BELGA
Mis en ligne le 28/01/2011
La société bruxelloise fait la démonstration d'un vivre ensemble des francophones et flamands et c'est peut-être cela qui dérange certains lorsque l'on aborde les questions du financement et du statut de la Région-capitale, a affirmé vendredi le ministre-président de la Région bruxelloise, Charles Picqué. "Au cours des négociations, a été relancé un débat que je ne pensais plus jamais devoir revivre au sujet de l'opportunité de transférer certaines compétences non à la Région mais aux Communautés". Ce schéma qui implique des modèles de sécurité sociale différents au sein d'une population "n'est pas gérable", a commenté M. Picqué, adressant ses voeux à la presse.
Pour lui, l'incertitude que suscite ce type de demande paralyse le débat sur la gouvernance entre institutions bruxelloises. Il est difficile de dire aux communes de la capitale qu'elles doivent céder des compétences à une institution co-gérée de l'extérieur.
En ce qui concerne le refinancement de Bruxelles dont "tous les raisonnables conviennent" de l'opportunité, le minisre-président bruxellois a qualifié de "belle victoire", la reconnaissance, dans la note de Johan Vande Lanotte, la prise en compte de "l'effet navetteurs" dans le financement de Bruxelles.Concernant la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, M. Picqué a estimé qu'en échange de celle-ci, il était "normal que les francophones demandent des compensations". Pour lui, le dispositif nouveau pourrait passer par un règlement "transitoire", a-t-il dit.
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