:18 pm

Negeer vooral mijn post waarin ik korte metten maak met heel je topic.
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