Modrikamen et son nouveau parti

Je n'aime le fait qu'il veuille garder les régions et supprimer les provinces. C'est ridicule et témoigne d'un manque de courage parce que les régions sont à la base des problèmes politico-communautaires.

LA LIBRE BELGIQUE

"Je veux briser le politiquement correct"

Mis en ligne le 02/09/2009

Me Modrikamen révèle les idées de son futur parti. Reste à trouver l'argent...

Vous aviez annoncé début de l'été votre intention de lancer un grand mouvement politique de droite. Où en est-on ?

Fortis n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Jamais je n’ai vu une telle déliquescence de l’appareil de l’Etat. Regardez les dysfonctionnements graves en termes de justice, en termes d’enseignement. C’est tragique. L’état de droit est en pleine décomposition. On nous annonce un déficit de 25 milliards, soit 7 % du PIB l’année prochaine. L’addition est là. C’est la gabegie.

Il y a quand même l'effet de la crise économique...

La crise ne fait qu’amplifier le phénomène. La facture est là. Elle menace les pensions, la sécurité sociale et les fondamentaux de l’Etat dit Providence. Il y a donc une volonté de faire bouger les choses. On travaille beaucoup là-dessus.

C'est qui, "on" ?

Les équipes dirigeantes sont prêtes. Des universitaires travaillent sur le programme. Les statuts sont prêts. Il y a encore une série de conditions pas réunies telles que le financement. J’ai dit qu’on ne le ferait que si on avait un budget conséquent. Cela ne sera pas un parti négatif mais constructif.

Des exemples de priorités ?

La réforme de l’Etat, la justice et la sécurité. Nous souhaitons d’abord moins de ministres (sept fédéraux et une quinzaine de régionaux), de parlementaires, de pouvoir, etc. Savez-vous qu’à Bruxelles, on a un ministre de la mobilité douce ? Le mouvement va proposer une réforme radicale avec une simplification des structures et un fédéral fort qui assume les missions essentielles. Nous proposons trois Régions. Tout le reste est supprimé. Le mouvement sera fédéral.

Avec Rudy Aernoudt ?

Je ne veux ni confirmer ni infirmer, mais il y aura des Flamands. Le but est d’avoir une implication de la société civile.

Quelles sont les autres idées du programme ?

On propose un scrutin majoritaire à deux tours avec une circonscription fédérale. Mais encore de supprimer le vote tête de liste et les suppléances pour éviter ce système d’attrape-voix. Autre mesure forte : sanctionner le clientélisme.

En termes de sécurité qui se dégrade, le problème n’est pas une question de budget. Regardez la police : elle fait 40 % de tâches administratives. On pourrait imaginer que des fonctionnaires provinciaux y soient affectés. Les policiers doivent être dans la rue pour faire de la prévention.

Et la justice ?

Elle a besoin d’un grand big bang tant aux niveaux civil que pénal. Au niveau civil, on rend toujours la justice comme au XIXe siècle. Exemple : si vous n’avez pas de preuve écrite, il ne se passe rien. Dans tous les systèmes anglo-saxons, on est obligé d’ouvrir les livres. Les Pays-Bas viennent d’adapter ce système. Cela marche remarquablement pour les cas les plus complexes. Deux : il faut une simplification des procédures et des juridictions. Autre proposition : il faut redonner confiance dans l’indépendance et donc recourir dans certains cas à des jurys populaires. Au niveau pénal, je pense qu’il faut supprimer les juges d’instruction et avoir un Parquet par tribunal, qui mène l’enquête, et un juge des libertés qui vérifie l’instruction, livre les mandats d’arrêts le cas échéant, ordonne les perquisitions.

De telles propositions ne sont-elles pas populistes à défaut d'être réalistes ?

La suppression du juge d’instruction est recommandée en France. Le jury populaire existe déjà pour la cour d’assises.

L'idée d'une circonscription fédérale a-t-elle la moindre chance d'être acceptée ?

Pourquoi pas ? C’est pour cela qu’on met au point un parti. On se rend compte que l’Etat est en train de s’écrouler.

Votre discours n'est pas très politiquement correct...

Ma première fonction sera de briser le politiquement correct. Il n’y aura pas de vaches sacrées.

Votre discours n'est-il pas proche d'un Dedecker ?

Peut-être. Mais il y a des propositions constructives.

Quand sera-t-on fixé sur le lancement du parti ?

