La N-VA (Paul De Ridder) se dit non séparatiste et en faveur du Brabant !

Qui les croit encore? Le grand malentendu, peut-être? On a déjà tout vu, mais un membre de la N-VA qui se dit Brabançon et qui préfère le drapeau brabançon au drapeau flamand, cela franchement, on n'avait pas encore vu ! Futur membre du B.U.B.?


RTL:

Exclusif - Paul De Ridder (NVA Bruxelles) : «La NVA n’est pas séparatiste»

Tête de liste NVA à Bruxelles, Paul De Ridder prend ses distances avec le nationalisme flamand.

L’historien préfère le lion du Brabant au Vlaamse Leeuw brandi par les séparatistes du Nord. Partisan du confédéralisme, il ne demande pas la fin de la Belgique.

Elections 2009 - Le Talk des élections dim 24 mai, 22:35

Historien bruxellois, Paul De Ridder est l’auteur de nombreux ouvrages sur la capitale. Le candidat-historien aime à rappeler que Bruxelles et sa périphérie font partie du «Brabant». Il n’utilise que très rarement le mot Flandre. Quand il parle du Nord de la Belgique, il cite ce territoire comme étant la «Région néerlandaise» et non la « Région Flamande ».

Tête de liste NVA dans la capitale, Paul De Ridder soutient le confédéralisme, défend l’usage du néerlandais à Bruxelles et s’oppose à son élargissement. Mais il tient également un discours à l’opposé du nationalisme flamand. Extraits du Talk.

«La NVA n’est pas séparatiste»

«La NVA n’est pas séparatiste. Bart De Wever a dit clairement qu’il n’était pas séparatiste et qu’elle (la Belgique) pouvait continuer à exister. Pour moi, la Belgique peut persister si elle ne gêne pas notre épanouissement comme communauté néerlandaise. Donc, il peut y avoir une structure confédérale avec une région néerlandaise, française, Bruxelles-Capitale et la région germanophone. On veut un statut autonome pour la Région flamande que j’appelle moi la région néerlandophone.»

Pas fan du lion flamand :

Paul Ridder n’apprécie guère la présence du drapeau nationaliste flamand dans la capitale. Il lui préfère le Lion du Brabant, pourtant associé au Royaume de Belgique. «Mon identité, c’est le Brabant.» se défend-il.

Soutenu par le Roi Baudouin :

«J’ai lancé la restauration de la cathédrale Saint-Michel et Gudule. Le Roi Baudouin a beaucoup apprécié car j’étais la force motrice de la restauration.»

Défendre Bruxelles en Flandre :

Pour Paul De Ridder, le Bruxelles économique "compte une bonne partie du Brabant et même plus. Bruxelles ne peut s’épanouir qu’en harmonie avec le reste du Brabant.» Mais pas question d’élargissement. «Bruxelles doit être limité aux 19 communes et coopérer avec les régions voisines. C’est parfaitement possible quand on se respecte mutuellement"

Pour Paul De Ridder, la Flandre ne veut pas de Bruxelles. «La mentalité en Flandre est de laisser tomber Bruxelles. Je plaide en Flandre pour une attitude positive envers Bruxelles. Bruxelles est ma ville et je la défends. Les francophones ont peur que la Flandre veuille annexer Bruxelles. La mentalité en Flandre est de laisser tomber Bruxelles. Ce que je ne veux pas. Je veux une coopération entre le Brabant et le reste de la région néerlandaise».

Suivez l’interview en intégralité dans le « Talk Elections » de RTL Info.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/244172/--Exclusif+-+Paul+De+Ridder+(NVA+Bruxelles)+%3A+%C2%ABLa+NVA+n%E2%80%99est+pas+s%C3%A9paratiste%C2%BB

C'est une histoire de fous . Un N-VA se dit non séparatiste Alors, le B.U.B. n'est pas unitariste .

C'est particulier; une conviction historique! Mais entre la peste et le choléra, que choisir? Le choléra, c'est de dire que toute la Belgique du Nord = égale Flandre, et étrangement, bizarrement, chez nous ce mal s'accompagne de la peste, qui consiste à prétendre que nous sommes dans une zone où rien qu' -1 langue- le néerlandais n'a cours.

C'est tout aussi réducteur... et même plus dangereux car elle donne lieu à des éviction de gens, alors que l'idée d'une Flandre élargie n'implique et n'engage qu'elle-même; elle pourrait être multilingue, royaliste, même républicaine

Je défends la multitude de contrées (idée de la mosaïque), et la foultitude d'idiomes (brassage d'univers linguistiques) que renferme chaque entité de notre pays, la Belgique.