Le Flamand est travailleur, le Wallon est paresseux, certains clichés ont la vie dure. Et, selon une étude de la KUL, ils ne correspondent pas à la réalité, au contraire : le Flamand apparaît dans cette étude plus paresseux que le Wallon.
Qui recherche les emplois sans trop de stress avec des horaires avantageux et de nombreux jours de congés ? Ce sont d'abord les Flamands.
Qui recherche un travail au contenu intéressant où il peut développer ses responsabilités et ses compétences ? C'est d'abord le francophone.
Qui pense d'abord à sa famille et à ses loisirs ? C'est plutôt le Flamand.
Qui considère le travail comme une obligation morale et qui a honte de percevoir de l'argent sans travailler pour l'obtenir ? C'est plutôt le francophone.
Et ceci encore : le travail occupe une place centrale dans la vie de 95% des Wallons, de 93 % des bruxellois et de 85% de Flamands.
Cette enquête a été réalisée en 2009 auprès de 1500 personnes dans le cadre d'une vaste enquête européennes sur les valeurs.
Elle n'est pas d'office un reflet de la réalité mais un journal de référence flamand, le Standaard, qui explique en Une ce matin que le Flamand est plus paresseux que le Wallon, cela vaut déjà le détour.
Anina Meeus
rtbf.be