On commence maintenant le round de financement. J’ai dit qu’il nous faudrait certainement au départ 500000 à 1 million d’euros. Je veux le faire de manière professionnelle. Le MR veut devenir un grand mouvement populaire de centre-droit. Je peux vous dire que le MR et Reynders sont en train de courir derrière les idées que nous sommes en train de préparer. Car ils se rendent compte qu’ils sont dans un mur.

Je retiens de son programme une circonscription fédérale, un scrutin majoritaire, une musculation de la police et la suppression des communautés.
Rien de bien neuf ou d'applicable. Et les phrases du genre "Autre mesure forte : sanctionner le clientélisme" m'écoeurent. Comme si les autres partis n'essayent pas de lutter contre. Le clientélisme c'est juste une affaire d'alternance de pouvoir.
Vous l'avez compris je ne voterai pas pour lui.

Quote :

Moi je trouve que son programme est impec.

Pour moi il cumule toutes les tares
Conservateur et à droite économiquement, puff. Mais bon chacun ses opinions.

Dans le chat du Soir du 11.09.2009:

Me Modrikamen: A Beriamel : Il faut en effet tenter de régler le problème communautaire une bonne fois pour toute pour s'occuper des véritables préoccupations de la population. Nous viendrons avec une série de propositions constructives, originales, pour sortir de l'impasse actuelle. Il est un peu tôt pour les dévoiler. Notre mouvement se veut fédéral, c'est-à-dire qu'il veut un Etat Belge fort, qui s'occupe des problèmes essentiels des gens (Justice, sécurité, solidarité). Des listes seront sans doute déposées en Flandres pour concrètement proposer des solutions communes qui peuvent être soutenues dans tout le pays, à la fois au nord et au sud. Ceci dit, comme francophone, et si des solutions ne pouvaient être trouvées avec le nord du pays en raison d'une majorité séparatiste, il faut que les francophones prennent leurs responsabilités sans crainte du lendemain. Nous occupons une situation stratégique, nous avons des atouts évidents, il faut simplement redonner confiance dans notre avenir.

En d'autres termes: Me Modrikamen n'a pas encore compris le problème belge à moins qu'il prône un fédéralisme provincial bien-sûr.

Elle me fait penser à celle de LDD sa déclaration : on est fédéral, mais si il le faut on est séparatiste.

Een advocaat die niet eens in staat is om zijn politiek project in het Nederlands aan de TV-kijkers uit te leggen. Aan de hand van wat Modrikamen over de communautaire problemen zegt, heeft men overigens voldoende informatie om te voorspellen dat zijn partij in Noord-België electoraal nauwelijks meer zal voorstellen dan de BUB...

Nom bizarre en néerlandais...

LE SOIR

Modrikamen lance son parti le 26 novembre

Rédaction en ligne

mercredi 14 octobre 2009, 15:24

L’avocat d’affaires Mischaël Modrikamen lancera son parti politique, le 26 novembre prochain, a-t-il indiqué mercredi en marge d’une conférence de presse annonçant la sortie de sa biographie. Il s’agira du « Parti populaire », « Personenpartij » en néerlandais », a-t-il précisé.

Selon l’avocat, ce parti sera porteur d’un « projet fédéral belge », ce qui ne veut pas dire « belgicain de la Belgique de papa ». M. Modrikamen dit vouloir venir avec de « nouvelles idées pour la cohabitation entre les Communautés du pays ». Son ambition est de « changer pas mal d’habitudes » dans un pays où chacun reste dans son camp.

L’avocat dit aussi vouloir offrir une « vision » au pays, estimant que l’actuel exercice budgétaire a démontré des lacunes à cet égard.

« Je suis effrayé. Il nous faudrait des réformes structurelles et pas des demi-mesures », a-t-il regretté, déplorant « le manque d’ambition du gouvernement Van Rompuy » et l’absence « d’hommes d’État ».

Maître Modrikamen reste cependant avare en précisions quant au programme qu’il compte défendre, se limitant à souligner qu’il contiendra des « mesures phares » sur le plan institutionnel, en matière de justice, d’éducation, d’immigration, de bonne gouvernance… Le tout, « sans extrémisme et sans tabous », assure-t-il.

Disant constater l’absence de « grand parti de centre-droit », Mischaël Modrikamen a confirmé sa « volonté à terme d’absorber des partis comme le MR et le cdH ». Présentant un projet belge, il compte également s’implanter en Flandre car s’il y existe des partis de droite, a-t-il dit, ils sont nationalistes.

