LE / HET FEDERALISME = LA HONTE - EEN SCHANDE !

Er is een ernstig incident geweest tijdens de overstromingen tussen het Vlaams en het Waals gewest over een sluis in Brabant. Buda Marly, de nachtvluchten, de vervuiling van de Zenne. Het is blijkbaar nog allemaal niet genoeg voor die splitszieke politici. Die mensen en hun federaal systeem zijn een gevaar voor onze nationale
veiligheid en gezondheid.

LE SOIR

Les pluies liées au dérèglement climatique selon Magnette

Rédaction en ligne

mardi 16 novembre 2010, 10:23


Selon Paul Magnette, interrogé sur Bel-RTL, les pluies abondantes de ce week-end sont « liées » au dérèglement climatique. Par ailleurs, Rudy Demotte a dénoncé sur la Première (RTBF) la confusion autour de l’opportunité d’ouvrir ou non la vanne de Lembeek sur le canal Charleroi-Bruxelles.

Les pluies liées au dérèglement climatique selon Magnette


©Belga

Les pluies du week-end qui ont entraîné d’importantes inondations en Belgique ne sont pas une conséquence directe du réchauffement climatique mais y sont cependant liées, a relevé mardi le ministre du Climat Paul Magnette sur les ondes de Bel-RTL.

Ce réchauffement est un phénomène global qui se traduit par des phénomènes différents de dérèglement climatique selon les régions, a-t-il commenté. « Chez nous, ce sont plutôt des hivers plus doux, plus humides, et donc plus de précipitations ; les climatologues le disent depuis longtemps. C’est donc lié au phénomène de réchauffement climatique », affirme Paul Magnette (PS).

Le ministre wallon Philippe Henry (Ecolo) avait, lui aussi, estimé lundi que les inondations du week-end pouvaient être liées au dérèglement climatique et à l’augmentation des phénomènes extrêmes prédite par les climatologues.

Demotte dénonce un manque de concertation

M. Demotte dit avoir été informé dimanche matin d’une « différence d’appréciation » entre le centre de crise wallon, les autorités du Brabant wallon et les autorités flamandes, sur l’opportunité d’ouvrir cette vanne située en territoire flamand. « J’ai pris contact avec (la ministre de l’Intérieur) Mme Turtelboom. Les experts se sont vus et ont estimé qu’il n’était pas opportun » d’ouvrir la vanne, a-t-il résumé.

Mais il est « étonnant qu’il ait fallu un contact de cette nature pour qu’un contact s’établisse », a relevé Rudy Demotte. « L’articulation de l’information était défaillante. Il aurait fallu que, spontanément, les experts échangent leurs informations, sans intervention du politique », a-t-il souligné. Le ministre-président flamand Kris Peeters est, lui aussi, demandeur d’une meilleure concertation concernant la gestion des vannes.

Par ailleurs, Rudy Demotte a écrit au gouvernement fédéral pour demander l’intervention du fonds des calamités pour les inondations du week-end en Wallonie. De son côté, la ministre Turtelboom avait déjà dit s’attendre à ce que les inondations soient reconnues comme catastrophes naturelles et donnent donc droit à des indemnisations du fonds des calamités.

(D’après Belga)

Après tous ces scandales, si écolo est encore défavorable à la refédéralisation de l'environnement, c'est évidemment inadmissible. Ils disent eux-mêmes" l'environnement ne connaît pas de frontières" mais disent que pour la Belgique, "il faut tenir compte des réalités du terrain". Faudrait savoir ! ça montre a quel point le fédéralisme a dénaturé jusqu'à la nature même des partis.

In De Standaard pleit Guy Tegenbos tegen versnippering... in het zogenaamde Vlaanderen... Hoe schizofreen kan je niet zijn?

DE STANDAARD

NA VERZUILING NOG VERKOKERING

* woensdag 17 november 2010
*
* Auteur: GUY TEGENBOS

COMMENTAAR — Nu het water stilaan wegtrekt, wordt duidelijk hoe groot de ravage is. En wordt ook stilaan duidelijk waar het beleid tekortschoot.
Dat veel goede voornemens vaak te traag werden gerealiseerd - onder meer de aanleg van grachten en overstromingsgebieden - of niet dwingend genoeg - de watertoets - was al gebleken (DS 15 november). Hoe kwam dat? Omdat de kleine problemen van de instituten en van de besluitvormers zwaarder wogen dan de bescherming van de burgers en hun goederen.

Gisteren ontstond een rel tussen Vlaanderen en Wallonië over het gebrek aan intergewestelijke afstemming bij het openen van sluizen, en het uitbaggeren van rivieren en zo. Pijnlijk. Maar hoe zat het met de coördinatie van de Vlaamse diensten onderling?

Voor zover zichtbaar is, hebben alle Vlaamse diensten minstens 'vrij goed' gewerkt. Bij vorige overstromingen was dat niet altijd zo. Er is dus vooruitgang. Maar dat betekent niet dat alles perfect verliep. Het liep niet vaak mis, maar als het misliep, was dat vaak waar samengewerkt moest worden.

