Non seulement ceux qui veulent un accord communautaire perdent des plumes (PS, CDH), mais les "petits" atteindraient 1/4 des voix en Belgique du sud !
Niet alleen verliezen zij die een akkoord winnen terrein (PS, CDH), maar de "kleine" partijen zouden 1/4de van de stemmen halen in Zuid-België !
LA LIBRE BELGIQUE
Le CDH à 10 %, les petits à 18
P.P.
Mis en ligne le 28/03/2011
Les oranges à un plancher inédit. Plus d’un Wallon sur quatre hors quatuor.
Accident ponctuel ? Amorce d’une tendance lourde ? Au grand jamais, que ce soit à l’enseigne sociale-chrétienne ou humaniste, le parti orange n’avait paru atteindre un score aussi bas en intentions de votes en Wallonie. A titre d’exemple, lorsqu’un sondage similaire - c’était en mars 1998 - avait enclenché la sortie de charge présidentielle de Charles-Ferdinand Nothomb, le PSC était descendu à 15 %. Un pourcentage, soit dit en passant, aux alentours desquels le parti centriste n’aura depuis cessé de tourner, hormis les plus flatteurs 17 à 19 % d’entre 2004 et 2008 Dix pour cent marquent évidemment un tout autre niveau d’étiage, dont le plus proche à ce jour (13 % en septembre dernier) avait pu faire office d’avertissement. Avec toutes les réserves et prudences d’usage, le sondé sanctionnerait-il une ligne présumée insaisissable aux marches fédérales, passant pour marginale aux niveaux fédérés, jugée trop attentiste dans son organisation au sommet ? Toujours est-il que si des urnes devaient prochainement figer le CDH à une hauteur comparable, en Wallonie comme à Bruxelles d’ailleurs, les pertes en sièges et influences risqueraient d’être cuisantes.
Le deuxième enseignement de ce baromètre wallon La Libre-RTL est à trouver derrière encore. Car si les petits restent et devraient rester marginaux sinon inexistants en représentativité parlementaire, leur total d’intentions de votes hors du quatuor francophone installé atteint une hauteur sans doute inégalée, à 18 % et des poussières. Ce n’est pas au PP grabataire qu’on le doit, mais au reste de l’improbable galaxie. Et d’abord au FN, tout virtuel fût-il devenu, qui retrouve, à 6 %, des velléités de vote qu’il n’avait plus atteintes dans ces colonnes depuis octobre 2007. Un "effet Marine Le Pen" aurait-il franchi nos frontières, quand bien même la "fille de" n’a pas manqué, d’emblée, de se distancier sèchement de son homonyme belge ? Reste que le parti [?] est le seul du trimestre à se situer significativement au-dessus de son dernier score électoral, celui de juin 2010.
Tous pourcentages calculés sur les 89 % de répondants. Si l’on ajoute les 11 % d’absentéistes et autres sans réponse aux 18 % susdits d’intentions aux "petits", plus d’un Wallon sur quatre échappe dès lors à l’establishment PS (en deuxième perte consécutive)/MR (en troisième gain consécutif)/Ecolo (en hausse)/CDH (comme on a dit) ou doit être récupéré en son sein !