(D’après Belga)

S'il défend le fédéralisme à papa, il a perdu le B.U.B..

Ils ont peur. Mais, il faut aussi voir tout cela (Aernoudt, Modrikamen...) dans le cadre d'un développement historique: il y a dix ans, tout ceci aurait été impossible.

C'est exact et c'est aussi le mérite du B.U.B.: on dit ce qu'on pense sans ambages ce qui inspire d'autres à nous suivre entièrement ou, plus souvent partiellement.

Quote :

S'il défend le fédéralisme à papa, il a perdu le B.U.B..

Aïe, il est perdu sans le BUB.

Perdu, dans le sens où il ne va pas résoudre le problème institutionnel, ça oui !

Mais soyons optimistes: il peut préparer la voie pour nous ou en tout cas pour nos idées unitaristes ! Il en parle déjà, je signale.

L'histoire ne ressert pas les plats. Il y a trop de gens qui ont intérêt à conserver le fédéralisme.

Pas Modrikamen quand-même. Il est drôle: il s'attaque à tout et à tout le monde sauf à l'essentiel.

Je suis frappé par l'expression parodique; "le fédéralisme à papa".

Bourla Louis wrote:

L'histoire ne ressert pas les plats. Il y a trop de gens qui ont intérêt à conserver le fédéralisme.

Le plat qui viendra aura de tout autres goûts; les ingrédients d'autrefois ne servent plus qu'à faire dinette.

Il n'y a plus personne qui croit au fédéralisme linguistique sauf les politicards qui en profitent. Mais, cela ne peut durer éternellement.

Il vaut mieux voter pour Modri-Aernoudt que pour la particratie nationaliste. Mais, le B.U.B. reste le meilleur parti du pays.

Aernoudt rejoint le parti de Modrikamen

BELGA

Mis en ligne le 15/10/2009

Le nom de Rudy Aernoudt figure aux côtés de celui de Mischaël Modrikamen sur la liste des administrateurs de l'asbl "Services logistiques du parti populaire", révèle jeudi L'Echo sur son site internet.

Pour l'instant, l'objet social de l'asbl se limite "à recueillir des financements public et privés" (...) et à "supporter les dépenses de fonctionnement et dépenses électorales" du Parti Populaire, note le journal économique.

Rudy Aernoudt avait participé à la fondation du mouvement LiDé (Libéral Démocrate) et tenté au printemps 2008 de le rapprocher du MR, où il s'était heurté à l'opposition de plusieurs personnalités, notamment au FDF et au MCC.

Je dis 5% aux prochaines élections mais jamais plus. Enfin c'est déjà ça comme dit Hans. Par contre ils conserve les niveaux fédéral et régional. Bof !

Belgica wrote:

Provincies versterken, gewesten en gemeenschappen afschaffen. We zijn er bijna.

Aernoudt pleit voor drastisch versimpelde staatsstructuur

* woensdag 21 oktober 2009
* Bron: belga
* Auteur: llo

Rudy Aernoudt, de gewezen Vlaamse topambtenaar en kersvers covoorzitter van de 'Personenpartij' van zakenadvocaat Mischaël Modrikamen, pleit voor een sterk versimpelde staatsstructuur. Dat heeft hij woensdag gezegd in het VRT-radioprogramma De Ochtend.

'We moeten afspreken wat we op federaal en regionaal niveau doen en dat zo efficiënt mogelijk organiseren. De andere bestuursniveaus worden best afgeschaft', aldus Aernoudt.

Aernoudt begrijpt niet dat de politiek in volle economische crisis opnieuw vooral bezig is met communautaire problemen en kwesties als Brussel-Halle-Vilvoorde. Hij pleit voor een 'fundamentele discussie over een simpele staatsstructuur'.

Efficiënter

Aernoudt wil het federale en het gewestelijke niveau behouden, maar alle andere niveaus afschaffen. Zo'n ingreep zou volgens hem zorgen voor een efficiënter bestuur en een enorme besparing, onder meer op het uitgebreide Belgische ambtenarenapparaat.

Aernoudt, die mee heeft geschreven aan het partijprogramma van de Personenpartij van Modrikamen, pleit ook voor een federale kieskring en de invoering van tweetalig onderwijs.