Sommigen wijten dat aan 'de versnippering van de bevoegdheden'. Dat is maar ten dele zo. Het is juist dat de Vlaamse overheid te veel aparte diensten en dienstjes heeft opgericht. En ook de Vlaamse ministers hebben hun bevoegdheden versnipperd en op een slechte manier verdeeld, omdat sommigen meer oog hadden voor het 'kunnen scoren' dan voor 'goed beleid'.

Dat is fout en dom. Maar men kan uiteindelijk ook niet anders dan het beleid indelen. Men kan niet alles in één pot gooien. Het is verdedigbaar om milieu en ruimtelijke ordening apart te houden en er zijn goede redenen te vinden om bijvoorbeeld de bevaarbare waterlopen aan een andere dienst toe te wijzen dan onbevaarbare. Maar het is niet te verantwoorden dat dit leidt tot slechtere dienstverlening. En het hoort zeker niet dat ambtenaren en politici de indeling en versnippering die ze zelf uitvonden, dan gebruiken als excuus voor slecht functioneren. Dat gebeurt als diensten zichzelf belangrijker vinden dan wie die hen betaalt: de burger.

Gebrek aan coördinatie komt dus niet alleen voor tussen federaal, Vlaams, Waals en Brussels bestuur, maar ook binnen het Vlaams bestuur. Dat is zelfs de grote klacht van burgers, bedrijven en gemeenten over dat Vlaams bestuur: het bestaat uit te veel aparte diensten die ieder hun eigen logica volgen en hun eigen verplichtingen opleggen zonder te willen weten wat de ander doet.

De verkokering van het beleid, heet dat. Vlaanderen heeft ooit zwaar geleden onder de verzuiling - de ideologische opsplitsing van de samenleving. Dat is grotendeels verleden tijd. Nu heeft het last van verkokering. Ook bij overstromingen.

Eén rationale conclusie: een unitair België !

Commencent-ils enfin à comprendre les choses? Un éditorial de la RTBF:


Inondations confédérales
18.11.10 - 11:47

On l’écrivait ici lors de la rentrée parlementaire : désormais, en Belgique, tout est vécu sous l’angle communautaire : "Que ce soit bien entendu de la réforme de l'Etat mais aussi de l'immigration, la fiscalité, la politique de l'emploi, les sans-papiers, le Congo, l'Afghanistan, la Justice, les prisons, le code de la route, etc... Tout désormais passe par le prisme linguistique."

Depuis cette semaine, on peut y ajouter les nominations à l'armée et les inondations !

A l'armée, le déséquilibre linguistique est patent depuis longtemps. Le chef d'état-major est même venu le dire en commission de la Défense ... en juillet 2009, avançant les chiffres que certains parlementaires ne redécouvrent qu'aujourd'hui.[1] Le déséquilibre est patent depuis longtemps, à l'armée comme dans bon nombre d'administrations fédérales, voire dans certains investissements à la SNCB.

La commission de la Défense a installé un groupe de travail pour étudier le problème ; mais comme N-VA, CD&V et Vlaams Belang ont voté contre l'installation de ce groupe, on peut déjà en deviner les résultats !

Le gouvernement fédéral finit par dire que tout a été bien coordonné dans les inondations le long de la frontière linguistique. Mais la ministre de l'Intérieur reconnaît que seule une négociation entre niveaux de pouvoir permet de prendre une décision impliquant Flandre et Wallonie sur une matière (la gestion des cours d'eau) régionale. La Flandre découvre qu'elle a multiplié les organismes publics et que surtout, en Belgique, il n'y pas de hiérarchie des autorités ! Une revendication flamande historique, pourtant. Il ne fallait surtout pas que le vieil Etat national puisse imposer quoique ce soit à la Flandre. Donc, quand une vanne en Flandre ou une écluse en Wallonie doit rester ouverte ou fermée, cela ne peut pas passer que par la bonne volonté des uns et des autres. Il faut négocier, dégager un consensus. On a sans doute jusqu'ici évité la catastrophe mais au rythme où les Régions se désintéressent les unes des autres, on court des risques !

Depuis 40 ans, on transfère des compétences. D'autres, en quantité importante, devraient bientôt suivre. Mais trop rarement, on s'est inquiété de maintenir un semblant de cohésion. De plus en plus, la réalité politique amène les Régions à se comporter entre elles comme des Etats indépendants, devant signer des accords de coopération.

Certains craignent que la Belgique devienne un pays confédéral. Qu'ils se rassurent, c'est fait depuis longtemps !

Philippe Walkowiak

Et on voit tous les jours les résultats catastrophiques de ce "CONfédéralisme".

Comment un chroniqueur politique peut-il utiliser le terme "pays confédéral" ? De la part d'un politicien, ça s'est déjà vu, mais d'un politologue, c'est inadmissible.

Une lueur d'espoir: ils ont enfin compris que la régionalisation à outrance peut avoir des conséquences regrettables, comme un pays vidé de sa substance, mais ils ont encore du progrès à faire.