Belgica Admin
Number of posts : 5604 Location : BELGIE - BELGIQUE - BELGIEN - BELGIUM Registration date : 2008-11-19
| Subject: En Grèce, des néo-nazis entrent au parlement - In Griekenland geraken neo-nazi's in het parlement Tue May 08, 2012 12:26 am | |
| Vote de désespoir ou de l'humour noir? Ne disait-on pas que les Grecs étaient parresseux et qu'ils devaient prendre exemple sur les Allemands?
Wanhoopstem of zwarte humor? Zei men niet dat de Grieken lui waren en dat ze maar aan de Duitsers een voorbeeld moesten nemen?LA LIBRE BELGIQUE Le paysage grec profondément bouleverséAngélique Kourounis Mis en ligne le 07/05/2012 La Gauche Radicale du Syriza se hisse derrière les conservateurs et devant les socialistes. Et les néo-nazis décrochent 8% des voix. Correspondante en Grèce Ce n’est pas avec colère que les Grecs ont voté à ces législatives mais avec rage. Comme prévu, les deux grands partis, conservateur et socialiste, qui monopolisaient entre 70 et 80 % du corps électoral dans le passé, arrivent à peine à 37 % des voix.Les conservateurs constituent bien la première force politique, mais il leur sera très difficile de former une coalition aujourd’hui avec 108 sièges à peine. D’autant que le second parti est la Gauche Radicale du Syriza, farouchement opposée au mémorandum d’austérité. Elle dépasse, contre toute attente, les socialistes avec une estimation de presque 18 % des voix, ce qui représente environ 47 sièges. En réalité, tous les partis qui défendaient une ligne anti-austérité ont fait un tabac. La troïka qui doit arriver en Grèce ce mardi aura du fil à retordre pour trouver une solution. Comme attendu, les néo-nazis ont opéré une véritable saignée parlementaire en recueillant 8 % des voix, soit au moins 10 députés. Vassilis Tremis de la Gauche Démocratique, qui en milieu de soirée ne savait toujours pas si son parti allait entrer au Parlement, en est défait. "Je peux comprendre qu’un fasciste vote néo-nazi. Je peux comprendre qu’un nazi vote nazi. Mais ceux qui ont voté Xrissi Avghi car ils voulaient nous punir comme ils disaient dans la rue auront toute leur vie pour laver leur honte ! Ils ont fait entrer les néo-nazis au Parlement. Il faut qu’ils réalisent ce qu’ils ont fait", a-t-il déclaré. Sur les plateaux, les présentateurs étaient tétanisés. Yiannis Prétenderis de la chaîne Mega n’en revenait pas : "il n’y a pas un seul village qui n’ait pas une voix pour eux". Beaucoup se posaient la question: inviter ou pas les membres de Xrissi Avghi ? Dans les bureaux de Xrissi Avghi, son chef et fondateur Nikos Michaloliakos jubilait. Il a laissé tomber son discours verni le temps de la campagne électorale, pour montrer son vrai visage: "vous m’avez insulté, mis de coté, humilié mais j’ai gagné", a-t-il dit, revanchard. "Je suis venu, j’ai vu, j’ai gagné, a-t-il dit, en latin même! "Maintenant tous les étrangers hors de mon pays", a-t-il martelé! A la question posée, "comment allez-vous faire ?", il a répondu d’un ton glacial, "utilisez votre imagination".A côté des néo-nazis, deux partis d’extrême droite devraient entrer au Parlement. Le Laos qui doit y entrer de justesse. Il paye là sa participation au gouvernement de coalition qui a voté pour le mémorandum d’austérité. Il est pratiquement laminé. Avec le Pasok et la Nouvelle Democratie, c’est le grand perdant de ce scrutin. Ses électeurs se sont partagés entre les néo-nazis de Xrissi Avghi et le tout nouveau parti des Grecs Indépendants qui atteint plus de 7 % des voix et qui refuse catégoriquement toute coalition avec ceux qui "ont vendu le pays". Dans la soirée, les premières tendances se confirmaient éloignant d’autant toute possibilité de coalition. Pour Théodore Pangalos, numéro 2 du gouvernement socialiste, qui n’était pas candidat : "la seule solution serait d’aller à nouveau vers d’autres élections, je ne vois pas quoi faire d’autre". A noter qu’il était le seul officiel du Pasok à parler sur les plateaux télé. Pour sa part, Evangelos Venizelos, ex-ministre Pasok des Finances, a déclaré : "Nous n’avons aucune majorité et aucune coalition proeuropéenne n’est possible". Il en a appelé à un gouvernement d’union nationale avec toutes les forces proeuropéennes. "L’élection de François Hollande donne espoir que quelque chose peut changer en Europe. Nous ne devons pas laisser passer cette chance. Le pays a besoin d’un gouvernement stable. Que les dieux de la Grèce aident la Grèce", a-t-il conclu. Signe qui ne trompe pas, il n’y avait dimanche soir aucune scène de fête à Athènes. Pas de klaxons, pas de voitures qui sillonnaient la ville. Les seuls cris de joie sont venus de la rue Deliyianni, au siège de Xrissi agvhi. Même les militants de Syriza, qui ont obtenu un score qu’ils n’avaient pas osé rêver, affichaient profil bas : "Avec presque 20 députés néo-nazis, il n’y a pas de quoi faire la fête". | |
|