De eersten die hierzien moeten worden zijn de gemeenschappen. Regio's bestaan in ieder land - zelfs heel centralistische -, gemeenschappen nergens! Zo eenvoudig is het. Regio's kunnen bestaan, mits hun bestaan in een bepaalde omschrijving door een meerderheid van de bevolking wenselijk wordt geacht, perfect de federale/nationale/ logica toepassend, tweetaligheid stimulerend, elkaar aanvullend, terwijl gemeenschappen, communautarisme is een negatief woord, een indeling inhouden die, zeker indien territoriaal toegepast, minderheden veronachtzamend en doodzwijgend, identitaire segregatie aanmoedigen en cultiveren.

Sprakeloos wrote:

Belgica wrote:

Provincies versterken, gewesten en gemeenschappen afschaffen. We zijn er bijna.

Aernoudt pleit voor drastisch versimpelde staatsstructuur

* woensdag 21 oktober 2009
* Bron: belga
* Auteur: llo

Rudy Aernoudt, de gewezen Vlaamse topambtenaar en kersvers covoorzitter van de 'Personenpartij' van zakenadvocaat Mischaël Modrikamen, pleit voor een sterk versimpelde staatsstructuur. Dat heeft hij woensdag gezegd in het VRT-radioprogramma De Ochtend.

'We moeten afspreken wat we op federaal en regionaal niveau doen en dat zo efficiënt mogelijk organiseren. De andere bestuursniveaus worden best afgeschaft', aldus Aernoudt.

Aernoudt begrijpt niet dat de politiek in volle economische crisis opnieuw vooral bezig is met communautaire problemen en kwesties als Brussel-Halle-Vilvoorde. Hij pleit voor een 'fundamentele discussie over een simpele staatsstructuur'.

Efficiënter

Aernoudt wil het federale en het gewestelijke niveau behouden, maar alle andere niveaus afschaffen. Zo'n ingreep zou volgens hem zorgen voor een efficiënter bestuur en een enorme besparing, onder meer op het uitgebreide Belgische ambtenarenapparaat.

Aernoudt, die mee heeft geschreven aan het partijprogramma van de Personenpartij van Modrikamen, pleit ook voor een federale kieskring en de invoering van tweetalig onderwijs.

De eersten die hierzien moeten worden zijn de gemeenschappen. Regio's bestaan in ieder land - zelfs heel centralistische -, gemeenschappen nergens! Zo eenvoudig is het. Regio's kunnen bestaan, mits hun bestaan in een bepaalde omschrijving door een meerderheid van de bevolking wenselijk wordt geacht, perfect de federale/nationale/ logica toepassend, tweetaligheid stimulerend, elkaar aanvullend, terwijl gemeenschappen, communautarisme is een negatief woord, een indeling inhouden die, zeker indien territoriaal toegepast, minderheden veronachtzamend en doodzwijgend, identitaire segregatie aanmoedigen en cultiveren.

Juist niet, in federale staten bestaan gemeenschappen: Barcelona is verantwoordelijk voor onderwijs niet Madrid ... let wel de gewesten zijn er gekomen op vraag van de franstaligen

Je dis peut-être une bêtise, mais... Pourquoi le B.U.B. ne rejoint-il pas ce nouveau parti. Il disposerait d'une plate-forme médiatique et d'experts en des matières autres qu'institutionnelles, et le nouveua parti pourrait utiliser les structures provinciales déjà en place

perikles wrote:

Juist niet, in federale staten bestaan gemeenschappen: Barcelona is verantwoordelijk voor onderwijs niet Madrid ... let wel de gewesten zijn er gekomen op vraag van de franstaligen

Welk zijn de gemeenschappen in Oostenrijk, Venezuela, Brazilië, Mexico, Duitsland, Australië, de Verenigde Staten etc?

Bruno wrote:

perikles wrote:

Juist niet, in federale staten bestaan gemeenschappen: Barcelona is verantwoordelijk voor onderwijs niet Madrid ... let wel de gewesten zijn er gekomen op vraag van de franstaligen

Welk zijn de gemeenschappen in Oostenrijk, Venezuela, Brazilië, Mexico, Duitsland, Australië, de Verenigde Staten etc?

In Duitsland en Oostenrijk ijn de Lander verantwoordelijk voor onderwijs, in de VS de Staten, in Australiê de provincies ... maar doe gerust een referendum in Vlaanderen over de unitarisering van het onderwijs. Als je 10 % van de Vlamingen een petitie kan laten tekenen kan je zelf een referendum afdwingen. Good luck to you!

In Australië de provincies? Maar dat willen wij in België ook.