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 LA LIBRE sur la rentrée politique

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PostSubject: LA LIBRE sur la rentrée politique   LA LIBRE sur la rentrée politique EmptyWed Aug 19, 2009 11:45 am

Rappelons le seul choix à faire pour la Belgique: l'unitarisme et la décentralisation provinciale ou le chaos.


La Libre

Rentrée politique

Communautaire : le feu menace (Allo, Herman)

Martin Buxant

Mis en ligne le 19/08/2009

Van Rompuy veut avancer avant la présidence belge de l'Union européenne. Et devra composer avec un Exécutif flamand aligné sur la position de la N-VA...

* Le plus dur sera de ramener le pays à l’équilibre

Le communautaire est au coin de la rue, c’est un grand classique belge. Et, alors que les big boss de la politique terminent leurs vacances en Australie, en Sardaigne ou encore en Haute-Savoie, coup de projecteur sur le débat institutionnel - un des dossiers phares de la rentrée -, un débat qui risque rapidement de vicier l’air politique belge tant les positions francophone et flamande demeurent diamétralement opposées. Asphyxie en vue ?

1L’état des lieux. L’électro-encéphalogramme du "dialogue communautaire" est plat : les négociations officielles n’ont pas avancé d’un iota depuis la conclusion d’un mini-accord par Guy Verhofstadt en décembre 2007. Mieux : aucune réunion officielle entre délégations francophone et flamande n’a eu lieu depuis le 14 novembre dernier ! C’était une réunion au palais des Académies sous la houlette du MR Armand De Decker et du CD&V Kris Peeters pour démêler les derniers nœuds du "paquet" Verhofstadt. "On n’y avait pas progressé d’un pouce", se souvient d’ailleurs un participant.

Dans la foulée, l’Open VLD Marino Keulen avait dégommé les trois bourgmestres francophones de la périphérie bruxelloise. Et les négociateurs francophones avaient donc remballé leurs bagages - refusant de négocier une quelconque réforme de l’Etat "dans ces conditions". Officiellement, donc, plus rien. Officieusement : quelques touches informelles ont eu lieu entre le ministre-Président flamand Kris Peeters et l’un ou l’autre négociateur francophone avant le scrutin de juin dernier. Mais aucun résultat concret ne s’était dégagé. Tout est donc (encore) à faire.

2Qui va reprendre le flambeau communautaire ? Un homme à la manœuvre : le Premier ministre Herman Van Rompuy. D’abord parce que les francophones lui accordent une confiance (relative), et ensuite parce qu’il n’y a personne d’autre : Kris Peeters, à présent, s’en lave les mains. Et avec qui Van Rompuy va-t-il négocier ? Quel type de délégation autour de lui ? Va-t-il repartir avec le "big band" francophone façon Marcourt, Moureaux, Maingain, De Decker, Cheron et Antoine ? Va-t-il resserrer autour des présidents de parti ? Au CDH, par exemple, il apparaît très probable que Joëlle Milquet sera elle-même dans le cockpit institutionnel - peu importe qu’elle soit ou non présidente.

3Qué pasa en Flandre ? Kris Peeters a choisi pour partenaires au sein du gouvernement flamand deux formations politiques qui ne sont pas dans la majorité au Fédéral : le SP.A et la N-VA. Herman Van Rompuy n’a pas du tout apprécié ce choix et, pour faire court, le Premier ministre et le ministre-Président flamand ne s’apprécient guère C’est que N-VA et SP.A n’ont aucun intérêt à soutenir Herman Van Rompuy ni même à ce que le gouvernement fédéral tienne en place. "Il ne devra pas compter sur nous pour lui rendre la vie plus facile", glisse-t-on dans les rangs du gouvernement flamand.

Durant les négociations pour la formation de l’Exécutif flamand, la N-VA a clairement posé ses exigences communautaires devant Kris Peeters et la présidente du CD&V Marianne Thyssen. "Ni l’un ni l’autre n’y ont trouvé à redire", raconte un témoin de la scène. "Tu ne vas pas trop nous compliquer la vie, j’espère", s’est contenté de dire Marianne Thyssen à Bart De Wever Reste que la N-VA - et la frange Peeters du CD&V - sont désormais rangés à la doctrine "Maddens" : ne plus rien demander aux francophones, se contenter de gérer de manière expansive les compétences déjà régionalisées. "On va faire fonctionner au mieux nos compétences et mettre notre budget en équilibre, ce qui nous amènera en meilleure position en 2011 avant les élections", pointe un négociateur flamand. Mais exit, "les grands pow-wow institutionnels sans garantie de résultat".

4Quand Herman Van Rompuy va-t-il enclencher la première vitesse ? Le Premier ministre, qui espère se maintenir à flots jusqu’au scrutin de 2011, aimerait dégager une solution avant la présidence belge de l’Union européenne au second semestre 2010. Un connaisseur du dossier : "Si on ne veut pas finir dans la position de la Tchéquie, être aux commandes de l’Union avec une instabilité politique à domicile, il faut avoir réglé un minimum de choses sinon cela laisserait une impression catastrophique sur les partenaires de l’Union européenne." La dernière fenêtre de tir pour engranger une solution : mars 2010. Grosso modo, donc, un semestre.

5Alors, comment procéder ? Par ordre, éventuellement. Il y a les dossiers symboliques au premier rang desquels se trouvent la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde et la nomination des trois bourgmestres francophones de la périphérie bruxelloise. Seul le Parlement germanophone peut encore déclencher un conflit d’intérêts en vue d’entraver la progression de la proposition de loi flamande visant à scinder BHV. Il y a, ensuite, les histoires de "gros sous" - style "I want my money back" façon flamande voire bruxelloise. Enfin, les questions de principe. Là se rangent certaines ébauches de transfert de compétences particulièrement sensibles (Justice, Sécurité sociale ).
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