Andere talen in de Rand - D'autres langues en périphérie

Mensen zijn mediabeesten. Papegaaien. Les gens sont des bêtes médiatiques. De perroquets.

Maar toch is 2 derde van de Nederlandstaligen NIET tegen het gebruik van andere talen in de rand rond Brussel. De meerderheid schijnt ook voorstander te zijn van tweetalige scholen. Er is hoop voor de mensheid.

Mais 2 tiers des Néerlandophones n'est pas contre l'usage d'autres langues en périphérie bruxelloise. La majorité me semble aussi favorable à des écoles bilingues. Il y a de l'espoir pour l'humanité.

LA DERNIERE HEURE

Les autres langues agaceraient les néerlandophones(21/08/2010)


© Tanguy Jockmans

L'enquête a été effectuée à Meise et Wemmel pour l'obtention d'un master en langues et littérature à la Vrije Universiteit Brussel (VUB)

BRUXELLES Un tiers des néerlandophones de la périphérie bruxelloise se dit "agacé" par l'usage d'autres langues que la leur dans l'espace public, selon une enquête réalisée en 2009 par Dorien De Mars pour la VUB, et rapportée samedi par Le Soir.

"Un néerlandophone sur trois est enclin à passer à la langue de son interlocuteur, alors que plus de la moitié des francophones et des bilingues sont prêts à le faire", explique l'auteur, dont l'enquête a été récemment publiée.

Plus de 60% des Flamands estiment que le contact avec le commerçant en périphérie doit se dérouler en néerlandais. Plus de 75% des Flamands souhaitent être servis en néerlandais dans l'horeca et près d'un sur quatre, surtout parmi les plus âgés, désire qu'on y parle exclusivement le néerlandais à l'égard de tous les clients. Les francophones se disent moins gênés par l'emploi d'autres langues.

Les jeunes Flamands sont davantage opposés que les seniors à un enseignement multilingue, tandis que francophones et bilingues s'en montrent unanimement partisans. Un Flamand sur deux se dit favorable à une interdiction généralisée du français sur les plaines de jeu. Par contre, une majorité des Flamands dit ne pas s'opposer aux communications bilingues dans et sur les bus.

Plus de la moitié des néerlandophones, surtout les plus âgés, n'apprécient guère la publicité en langue "étrangère" déposée dans les boîtes aux lettres.

Honnêtement, je suis éberlué par l'attitude des francophones vis à vis de la périphérie. Puisqu'elle est officiellement unilingue, c'est un peu normal qu'on ne s'y exprime que dans la langue officielle. Cette non-enquête n'a donc aucun intérêt et ne fera que mettre de l'huile sur le feu en stigmatisant inutilement.